Luigi plus fort que Mario ?

Airtight Games casse la concurrence.

Et si la next-gen n'était pas si belle que ça ? C'est en tout cas ce que soutient Airtight Games, actuellement à l'œuvre sur l'original Murdered: Soul Suspect. Le jeu d'enquête qui tournera sur l'Unreal Engine 3 à sa sortie en 2014 a surpris tout le monde en étant annoncé sur consoles actuelles, mais Matthew Bruner, vice-président du studio, a tenu à s'expliquer sur ce choix imposé, qui finalement lui convient très bien.

"Ce n'est pas vraiment la volontè du développeur de choisir la plateforme pour laquelle il développe. Mais pour être honnête avec vous, beaucoup de jeux qui sortent à la fin du cycle de vie d'une console ont vraiment appris à utiliser le système, comment utiliser le code pour maximiser ce que vous avez sous la main.
Je pense que, de beaucoup de manières, nos jeux de fin de cycle ont l'air plus beaux que beaucoup de jeux qui sortiront en premier sur les consoles next-gen."

Voilà un beau pavé jeté dans la marre, et non sans raison. Avec sa motion capture immersive et ses nombreuses qualités graphiques, le titre n'a en effet pas à pâlir devant des productions PS4 et Xbox One comme The Crew et Thief, que nous avons vu tourner à l'E3 2013, et qui n'étaient pas plus beaux que le titre de M. Bruner.

Les rumeurs et dates diverses continuent de faire couler de l’encre sur le net et c’est aujourd’hui au tour de Mediamarkt de s’y coller après The Sun qui annonçait qu’elle sortirait le 21 novembre.

Cette fois Mediamarkt, Chaine de magasin d’électroniques plus connu en Allemagne et Pays-Bas, qui balance comme date de sortie pour la console de Sony sortira le 13 novembre 2013 !



Une date proche de la sortie de la PS2 et PS3 puisque les deux consoles de chez Sony étaient sorties dans ce créneau du mois de Novembre.

Plus qu’à attendre une date de sortie officielle de la part de Sony pour confirmer tout ça ou non.

Le géant américain donne des explications.

Hier, comme beaucoup de joueurs l'espéraient, Microsoft a revu et corrigé sa politique quant aux DRM. Ces derniers ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Après la question des DRM, venait aussi celle du prix qui peut rester en travers de la gorge de certains joueurs. La Xbox One sera vendue à 499 € tandis que sa grande rivale, la PS4, sera proposée à 399 €

Mais qu'est-ce qui peut justifier un tel écart de 100 € ? Kinect 2, la caméra à reconnaissance de mouvement de la firme de Redmond, est incluse avec la console, ce qui explique donc une augmentation de prix. Mais est-ce que Kinect 2 est si important pour la console de Microsoft ? Marc Whitten, le Chief product officer de Xbox, éclaire nos lanternes :

"Nous croyons vraiment profondément en la valeur ajoutée que nous apportons (NDLR : avec Kinect 2). Pas seulement pour le jour du lancement, ce que nous pensons pouvoir faire va être incroyable avec des jeux exceptionnels et des expériences de divertissement inédites, mais nous croyons aussi en ce que l'architecture de la console peut offrir sur le long terme. Nous pensons que notre prix est le bon."

Cependant, tout le monde n'a pas autant d'argent à mettre dans une console. Certains joueurs espèrent un bundle moins cher contenant la Xbox One sans Kinect 2. M. Whitten répond que cela n'est malheureusement pas possible :

"Nous croyons toujours totalement en Kinect. C'est un élément essentiel de l'architecture. Franchement, c'est réellement crucial que vous l'abordiez comme quelque chose qui est toujours là, telle une partie de la plateforme. Donc les créateurs de jeux et d'expérience savent qu'ils peuvent compter dessus, et vous, les utilisateurs, qu'il y a toujours une expérience conséquente. C'est pour cela que ce n'est pas juste un accessoire."

En rendant obligatoire la caméra à reconnaissance de mouvements, les développeurs pourront penser et créer de nouvelles manières d'utiliser la nouvelle mouture de Kinect dans les jeux à venir.

d'avoir supprimé les restrictions

♫ Si tu as la joie au cœur, tape des mains ! ♫

Depuis plusieurs heures, la Toile ne parle que de la Xbox One. Après l’annonce de cette dernière au XboxReveal du 21 mai dernier, elle faisait déjà beaucoup parler d’elle, en bien, mais aussi et surtout en mal. Une fois que les DRM et la connexion obligatoire ont été officialisés le 6 juin, il n’y en avait encore que pour elle. La conférence pré-E3 de Sony le 10 juin n’a rien arrangé aux choses, puisque le concurrent de Microsoft a su appuyer là où ça fait mal afin de rallier les joueurs Xbox à leur cause et les inciter à acheter la PS4. Critiques, incompréhension, consternation et troll, la communauté est très active depuis un mois. Au final, la guerre next-gen a beaucoup fait de buzz, sur les sites, mais encore plus sur les réseaux sociaux.

