Great Battle Fullblast vient enfin rejoindre ses grands frères Super Famicom. Le jeu est sorti en 2012 sur PSP donc cela fait un bon moment que je souhaitais le prendre mais comme souvent, c’est plus long que prévu
Great Battle qu’est ce que c’est ? Un cross-over entre les séries Ultraman, Kamen Rider et Gundam en mode Super Deformed, le tout prenant différentes formes selon l’épisode (le I était un jeu vu de dessus, le II et III des beat’em all, le IV un jeu action/plateforme à la Rockman et le V reprenait certains de ces éléments et y ajouter des phases de shoot à la Wild Guns). A noter qu’il y eu un VI sur Playstation mais je n’y ai jamais joué.
Pour cet épisode, les trois personnages mis en avant sont Ultraman Mebius, Kamen Rider Decade et le X10A Freedom Gundam mais l’on retrouve également après quelques missions l’habituel trio historique avec Ultraman, Kamen Rider et Gundam RX-78.
Nous avons ici un jeu à l’image du quatrième opus, soit un jeu d’action/plateforme en scrolling horizontal avec quelques subtilités de gameplay propres à chaque personnage (combos/distance de frappe etc.) mais également un système de force/faiblesse à la Fire Emblem. Ainsi Kamen Rider sera efficace contre les Zakus de l’univers Gundam, Ultraman contre les combattants du Shocker de l’univers Kamen Rider et Gundam contre les Kaijus de l’univers Ultraman. Nous avons également des Assist Attack que l’on déclenche avec le joystick de la console et là c’est la fête, tout un tas de personnages des trois univers sont présents et apparaissent quelques secondes pour nous prêter main forte le temps d’un assaut. Des Final Attack sont aussi présentes et mettent en scène notre combattant dans une super attaque animée pour faire le ménage à l’écran et l’on peut bien sur comme toujours avec la série changer de personnage à la volée avec une simple pression sur les gâchettes L et R.
Visuellement la 3D n’a pas le charme de la 2D d’antan mais ça reste agréable et permet de bonnes animations quand on incarne un personnage rapide et nerveux comme Kamen Rider. En bref, un ptit jeu que j’aime beaucoup, à l’image de ses grands frères.
La trilogie du Parrain prend fin ce soir avec la diffusion à 20h 45 sur Arte du Parrain 3ème Partie. Nous avions quitté un Michael Corleone ayant atteint des sommets d’inhumanité dans le film précédent, c'est ici un Al Pacino vieilli et en quête de rédemption que nous retrouvons, tandis que la relève incarnée par Andy Garcia se prépare.
Décembre 2015 à décembre 2016 fut la période anniversaire des 30 ans de Saint Seiya, ce fut donc l’occasion d’accumuler un petit peu de bordel pour moi et c'est maintenant l’heure de revenir avec vous sur une partie de ce qui a pu paraitre pour l'évènement.
L’artbook Precious Artworks, présenté à l’occasion de l’exposition des 30 ans à Akihabara, il compile 400 illustrations tirées du jeu Saint Seiya Cosmo Slottle (iOS/Android).
Sanctuary, un nouvel artbook dédié à Masami Kurumada et Saint Seiya avec sa sympathique section “super rare illustrations” dans laquelle on peut trouver des dessins non présents dans le manga ou non déjà compilés dans d’autres ouvrages mais qui à l’époque figuraient par exemple sur les Une du Jump (avec un Seiya en costume soulevant un verre par exemple).
Les 30 ans de Saint Seiya rimaient aussi avec les 10 ans de Saint Seiya The Lost Canvas. C’est en effet en 2006 que Shiori Teshirogi débutait son récit de guerre sainte au XVIIIème siècle, un double anniversaire fêté par la sortie de cet artbook.
Sorti en fin d’année, le mook Saint Cloth Mythology God Edition. Outre la présentation des figurines des chevaliers d’or en armure divine et dans leur armure classique, nous pouvons retrouver plusieurs illustrations des divers personnages de la série Soul of Gold et même trois designs non définitifs concernant Deathmask, Shura et Saga.
Une page est dédiée à l’annonce d’un nouveau projet autour de la série (SoG) avec des illustrations d’Aldébaran, Aiolia, Saga et Mu en armure divine où chacun porte une arme de la balance mais on ne sait pas encore ce que sera ce projet. Il pourrait s’agir d’une suite animée comme d’un évènement pour les figurines ou de tout autre chose, affaire à suivre donc mais quelque chose se prépare.
Le Figure Oh n°220 (magazine dédié aux figurines de tout bord) parut plus tôt dans l’année faisait la part belle à Saint Seiya avec une rétrospective des différentes œuvres et une galerie de dessins très fournie reprenant l'intégralité des personnages (dont un inédit d’Apollon, antagoniste du cinquième film).
J’ai fait des scans de ces quelques pages, vous pouvez retrouver les pages Asgard et Poséidon ici et ici / Hadès ici et ici / Films ici / Omega ici et ici
Le Figure Oh n°226 cette fois-ci nous proposait une présentation de toutes les figurines articulées Saint Seiya, des premiers modèles de Saint Cloth Series aux dernières Saint Cloth Myth EX. Autant dire un bon paquet, une pensée aux collectionneurs ^^
La brochure de présentation vendue à l’occasion de l’exposition des 30 ans avec des illustrations inédites de Michi Himeno (Character designer et animatrice de l'animé de 86 et des oav Hadès aux côtés de Shingo Araki).
