Cet article comporte un nombre importants de spoilers sur le film et sur ses personnages, et sur la fin aussi. Donc si vous ne l'avez pas vu ou si vous voulez préserver votre virginité pour le 25 Février 2015 (sortie date française dans nos cinés), quittez cet article et allez manger une Square-Enix Pizza. Vous êtes prévenus !

Amis brûleurs de cosmo, sauveurs d'Athéna et autres amateurs de chutes automatiques sur la tête, bienvenue pour cette review du film Saint Seiya - Legend of Sanctuary.

Je suis un immense fan de Saint Seiya depuis tout petit, j'ai eu la chance de découvrir la série au moment de l'arc Sanctuaire, probablement le meilleur encore aujourd'hui. Quand le film a été annoncé en 2011 (ou 2012 je sais plus) montrant cette image déjà magnifique de Seiya de dos tout en image de synthèse, j'ai tout de suite eu super hâte de le voir, curieux de voir où le projet allait mener.



Hélas, l'Internet, dur et impitoyable (comme ma.... cosmo-énergie), et surtout traumatisé par les adaptations "film" de Dragon Ball et autres a de suite formé la levée de bouclier et a crié d'avance au bullshit. Compréhensible devant les premières images nous présentant Aiolia, Seiya et ses compères, j'avoue qu'il y avait de quoi avoir peur.

Mais personnellement, je ne m'attendais a RIEN venant de ce film : Sachant qu'il s'agirait d'une reprise de l'arc Sanctuaire, en prenant en compte le format (Film, donc 1h30-2h au max) + l’esthétique CG, je me doutais qu'on allait avoir droit a une réinterprétation totale et non pas une adaptation du sanctuaire. Comment caser 13 combats impitoyables dans 1h30 de film ? + caser le contexte qui a conduit les héros a grimper les marches du sanctuaire ? Evidemment que tout allait être coupé a gros coup de scie sauteuse.
Je me suis donc immédiatement donné le ton : Prendre ce film comme il vient, ne pas me prendre la tête sur cohérences et incohérences, ne pas avoir d'attentes, me laisser surprendre, un peu a la manière d'un ennemi qui voit Shiryu se mettre à nu pour devenir paradoxalement plus fort. Alors non, j'me suis pas foutu à poil devant Legend of Sanctuary, faut pas déconner non plus. Ca ne m'a pas empêché d'être agréablement surpris.



Force de constater que j'ai eu entièrement raison : J'ai pu apprécier le film pour ce qu'il était : Un coup de folie de Kurumada qui revisite lui même son oeuvre à grand coup de très belle CG et de visuels qui caressent la nouille de votre rétine. J'ai même eu quelques bonnes surprises, c'est dire !

La review suivante sera très complète et s'adresse avant tout aux fans de Saint Seiya. Vous aurez un avis sur le scénario et sur chaque personnage important (donc Athena, les Bronze et les Gold) avec un petit comparo avec le perso du manga original qui correspond. Evidemment on pourra pas s'empêcher de comparer avec le manga original, même si je le repète : Faut bien se mettre en tête que c'est une réinterpretation, une sorte de spinoff. Du bonus, quoi ! Puis sérieux, après la purge Saint Seiya Omega, on craint plus rien...

Je le répète une dernière fois : Si vous voulez pas vous faire spoiler la tronche, filez très vite de cet article, c'est votre ultime chance !!

I. SCÉNARIO

Les grandes lignes du sanctuaire sont reprises, de l'épisode Athena bébé jusqu'au combat contre Saga.
Tout y est : La déesse Athena se réincarne dans un bébé, le grand pope veut la tuer, Aiolos la sauve, Shura tue Aiolos, Aiolos confie la petite Athena à Mitsumasa Kido qui l'adoptera et l'élèvera sous le nom de Saori Kido, et formera des jeunes combattants qui seront destinés a la protéger à tout prix pour qu'elle puisse proteger la terre. Une fois ado, les pouvoirs divins d'Athena se manifestent en Saori, Aiolia s'en rend compte, retourne au sanctuaire, se fait trouer le cerveau par le pope, tandis qu'un bête Saint tout bidon tire une flèche dans le coeur de Saori, après ça, la bataille au sanctuaire commence !