Mais voilà, comme prévu, la politique annoncée par Microsoft n’était pas définitive et la firme avait elle-même annoncé être à l’écoute des joueurs. Aujourd’hui, nous pouvons le dire, nous avons été entendus et notre détermination a payé. En effet, Microsoft a décidé de prendre un virage à 180 degrés en supprimant toutes les restrictions de sa console. La Xbox One pourra lira les jeux d’occasion sans limitations, n’aura pas besoin de connexion en ligne pour jouer et ne sera pas zonée.

En revanche, ce revirement a aussi des inconvénients, puisque quelques options intéressantes ont dû être supprimées. Fini de jouer sans avoir à insérer le jeu dans le lecteur et fini le partage des jeux à 10. Il faudra encore se la jouer classique en prêtant simplement le disque à un ami, comme Sony nous l’a si bien expliqué dans une vidéo.

Ce revirement a tout de même ravi beaucoup de monde, et pas seulement du côté les joueurs. À la suite à cette annonce, un représentant de Gamestop a donné son avis, et celui-ci est très satisfait de cette nouvelle. Il va même jusqu'à féliciter Microsoft de s’être rétracté.

"C’est une excellente nouvelle pour les joueurs et nous applaudissons Microsoft d’avoir compris les consommateurs et l’importance du marché de l’occasion."

A prendre avec de grosses pincettes, sur Tweeter il semblerait que cette Nuit, Microsoft, va annoncer la suppression du DRM et de la connexion toutes les 24H !

source : http://www.whathifi.com/news/microsoft-to-back-track-on-xbox-one-games-drm-and-always-online

Jouer sans attendre, la véritable solution au tout-numérique ?

Le monde ultra-connecté dans lequel nous vivons aujourd'hui est souvent perçu comme celui de l'instantanée. Avec Internet, les informations viennent à nous plus rapidement, sans besoin d'attendre. Paradoxalement, cette notion d'instantanéité ne se retrouve pas forcément dans le domaine du jeu vidéo. Avec des contenus de plus en plus lourds (parfois quelques dizaines de Go pour un seul jeu) et des connexions internet en Europe qui ne suivent pas, il est aujourd'hui encore plus rapide d'aller acheter un jeu en magasin que sur le PlayStation Store. En effet, pour les moins bien lotis, il faut parfois atteindre une dizaine d'heures pour acquérir certains titres. Un temps trop long pour certains, qui préfèrent prendre le soin de se déplacer pour obtenir une version boîte du jeu.

Avec la nouvelle génération de consoles, Microsoft et Sony ont tous les deux mis l'accent sur le contenu dématérialisé. Et pour convertir les plus réticents au contenu numérique, Sony a décidé d'innover avec sa technologie PlayGo. Celle-ci permettra de commencer un jeu avant même la fin de son téléchargement. Pour John Koller, vice-président de la branche marketing chez Sony, c'est par cette innovation que passe la solution au tout-numérique.

John Koller n'hésite pas à comparer la situation avec celle sur plateformes mobiles, où les jeux sont généralement beaucoup moins lourds :

"Quand vous jouez à un jeu sur tablette ou smartphone, vous n'avez peut-être pas l'expérience riche et immersive des jeux sur consoles, mais vous avez accès immédiatement au contenu. Il n'y a pas beaucoup d'attente. Nous avons travaillé sur cela.
Lorsque nous parlions aux joueurs qui disaient "J'adore les consoles de jeux, mais les tablettes et les smartphones prennent déjà de mon temps", nous avons compris que nous devions résoudre ce problème. C'est comme ça que PlayGo est né. Nous nous sommes dit que nous devions rendre plus accessible le contenu numérique, de telle façon que les gens n'aient pas à attendre. Des solutions comme PlayGo et Gaikai vont rendre les choses plus faciles au quotidien."
John Koller

Pour vous, que vont changer PlayGo et Gaikai dans votre approche du numérique ? De tels services vous inciteront-ils à acheter plus en ligne ? N'hésitez pas à donner votre avis sur le sujet dans les commentaires de cet article.

Développement, qualité, attentes, le tout revu et expliqué par Pete Hines.

S'il est bien un jeu pour lequel les informations passées ont porté à la confusion la plus totale, c'est Prey 2. C'est pourquoi Pete Hines, le vice-président de Bethesda, sort de son silence et explique l'absence de réelle communication. M. Hines s'est confié à nos confrères d'IGN et parle de la qualité du titre, des attentes de la société [Bethesda] et des rumeurs ayant affolé la Toile ces dernières semaines.