Le Champion RED daté du mois d'Aout et son supplément Saint Seiya Golden Age. Ce projet collaboratif est une nouvelle scénarisée par Megumu Okada et illustrée par ce dernier ainsi que par Shiori Teshirogi, Chimaki Kuori et Yun Koga (en gros la « team Saint Seiya » puisque respectivement auteurs de Saint Seiya Episode G / Episode G Assassin, The Lost Canvas / The Lost Canvas Chronicles, Saintia Sho, Kurumada Suikoden Hero of Heroes). L'intrigue se situe après l'arc Poséidon et Saori et les cinq bronzes y affrontent la déesse Astrée.
Le dernier Champion RED de l'année (daté de Février 2017) affichait lui aussi Saint Seiya sur sa couverture et était accompagné du calendrier Galaxy Calendar 2017 illustré par Masami Kurumada. Dans le magazine, un nouveau chapitre de Saint Seiya Saintia Sho et, pour mettre fin à l’année de commémoration des 30 ans, l’annonce de l’adaptation animée du manga de Chimaki Kuori par Toei Animation ainsi qu’un chapitre spécial pour Saint Seiya The Lost Canvas avec Doko et Saint Seiya Episode G Assassin avec un Ikki méchamment classe
Petit bonus septième sens, en 2014 Masami Kurumada célébrait ses 40 ans de carrière (le père Kuru sortait en effet en 1974 Sukeban Arashi, son premier manga) et parmi les sorties autour de l’évènement, nous avions eu droit à un nouveau CD de l’auteur (le troisième). Alors non il ne chante pas mais ces CD regroupent les chansons dont il a écrit ou co-écrit les paroles (soit une vingtaine de titres pour Saint Seiya, Fuma no Kojiro, Bt'X et Ring ni Kakero). Deux chansons uniquement cette fois-ci (une seule inédite en réalité puisqu’on y trouve un remix et deux instrumentales) dont une s’appelant Otoko Zaka, soit le nom d’un de ses mangas débuté au début des années 80, abandonné faute de succès et repris en 2014 à l’occasion de ses 40 ans de carrière (il avait également ressuscité Raimei no Zaji à cette occasion et sorti un manga inspiré de sa vie avec le superbe Ai no Jidai). Alors je ne sais pas si les deux chansons ont le manga pour thème mais ce qui est sûr, c’est que la première et la deuxième pistes feraient un ending et un opening magnifiques pour une adaptation animée. Les deux chansons sont chantées par Mayumi Gojo. J’aimerai bien vous les faire partager en intégralité mais je ne trouve rien sur Youtube juste un aperçu en cliquant ici même.
Bonus huitième sens, dans les projets intéressants frappés du sceau des 30 ans que je n’ai pas encore acquis, la compilation double CD Saint Seiya Song Collection avec un dessin inédit de Michi Himeno en cover et le jeu mobile Saint Seiya Galaxy Spirits qui a une super bouille.
En bref une chouette année anniversaire pour cette vielle série avec pas mal de choses et une mise à contribution d'une bonne partie de la sphère Saint Seiya. Bon bien sur j'aurais adoré pouvoir me rendre à l'exposition à Akihabara au Japon (n’hésitez pas à jeter un œil sur mon article consacré à l’évènement), au concert symphonique à Paris, rencontrer Osamu Nabeshima, Yuko Iwasa (réalisateur et character designer sur l’adaptation de The Lost Canvas chez TMS Entertainement), Shiori Teshirogi et Chimaki Kuori à Japan Expo ou encore que l’adaptation de Saintia Sho démarre en fin d'année 2016 mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Bonus Omega, 2017 est cette fois-ci l'année des 40 ans de Ring ni Kakero, premier gros hit de Kurumada dans le Jump et à cette occasion, Toei Animation devrait poursuivre l'adaptation animée de la série avec deux nouvelles fournées d'épisodes. C'est en tout cas ce que rapporte Animeland au détour d'une phrase et d'un article consacré au mangaka, j'espère voir ça !
Vu sur Gamekult, il se jouait hier à Munich un concert de musique de jeux vidéo qu'Arte nous propose de découvrir en streaming sur son site ici même. N'hésitez pas à y jeter un coup d’œil (coup d'oreille ?).
Pixels et musique stridente, le tout sur écran vert, façon Pac-Man ? C’était au siècle dernier... Avec un chiffre d’affaires qui dépasse celui du cinéma, les jeux vidéo sont devenus une forme d’expression artistique à part entière, et comptent des chefs-d’œuvre de dramaturgie, de graphisme, de technique et de divertissement. Et tout comme les films, les jeux vidéo ne peuvent se passer de musique ! Un concert à écouter impérativement, même quand on ne sait pas se servir d’une manette.
Le Münchner Rundfunkorchester interprète sous la direction musicale d’Eckehard Stier les musiques les plus connues du monde des jeux vidéos avec des œuvres de Jonne Valtonen, Nobuo Uematsu et Ari Pulkkine.
Liste des oeuvres :
Jonne Valtonen Fanfare for the Common 8-bit Hero
Chris Huelsbeck Turrican II : Concerto for Laser and Enemies
Le cycle Le Parrain continue ce soir sur Arte avec la diffusion du Parrain 2e Partie à 20h 45. Robert de Niro rejoint le casting et interprète le jeune Vito Corleone après la prestation magistrale de Marlon Brando dans le premier film.