Petite différences dans les GRANDES lignes ceci dit :
1. Saori ne tombe pas immédiatement dans les pommes et fait un p'tit bout de chemin dans le sanctuaire avec les 5 Saints jusqu'a que les effets de la flèche se fassent trop ressortir. La flèche ne plonge pas Athena dans le coma mais absorbe son cosmo pour le transmettre a une sorte d'horloge dont le Pope se servira pour s'approprier les pouvoirs d'Athena. Ca permettra a Saori de monter petit à petit les marches du sanctuaire et à réanimer les saints trop blessés, comme dans le manga original
2. La maison des Gémeaux et celui des Poissons sont tout simplement skipées
3. Quelques combats "mythiques" n'ont pas lieu : Pas de Ikki vs Shaka (ce dernier étant occupé a venir reveiller Aiolia de son hypnose subie par le Grand Pope, faisant ainsi un clin d'oeil au début de "One Thousand War" entre Aiolia et Shaka dans la maison du Pope dans le manga original!), pas de Hyoga vs Milo. Fallait bien adapter la storyline à la contrainte du format film d'1h30 !
4. A la fin, Saga adopte la forme d'un gros monstre qui bousille tout, un peu une sorte de Minotaure dans le Chateau d'Ultimecia de Final Fantasy VIII (avec l'attaque de fou Flamboiement qui va avec et qui vous enlèvait 9999 de vie, il fait la même ici à 9m20 ! http://youtu.be/vcQ-m5SqbfU?t=9m20s ). Le film a aussi ses quelques passages d'humour très shônen qui rappellera a tout le monde les origines de ce film et c'est pas pour déplaire !

Fidélité au Manga : 17/20
Les très grosses lignes sont là et même si on regrette la disparition de quelques combats mythiques, le spectacle est tout de même assuré avec d'autres gros combats et la trame générale est très bien respectée et bien adaptée au format.

2. MUSIQUES

P'tet là ou le bat blesse un peu, en toute logique les magnifiques compositions orchestrales de Seiji Yokoyama, qui avait réalisé les chefs d'oeuvre que sont les musiques de l'Anime, n'est pas là pour signer la bande son, remplacé par Yoshihiro Ike qui signe une soundtrack de bonne qualité et qui s'adapte bien au film, mais qui parait un peu pâle et fade par rapport aux musiques de Yokoyama. Mais bon, j'suis surement pas très objectif en disant ça, étant un immense fan du travail de ce monsieur, je n'arrive pas à concevoir Saint Seiya sans ses compositions.

Note globale : 13/20.
Des musiques de bonne qualité, qui passeront sans problème, mais rien de bien marquant et aussi grandiose que les musiques de Yokoyama. Aucune trace de Pegasus Fantasy aussi, dommage....

3. GRAPHISMES, DA & CG

La question était sur toutes les bouches (ou les claviers) après les premières images et le rendu global du film. Il y avait du beau comme du moche, illustration :





Globalement le film est vraiment magnifique, à part ce passage du pillier que j'ai vraiment trouvé dégueulasse graphiquement. L’esthétique du film ne se veut pas réaliste mais plutôt semi-réaliste avec des textures de peau lisses malgré des armures et des décors très détaillés (on sent à peine Bandai qui se frotte les mains avec les futurs Myth Cloth !), cette plastique permet également une bonne intégration de l'humour shonen dont je parlais plus haut.

Petite originalité du film par rapport au Manga/anime :
Les armures et Les yeux des personnages s'illuminent lorsqu'ils brûlent leur cosmo pour un rendu qui accentue le côté 'cartoon" mais dont l'effet est très sympathique bien que l'effet soit parfois un peu trop excessif au niveau des yeux des personnages. Mais bon, perso j'aime bien, surtout sur Saga !



La façon dont le cosmo est expulsé lors d'une attaque est différente aussi. Le cosmo se matérialise sous la forme de celui qui l'enflamme pour ensuite exploser et se diriger vers la victime. L'effet est, encore une fois, très joli à regarder.