M. Hines explique en premier lieu que Prey 2 existe bel et bien :

"Oui, le titre existe, je vous le confirme, il est en développement chez Human Head, cependant le résultat proposé ne correspondait pas aux normes de qualité d'une société telle que Bethesda.
Nous avons dès lors expliqué concrètement à l'équipe de développement quelles étaient nos attentes, point par point, nous y avons investi beaucoup de temps et d'argent.
Dès que toutes les modifications demandées seront appliquées, je pourrai alors communiquer officiellement au sujet de l'annonce de Prey 2, mais le faire avant c'est inconcevable, nous n'allons pas sortir un produit qui ne nous correspond pas."

Pete Hines en vient alors à s'exprimer sur les différentes rumeurs et fuites :

"Nous avons de très bons rapports avec Human Head, Chris Rhinehart et moi-même sommes devenus des amis. Il n'y a donc aucun fondement sur les rumeurs concernant les relations supposées tendues entre Bethesda et Human Head. Je le répète volontiers, lorsque le produit sera "bon", nous en parlerons officiellement."

Conclut-il.

Il ne s'agit là que d'une explication à demi-mot, puisque ni les rumeurs d'un développement par Arkane Studios (Dishonored), ni l'arrêt total du développent n'ont été abordés.

Prey 2 existerait bel et bien, et verra le jour, mais uniquement lorsque l'éditeur américain le jugera nécessaire...

Il se pourrait bien que les utilisateurs de Steam (et ils sont nombreux) puissent prochainement partager leurs jeux voire l'intégralité de leur ludothèque avec un ami. C'est en tout cas ce que laisse entendre un "bout" de code...

L'information nous vient d'un sujet sur le célèbre forum NeoGAF, où l'on peut découvrir ces quelques lignes de codes tirées de la dernière version bêta de Steam. Jugez par vous-même :

“SteamUI_JoinDialog_SharedLicense_Title” “Shared game library”

“SteamUI_JoinDialog_SharedLicenseLocked_OwnerText” “Just so you know, your games are currently in use by %borrower%. Playing now will send %borrower% a notice that it’s time to quit.”

“SteamUI_JoinDialog_SharedLicenseLocked_BorrowerText” “This shared game is currently unavailable. Please try again later or buy this game for your own library.”

Ces quelques morceaux de phrases absconses pour le commun des mortels, laissent en effet penser qu'un joueur pourra partager un jeu (voire toute sa ludothèque). De plus, un message d'avertissement pourrait alors apparaître lorsqu'un joueur est déjà en train de jouer à un titre, afin de restreindre l'utilisation des jeux à une personne à la fois.

Il reste désormais à savoir quand tout cela sera officialisé et disponible...

Les rumeurs s’enchainent pour les consoles Next-Gen : la Xbox One sortira courant Novembre (la date demeure assez floue à l'heure actuelle). Quant à la Playstation 4, Sony nous a simplement gratifié d'un gros "Holiday 2013", soit les vacances de fin d'année (et la période de Noël).

Nouvel indice aujourd'hui, laissé par le magazine The Sun ; une date vient de paraitre pour la PS4, listant la machine pour une sortie le 26 Novembre prochain :

Pas d'inquiétudes...

Selon Dan Greenawalt, dirigeant de Turn 10, studio de développement à l'origine de Forza Motorsport 5, les fans n'ont pas à s'inquiéter au sujet du système de DRM de la Xbox One. En effet, c'est lors d'une entrevue avec le site VideoGamer qu'il a expliqué que le nouveau jeu de course du studio ne serait pas négativement impacté par les restrictions imposées par Microsoft. C'est justement lorsqu'il lui a été demandé s'il pensait que les DRM pouvaient être un obstacle à Forza Motorsport 5 qu'il a répondu :

"Non, pas vraiment. La communauté est un aspect critique de Forza Motorsport 5, nous avons l'éditeur de livrées avec lequel les gens peuvent peindre leurs voitures, toutes les innovations qui permettent de partager ses travaux de peinture et d'en faire profiter la communauté, puis nous avons des serveurs dédiés et Smartmatch sur Xbox One... La communauté sera si bien servie avec Forza Motorsport 5 que nous en sommes vraiment excités. Celle-ci a toujours été une grande priorité pour nous."

En lisant entre les lignes, vous comprendrez que pour Turn 10, les DRM n'empêcheront pas les fans d'acheter la Xbox One afin de profiter pleinement de Forza Motorsport 5, dernière itération de la simulation automobile exclusive aux consoles de Microsoft.

