Mon aventure
Tales of a démarré en 2008 lorsque
Tales of Vesperia est sorti dans nos contrées. Et autant dire… J’avais été charmée à l’époque (et pas qu’à cause de son héros). Presque dix ans plus tard, je le considère toujours comme l’un des meilleurs RPG auxquels j’ai pu jouer. J’ai ensuite pu jouer à divers
Tales of (
Xillia,
Graces f,
VS, etc…), mais je n’avais jamais eu l’occasion de jouer à l’opus considéré par beaucoup comme le “meilleur de la licence”. Mais est-il meilleur que
Vesperia pour moi ? Réponse plus bas.
[ Avant toute chose, je tiens à préciser que je joue en full english, qu’elle que soit la console, donc je ne vais faire que de la traduction pour les termes du jeu employés, je suis donc désolée si les mots ne sont pas ceux utilisés dans la version française. ]
Donc, de quoi parle
Tales of Symphonia ? Alors très brièvement, pour ceux qui n’auraient toujours pas joué au célèbre jeu de
Namco Bandai, il conte l’aventure de trois amis,
Lloyd Irving,
Genis Sage et
Colette Brunel, vivant dans leur village,
Iselia.
Colette est une Élue, elle doit parcourir le monde afin de “régénérer le monde”. Pour ce faire, elle doit libérer des sceaux qui lui permettront de devenir un ange et donc de sauver le monde d’une fin certaine. Mais évidemment, vous vous en doutez, les choses ne vont pas se dérouler comme prévues. Ou plutôt, si, justement, pour une fois elles vont se dérouler comme prévues, mais elles vont apporter tout un lot de surprises.
Autant, d’un premier abord, le jeu peut se révéler enfantin, en réalité, il est bien plus mature qu’il n’y paraît, on ressent de la pitié pour certains personnages notamment. Le monde dans lequel nos héros vivent est cruel, et à bien des moments il ne cesse de nous de le rappeler. Pour la première fois depuis
Vesperia, j’ai réussi à m’attacher à l’intégralité des personnages de notre équipe. Pas une seule fois j’en ai considéré un comme “mauvais”, pour moi ils ont tous leur place dans l’histoire avec leur lot de révélations et bien entendu leurs secrets. J’ai toutefois mes petits préférés, à savoir
Zelos et
Kratos, deux personnages aux caractères totalement opposés. Donc ce côté-là m’a beaucoup plu, je ne m’attendais vraiment pas à apprécier les personnages, les récents
Tales of m’avaient habituée à en haïr plus d’un ! Même si l’aventure reste assez sombre,
Symphonia n’en reste pas un titre avec un humour assez présent, et autant dans certains jeux l’humour peut paraître lourd, là, je l’ai trouvé parfaitement dosé.
Ceci dit, bien que le scénario et les personnages soient très sympathiques, je regrette le fait que l’histoire mette autant de temps à démarrer. Il faudra compter une bonne dizaine, voire quinzaine d’heures pour qu’on comprenne réellement quels sont les enjeux de notre périple. Et rien que pour ça, je préfère tout de même
Vesperia.
Après côté gameplay, qu’est-ce que ça donne ? Je n’en attendais pas grand chose, je sais à quoi m’attendre lorsque je joue à un
Tales of, je n’ai jamais eu à me plaindre des combats. C’est dynamique, jouissif, peut-être un peu barbant lorsque ça s’étend en longueur, mais je n’ai rien à redire là-dessus. À part peut-être le fait que j’ai trouvé que seul
Lloyd était jouable (les autres personnages, notamment
Raine sont injouables) et que certains boss manquent cruellement de badassitude, si je peux me permettre d’employer ce terme. D’ailleurs, le combat final était assez décevant.
En revanche, si les combats sont satisfaisants, certaines parties du jeu sont très ennuyantes. J’apprécie beaucoup les énigmes, les puzzles, etc…, mais certains donjons en abusent à un point où ça en devenait ridicule. C’est dommage parce que la plupart des donjons ont un excellent level-design, et moi qui aime explorer, eh beh, toutes ces phases d’énigmes inutiles ne m’ont pas donné envie d’aller explorer.
Le jeu en lui-même a une très bonne durée de vie, ça faisait longtemps que je n’avais pas joué à un jeu aussi long, ça m’a fait plaisir. En ligne droite, il m’aura fallu exactement 56 heures pour en voir le bout, et sachez que le dernier RPG auquel j’ai joué ne m’en a demandé que 23 (coucou Final Fantasy XV). Donc autant dire… Ca fait du bien ! Le jeu est totalement ouvert, on peut faire à peu près tout ce qu’on veut à n’importe quel moment.
La mouture
PS3 propose les doublages anglais et japonais. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre que ce soit l’un ou l’autre, et étant donné que je suis une pure fada de la langue anglaise, il me semble évident d’avoir choisi de jouer dans la langue de Shakespeare (même si les
Tales of possèdent des doublages anglaises plutôt douteux…). Et là, bim, surprise: les saynètes, discussions emblématiques de la saga, ne sont pas doublées en anglais. Alors vous me direz, « ce ne sont que des discussions, on s’en fout », sauf que non, du coup, ça donne un rendu extrêmement vide. On voit les expressions des personnages, les textes avancer… tout ça en silence (bon, il y a la musique derrière d’accord, mais ça ne remplace pas un doublage).
Après, du côté des doublages en eux-mêmes, pour une fois, je n’ai rien à dire, il est de qualité. J’ai essayé de jouer en VO, mais les voix japonaises de certains personnages (
Colette notamment) me hérissaient le poil.
Donc au final, ce que je pense de
Tales of Symphonia ? Je comprends pourquoi il est considéré comme le meilleur
Tales of sorti à ce jour. Le jeu contient des personnages vraiment intéressants, tous différents les uns des autres, avec leur propre passé, leurs propres interrogations, et on s’attache rapidement à eux. Le scénario nous réserve un bon nombre de surprises, énormément de révélations aussi, ce qui ne me déplut absolument pas. Malheureusement, le fait que le jeu mette autant de temps à démarrer est regrettable, tout comme l’absence d’un boss final digne de ce nom et certains donjons dont on aurait pu se passer. Cela dit, il n’a certes pas détrôné
Vesperia, mais il est facilement l’un des meilleurs RPG auxquels j’ai joué, et je le recommande à tous les fans du genre… voire même à tous les joueurs.
Test rédigé par @Ayasaibara