Note Globale : 17/20
A part quelques trucs ici et là à peine perceptibles et cette goddamn colonne de lumière toute laide, le film est techniquement sublime à regarder. On notera quand même l'abus clair et net du lens flare (vous savez, ces traces de lumière à la Michael Bay sur l'objectif) et de surbrillance à certains moments ce qui a tendance à gâcher le rendu final surtout lorsqu'un Gold Saint est sur l'image, mais ça reste magnifique et votre rétine sera très probablement charmée parce qu'elle va se manger.

4. LES PERSONNAGES

La partie la plus focking importante !



1. Pegasus Seiya
Encore plus insupportable que dans l'anime original. Beaucoup moins de "Saori-saaaaaaaaannn !!!!!!!" mais beaucoup plus de clowneries, le boulet du groupe qui gesticule dans tous les sens. De ce fait, assez proche du Seiya original, mais son comique de gestuelle excessif et pas drôle fait tâche. Trop shonen pour le coup, saoûlant !
Note globale : 8/20



2. Dragon Shiryu
Le même que dans le manga/anime : Un sens de l'honneur extrêmement aiguisé, n'hésite pas a se foutre à poil pour montrer qu'en fait, il est plus fort comme ça. On lui a quand même rajouté un p'tit poil d'humour (Running gag sur le fait qu'il porte en permanence sa cloth).
Dommage que l'absence de Shunrai dans le film rende sa colère moins symbolique et forte de sens lors de son combat contre Deathmask, mais Shiryu reste Shiryu. Le Bronze le plus badass avec Ikki !
Note globale : 17/20



3. Cygnus Hyoga
Pas une seule mention de sa mère et de son probable complexe d'Oedipe et putain, tant mieux !
Hyoga apparait comme étant le mec discret, ice cold et cool. Toujours aussi fan de Camus, leur lien a été sauvegardé et leur combat de toute beauté dans le temple du verseau ! Mis a part ça, son rôle est assez insipide le reste du film
Note globale : 13/20



4. Andromeda Shun
Quel dommage ! Shun, dans le manga, était d'apparence le gros faiblard de l'équipe qui cachait en réalité un mec surpuissant qui pouvait surclasser un Gold Saint. Cela n'a pas été preservé et bien souvent, Shun se contente du simple job defensif et les 20 secondes d'apparition d'Aphrodite n'ont pas aidé a lui donner un combat ou il pouvait montrer la pleine mesure de sa force. Le seul moment ou on l'entend plus qu'à un autre, c'est pour sortir le discours de determination casual du héros shonen. Du gâchis...
Note globale : 8/20



5. Phoenix Ikki
Shun est un gâchis, Ikki est le double de ce gâchis. N'attendez pas un combat ou Ikki montre sa force, parce qu'à part péter un Saint tout faible et se faire péter la tronche par un Gold ensuite, il n'y aura rien d'autre à mentionner à son actif. Aucune trace du Ikki dark, sombre, au coeur tourmenté mais immensément puissant. Rôle tapisserie.
Note globale : 5/20



6. Aries Mu
Mû conserve son rôle original, celui qui guide les Bronze dans leur périple. On notera la beauté infinie de son Crystal Wall. Son design n'est pas sans rappeler celui de Sage de Lost Canvas, belle référence donc !
Note Globale : 15/20



7. Taurus Aldébaran
Premier véritable défi pour Seiya et ses potes lors de la montée du sanctuaire, Aldébaran a été grâce a ce fait très bien exploité et ses capacités bien mises en avant. Un Great Horn de toute beauté et une armure splendide, on a évidemment eu le droit au tranchage de corne qui laisse la voie libre aux Bronzes. On change pas une tactique qui gagne, même en 20 ans.
Note globale : 17/20



8. Cancer Deathmask
Les scénaristes étaient probablement sous acide lorsqu'ils ont imaginé ce que serait la présentation de Deathmask.
Le film exploite de manière totalement loufoque les visages qui tapissent les murs de la maison du cancer pour réaliser une sorte de comédie musicale ou Deathmask pousse la chansonnette en compagnie des visages de sa maison pour un effet comique (un peu noir quand même) qui soit vous fera dire "WTF qu'est ce qu'ils ont fumé" ou que vous haïrez purement et simplement. Deathmask ne se prend même plus au sérieux mais reste le gros enfoiré de service comme le démontre son combat contre Shiryu. Nope, Kurumada n'aime toujours pas le signe du cancer, mais ce n'est rien à côté d'Aphrodite, nous y viendrons...
Note globale : 16/20 si vous adherez au trip comédie
9/20 si vous n'adherez pas