Conscient de ses errements en matière de communication, le constructeur défend sa stratégie autour de sa Xbox One. Aux joueurs de décider.



Quelques jours après le coup de bambou de PlayStation à son encontre, Microsoft essaie de sortir du marasme dans lequel il s'est enfermé. "Du point de vue des jeux, nous avons fait une très belle présentation, nous avons convaincu les joueurs par nos exclusivités", explique David Dufour, le directeur de Xbox France. Convaincu d'avoir fait une meilleure conférence que son concurrent - et c'est sans doute vrai en ce qui concerne les titres annoncés -, Microsoft est surtout vexé de voir que le débat reste bloqué sur la connexion permanente et le marché de l'occasion. Alors le géant américain persiste et signe : "Nous vivons dans un monde ultra-connecté", la connexion permanente est dans "le sens de l'histoire". Soit, mais la rendre obligatoire ne paraît pas aller dans le sens des joueurs !

Le constructeur de la Xbox One vante pourtant les avantages d'une console connectée en permanence, avec ses mises à jour automatiques et pratiquement invisibles pour l'utilisateur. Un argument que toutes les personnes bloquées devant leur console lancée sans leur accord dans une longue mise à jour apprécieront...

100 euros de plus

Reste l'autre point en débat, le futur marché de l'occasion que l'on prédit difficile sur la Xbox One. "C'est vrai, nous avons besoin de préciser les choses", avoue David Dufour. Il confirme donc que les joueurs pourront revendre les jeux physiques, mais également les jeux dématérialisés. Une avancée indéniable, puisque Microsoft sera en effet le premier à permettre de revendre un produit numérique, mais qui demande davantage de détails sur les conditions de ces opérations.

Sur le prix des consoles, le responsable de Xbox France est plus catégorique. "D'accord, il y a 100 euros de différence, mais maintenant il va falloir comparer et juger sur pièce", souligne le directeur. "Du point de vue des jeux, nous sommes au minimum à égalité, au niveau des services, nous avons pris un temps d'avance avec la Xbox 360", veut croire David Dufour, en rappelant les 300 000 serveurs dédiés à la Xbox One et en ironisant sur le futur PSN de PlayStation payant sur la PS4. Décidément, la pilule a bien du mal à passer. Microsoft nous a en outre confirmé que les services présentés sur la Xbox One, comme le contrôle de la télévision, Skype et le multitâche, seront disponibles en France au lancement de la console. "L'idée, c'est de ne pas sortir de la Xbox One : une fois qu'on l'a allumée, il y a tout à l'intérieur", précise le responsable de Xbox France.

Agacement

Pour Microsoft, la différence de prix se justifie par une qualité de service supérieur, mais aussi par Kinect, intégré directement à sa prochaine console. "100 % de la future base installée de la Xbox One sera équipé de Kinect, et ça change tout pour les développeurs." Effectivement, les studios n'hésiteront plus à utiliser les capacités de l'accessoire de Microsoft, quand tous les utilisateurs de la Xbox One pourront de base se servir de ses commandes vocales pour contrôler leur console. "La caméra de PlayStation sera vendue séparément et coûtera une cinquantaine d'euros. Comme elle n'est pas obligatoire, qui va s'en servir ? Qui va l'intégrer dans le développement des jeux ?" demande David Dufour avec une pointe d'énervement. Le responsable de Microsoft marque un point. Sony, en n'intégrant pas son outil de reconnaissance de mouvement à sa PS4, permet de réduire le prix de sa console, mais prive les studios souhaitant l'utiliser d'une base installée conséquente. "Nous n'avons jamais cessé d'innover sur Xbox 360 en enrichissant de façon permanente le Xbox Live, en sortant Kinect en fin de génération... Aujourd'hui, on poursuit dans cette direction. En regardant la concurrence, j'ai plutôt l'impression que c'est le statu quo. C'est moins je change, plus les gens apprécient", raille David Dufour.

Décidément, chez Microsoft, l'agacement contre la conférence Sony est difficile à cacher. "Quand on innove, on s'expose. Nous savons qu'il va falloir du temps pour faire comprendre ses innovations", explique David Dufour, conscient que la communication de Microsoft n'a pas été optimale depuis quelques semaines. Et ce ne sont pas les dernières déclarations, fort maladroites, de Don Mattrick, l'une des ses têtes pensantes, qui arrangeront les choses. Le vice-président de la section Interactive Entertainment de Microsoft a déclaré : "Nous avons un produit pour les gens qui ne peuvent disposer d'aucune forme de connectivité. C'est la Xbox 360." Bref, Microsoft ne veut pas perdre les clients qui n'ont pas la chance d'être dans le sens de l'histoire !