Très bonne nouvelle pour les amateurs d'animation japonaise puisque Arte va diffuser le film Les enfants loups, Ame et Yuki dans deux semaines, le mercredi 17 décembre à 20H 50 plus exactement. Je vous laisse avec une bande-annonce et la présentation du film par la chaine franco-allemande.




Étudiante à l’université, la douce Hana s’éprend d’un jeune homme solitaire qui lui révèle un secret : il est mi-homme, mi-loup. Confiante et entière, Hana l’aime sous ses deux identités. Bientôt, deux enfants de sang mêlé, une fille, Yuki, et un garçon, Ame, viennent sceller le lien du couple. Mais un jour, l’homme-loup meurt et Hana doit élever seule ses petits, qui se transforment en louveteaux quand cela leur chante.

La belle et les petites bêtes

Touché par la grâce de bout en bout, tant par sa force évocatrice que dans la fluidité de son graphisme, Les enfants loups, Ame et Yuki conte d’abord l’amour absolu d’une femme – variation sur le thème de la belle et la bête – puis d’une jeune mère courage, dont la beauté d’âme irradie le récit. Bien au-delà de la réflexion sur la quête d’identité de deux "bons petits monstres", Mamoru Hosada accompagne son héroïne au cœur noble et sa progéniture avec une tendresse si délicate que l’émotion surgit presque à chaque scène. Car dans cette chronique du quotidien, la poésie enchante avec la même ardeur les travaux domestiques que les facéties animales et les inquiétantes audaces de l’intrépide Yuki et de son timide cadet – un parfum d’enfance si juste qu’il inspire une prégnante mélancolie. Dans ce flamboyant mélo animé, le cinéaste excelle aussi, à l’instar de Hayao Miyazaki, à peindre les saisons et la nature sauvage où règne le maître loup et où l’homme se ressource.

Le pitch : Un film du studio TOEI Animation ('Albator, corsaire de l'espace')

Au commencement, il y avait une Déesse chargée de protéger la Terre, Athéna. Gardienne de l'équilibre, elle fut cachée des Forces du Mal.

Quand sa vie est menacée, Seiya et les Chevaliers de Bronze endossent leurs armures. Ce sont les Protecteurs d'Athéna, les Chevaliers du Zodiaque. Pour sauver leur Déesse et l’avenir de la Terre, ils vont devoir atteindre le Sanctuaire du Grand Pope et y affronter sa légendaire armée des 12 Chevaliers d'Or.

La plus grande bataille des Chevaliers du Zodiaque débute aujourd'hui.


Distributeur: Wild Bunch Distribution

Saint Seiya Tenkai-hen Joso Overture est le cinquième film de la licence Saint Seiya à être sorti au Japon. C'était il y a 10 ans, en février 2004 et depuis ... toujours rien chez nous (à ce sujet Animeland a annoncé il y a un an de cela une sortie à venir sur notre territoire, mais silence radio depuis, la sortie du moindre produit animé de la licence semble être un casse tête sans fin chez nous, nous n'aurons peut être jamais droit à une sortie de Legend of Sanctuary au cinéma, pareil pour le bluray si c'est toujours AB qui coince ... bref ... monde cruel). Pour en revenir au film, le Tenkai hen était censé ouvrir, comme son nom l'indique, le chapitre céleste, la fameuse bataille contre les olympiens qui en aura fait fantasmer plus d'un. Le résultat fut catastrophique financièrement pour la Toei avec un méchant bide à la clef, et Masami Kurumada lui même eu une attaque en découvrant le résultat. Ce dernier, après avoir dessiné un petit prologue et transmis des éléments de scénario à exploiter pour le futur de sa saga, fut complètement écarté de la production, ce qui l'énerva au plus haut point. Le bonhomme renia donc l'histoire et propose actuellement sa propre suite à l'arc Hades en manga avec Next Dimension, dans lequel il reprend des éléments qui lui sont chers et que l'on aperçoit dans le Tenkai hen (Seiya en fauteuil roulant, Toma, Artemis).

Au final, tout ça n'est pas plus mal, Kurumada fait sa suite et la Toei considère toujours son film comme canon donc on y gagne plusieurs visions même si je me demande si ils oseront à nouveau exploiter cette partie et surtout comment vu la fin. Omega se passe de longues années après mais indique qu'Athéna est la dernière déesse sur Terre donc qu'une purge de l'Olympe a bel et bien eu lieu entre temps et, si jamais le futur Soul of Gold est bien une production Toei, l'histoire développée autour des golds pourrait nous amener à leur situation dans le Tenkai.

Au delà du mécontentement de Kurumada à l'époque, le film divise généralement les amateurs de la série car assez jusqu’au-boutiste dans son traitement, plus contemplatif qu'autre chose. Me concernant, je l'adore autant que je le déteste je crois visuellement à tomber, esthétiquement sublime et accompagné de musiques belles à pleurer, j'aime beaucoup l'ambiance et la maturité que dégage l’œuvre mais centré le tout sur la relation Seiya/Saori m'exaspère vraiment. Je trouve ça ridicule et très réducteur quand on prend en compte l'ensemble de la saga, en bref ça me donne envie d'hurler son manque de rythme est aussi pénible arrivé dans la deuxième moitié.

Enfin bon, ça reste un film magnifique que j'espère toujours voire déboulé en bluray chez nous et tout ça pour en venir à ces quelques musiques signées Seiji Yokoyama.