9. Leo Aiolia
Le mieux exploité des Gold Saints, il apparait au tout début du film et a droit a son combat ou il martyrise Seiya. Badass, puissant, le Saint du Lion étale sa technique et son élégance, mais également sa brutalité car comme dit plus haut, le Aiolia possédé est aussi de retour dans Legend of Sanctuary, pour notre plus grand plaisir !
Note globale : 17/20



10. Virgo Shaka
Une grosse déception car on ne le voit jamais à l'oeuvre. Contrairement au manga, il voit clair dans l'imposture de Saga et se place en leader clairvoyant lors de la petite séquence d'action des Gold Saint, mais on ne le voit jamais réellement sa puissance, sauf au moment ou il ouvre les yeux pour casser l'hypnose d'Aiolia. On se dit que 10 minutes de film en plus pour organiser un petit combat entre lui et Ikki n'aurait pas été du luxe pour mettre en avant deux des persos les plus géniaux du Manga.... Dommage !!
Petit bémol supplémentaire : Son armure vraiment pas top, en deçà des autres. Trop imposante et brouillonne.
Note Globale : 8/20



11. Scorpio Milo
Milo a en fait un vagin, mais n'a pas changé de nom pour "Mila". Grosse surprise donc, aucune idée de pourquoi Milo est devenu une femme (Vaginoplastie suite à un p'tit tour au Brésil après la Coupe du Monde ?), toujours est-il qu'elle est plutot bien exploitée et sa puissance clairement démontrée. Badass, immensément belle et dangereuse, elle fait une belle équipe avec Shura du Capricorne. Ensemble ils s'amusent a martyriser les Bronze, Mila (ou Milo, comme vous voulez) mettra même Seiya au tapis.
Note globale : 15/20



12. Sagittarius Aiolos
Le frère d'Aiolia possède exactement le même rôle que dans l'Anime : Celui du guide spirituel des Bronze, un combattant valeureux et modèle qui a sacrifié sa vie pour Athena avant que ça devienne mainstream. Pas hipster pour autant, il lèguera aux bronzes son message habituel juste après le bip sonore et prêtera son armure à Seiya le temps de démonter le boss final.
Note globale : 18/20 (parfait dans son rôle)



13. Capricorn Shura
Toujours le mec sans aucune pitié de base mais s'astique beaucoup moins l'Excalibur que dans l'Anime. Tant mieux d'un côté mais finalement on a même pas le droit a un petit "Ekusukalibaaaaa !!!" crié, tant pis. Grosse, grosse mention badass au moment ou il pourfend la statue géante de pierre à la taille. Très, très impressionant. Forme une belle équipe de tueurs au sang froid avec Milo du Scorpion avec qui il s'amuse a déboîter Ikki et Shun.
Note globale : 15/20



14. Aquarius Camus
Tout ce qui change avec Camus du manga au film, c'est uniquement l'apparence. Le même type badass, sang froid permanent, plein de maitrise, dommage qu'on le voit aussi peu et qu'il finit par mourir de la main de Hyoga ce qui le rend anecdotique au final. Pas juste un punching ball pour le blondinet mais.... presque.
Note globale : 11/20 (Fidèle mais trop peu de temps d'image)



15. Pisces Aphrodite

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!
Note Globale : HAHAHAHAHA/20

....
....

Non, sérieusement, Kurumada a une haine féroce du saint des Poissons. J'ai compté : En tout et pour tout, 23 SECONDES DE TEMPS D'IMAGE DONT 6 EN ETANT MORT, pitoyablement one-shoté par l'Another Dimension de Saga, j'en ai ri, mais ri !!
C'est pourtant terriblement dommage, son design était franchement magnifique, j'ai limite de la peine pour le pauvre type qui a du passer des heures entières sur son modèle 3D, tout ça pour ça...
Aphrodite est tellement, tellement anecdotique, que même Tatsumi (le chauffeur de Saori) a plus d'importance et laisse un souvenir plus marquant ! Plus dégradant que ça, y'a pas... L'humiliation ultime pour le Saint des Poissons. Un petit point accordé quand même pour l'armure qui avait l'air très belle, enfin du peu qu'on l'ait vue.
Note globale : 1/20 (Hahaha....)



16. Gemini Saga
Le voilà ! Le personnage que je préfère ! Grand fan de Saga que je suis, j'avais hâte de voir son rendu, sa Galaxian Explosion, sa personnalité... J'ai pas été déçu, Saga est Saga, bien qu'il paraisse plus rageux et arrogant que dans le manga original ou il se veut un peu plus hautain. A savoir que, comme dans le manga (et non l'anime !) son mauvais côté est représenté par des cheveux noirs et des yeux rouges, qui alliés a son armure à moitié or à moitié surplis (belle référence encore une fois), rend de toute beauté et lui donne un charisme fou. Extrêmement puissant, encore plus machiavélique et sombre que d'ordinaire, Saga ne rechigne pas sur TOUS LES MOYENS possibles et inimaginables de tuer Athena et ses Saints, jusqu'a prendre la forme d'un monstre terrible qui détruit quasi la totalité du sanctuaire. Il termine par une rédemption toute somme discrète envers sa déesse, qui atteste du bon fond qui subsiste tout de même en lui. Peut être qu'on aurait aimé voir plus de conflit entre son bon et son mauvais côté mais bon... Du grand Saga quand même !
Note globale : 17/20



17. Saori Kido/Athena
Le plus gros plaisir que m'a fait cette Athena c'est de ne pas avoir la voix toute aigue et insupportable de lycéenne d'anime japonaise. Un peu (beaucoup) dépassée par les événements, Saori assume peu a peu son rôle d'Athena et constitue un vrai renfort de poids pour les bronzes qu'elle soigne à tour de bras malgré son triste état, atteint au coeur par la flèche qui lui arrache petit a petit son cosmo. Sa bonté naturelle est bien présente, pas cruche, un peu perdue au début, elle s'affirme tout doucement et la flèche qu'elle décoche en compagnie de Seiya est de toute beauté.
Un design superbissime et un personnage féminin discret mais quand même efficace, j'ai beaucoup aimé cette Athena là avec son grain dans la voix qui lui donne ce côté mature ! En plus, elle se fait même pas capturer ! Une Athena parfaite, j'vous dis...
Note globale : 17/20

5. CONCLUSION



Fiou, c'était long !

Pas exempt de défauts, en témoigne l'abus d'effets graphiques ou parfois les angles de caméras un peu brouillons, pas non plus toujours fidèle à la trame originale de l'arc Sanctuaire ou ne rendant pas forcément justice à tous les persos (Shaka, Ikki, Shun oubliés), Saint Seiya - Legend of Sanctuary n'en reste pas moins un bon film qui remplit parfaitement son office : beau, avec du spectacle, des combats, et dans lequel on ne peinera absolument pas à retrouver la patte et l'ambiance Saint Seiya dans un visuel plus fantasque et grandiose que l'anime des années 80. Une réinterprétation de l'oeuvre par l'auteur himself dans lequel on se laisse plonger avec plaisir pour retrouver nos persos favoris (et tant pis pour les fans du signe du cancer et des poissons).
Pour les contraintes que le format film impose, Legend of Sanctuary est un très bon divertissement, qui saura tenir le fan de Saint Seiya qui est en vous, ne manque pas de moments de gloire et de combats intenses, ainsi que de scènes à la direction artistique impressionnante. Sans être exceptionnel, le film s'inscrit parfaitement dans l'univers Saint Seiya dans lequel on se replonge toujours avec un immense plaisir, en chantant une chanson bien haut, c'est la chanson des héros. (Pardon)

NOTE FINALE : 15/20. Un bon film, divertissant, qui sent le Saint Seiya !

En attendant la sortie en salles de la version française le 25 Février à laquelle j'irai sans aucun doute, faites brûler votre cosmo !

Et vous ? Avez-vous vu Legend of Sanctuary ?
Si c'est pas le cas, content de vous êtes spoilé la tronche comme jamais ?
Qu'en avez-vous pensé ? Vos tops, vos flops ? Content de Shiryu à poil ?

Au passage n'hésitez pas à me suivre sur Twitter : @CJ10_

A vous les studios !