Deuxième sélection de pubs Playstation, l'occasion de retrouver des jeux comme Resident Evil 2, Resident Evil 3, Dino Crisis, Tekken 3, Star Ocean 2 ou encore Final Fantasy VIII.

Malheureusement, impossible pour moi de savoir qui est l'auteur des artworks de ce jeu et c'est bien dommage car cette jaquette japonaise est vraiment sublime et représente tout à fait l'univers du jeu de Capcom. Firebrand / Red Arremer n'est pas un héros au grand cœur mais bien un démon sanguinaire.












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La version occidentale quand à elle est un peu moins réussie à mon sens car trop focalisée sur le personnage de Firebrand / Red Arremer (j'aurais adoré un décor bien lugubre) mais elle mérite tout de même présentation. Nous l'a devons à Julie Bell, une artiste américaine s'illustrant particulièrement dans l'heroic fantasy ou la représentation de super héros américains comme vous pourrez le voir sur ces quelques œuvres.

L'illustration de cette cover est le fruit de Yasushi Suzuki, illustrateur anciennement employé du studio Treasure, ayant travailler sur des softs comme Radiant Silvergun, Ikaruga et bien entendue la série Sin & Punishment. D'ailleurs, au moment de développer le deuxième opus de S&P, Suzuki était passé freelance et ne souhaitait plus vraiment travailler sur un jeu vidéo. C'est suite à la demande de ses anciens collègues qu'il accepta de travailler à nouveau pour ce secteur.












Voici un aperçu de ses autres travaux, sublime tout simplement.






Ikaruga (Treasure, Dreamcast/Gamecube)

Survivre est la qualité première d'un joueur de shoot'em up, qu'il le doive à ses talents naturels, son entraînement chevronné ou quelques astuces de programmation pour ralentir - au moins temporairement - l'afflux de boulettes à l'écran. De Espgaluda à Trouble Witches Neo, quelques titres se sont déjà aventurés sur ce créneau, mais Sine Mora, fruit de la coopération entre les Japonais de Grasshopper et les Hongrois de Digital Reality, semble vouloir pousser le concept encore plus loin.

Officialisé durant la gamescom 2010, le rapprochement entre Grasshopper et Digital Reality prend aujourd'hui les atours d'un shoot'em up 2.5D aussi efficace qu'inattendu. Précisons que si le studio de Suda51 prend en charge la partie audio, tout en donnant sans doute deux ou trois conseils avisés, c'est avant tout à une bande de passionnés hongrois, menée par Theodore Reiker, que l'on doit ce jeu 100% arcade. Une identité revendiquée jusque dans les voix digitalisées, qui fleurent bon les caves humides de Budapest. Le concept : mettre constamment le joueur sous pression en affichant une limite de temps. A chaque grande étape du stage, le joueur dispose d'un capital-temps qu'il pourra bonifier en enchaînant les destructions, genre Time Extend à l'ancienne, à la OutRun. Si un missile ennemi vient à chatouiller notre aéronef d'un peu trop près, le joueur voit non seulement les bonus d'armes s'échapper à l'autre bout de l'écran - classique - mais également sa limite de temps s'égrener de quelques secondes. Une fois arrivé à 0, et à supposer que le joueur n'ait pas récolté une rallonge "Extend" pour dix secondes de répit, rideau. En clair, il faudra prendre des risques, et éviter de camper dans le bord inférieur gauche de l'écran, pour ne pas subir la dure loi du Time Over, abolie depuis 1988 au moins !

Dans cette course contre-la-montre, le pilote dispose heureusement de quelques atouts dans son manche. On retrouve les traditionnelles bombes, genre gros laser surpuissant ou missile têtes chercheuses pour tout balayer et engranger fastoche une vingtaine de secondes si ce n'est plus. A priori de nombreuses combinaisons sont possibles question arsenal. Il y a aussi un bouclier pour épouser quelques tirs un peu trop bien ajustés. Et surtout, le joueur aura le choix en début de partie parmi deux bonus pour manipuler le temps, l'un permettant de le ralentir, l'autre de revenir en arrière, moyennant une jauge affichée à l'écran et une pression sur la gâchette. Malheureusement, cette première démo en deux parties se limitait à la première option, déjà vue dans d'autres titres il est vrai ; on espère que la seconde sera tout aussi bien équilibrée. Apparemment, la mise en place du système serait assez complexe, au point de condamner un éventuel mode coopération, au moins dans un premier temps (des DLC ne sont pas à exclure).








Sine Mora pourra cependant faire valoir d'autres qualités, notamment une esthétique et une fluidité assez appréciables pour une pré-version (ici sur Xbox 360). Cette démo laissait également apprécier des environnements riches et variés, à l'image du second stage, qui débutait par un survol en rase-mottes d'un paysage tropical avant de fondre dans les abysses pour retrouver la trace d'un train-fantôme surarmé, le "Matouschka". Oui, un train au fond de l'océan avec un nom de fille de joie russe. Tout en 2.5D, le jeu de Digital Reality ne lésine pas sur les mouvements de caméra sympathiques et les scrollings inversés, bien souvent au beau milieu d'un combat de boss - en plusieurs parties, c'est plus épique. De ce point de vue, le premier combat contre le "Mega Battleship Scylla" offrait de bonnes sensations, avec de multiples cibles en joue pour ne jamais perdre de vue que le compteur tourne. Les animations plutôt bien déliées et l'esthétique gentiment steampunk laissent également augurer un shoot soigné, avec en prime Akira Yamaoka pour poser son nom et sa patte sur l'ambiance sonore, délicatement angoissante durant la partie sous-marine.

On appréciera également le fait de proposer d'emblée deux modes de jeu, le Story Mode scénarisé et le mode Arcade pour les tatoués. Premier soulagement, il sera possible d'accélérer les cut-scenes dans le premier cas. Et surtout, la difficulté a été pensée pour que tous les handicapés du shoot puissent progresser convenablement avec un minimum d'attention. En revanche, pas la peine d'espérer survivre plus de quarante secondes en mode Arcade sans claquer un crédit, à moins d'avoir programmé le jeu et / ou de faire partie de l'Elite. Pas de cut-scenes, pas de blabla, mais entre les projectiles bonus que lâchent les ennemis détruits, et les rafales beaucoup plus soutenues de ceux qui traînent encore à l'écran, le compteur de temps atteignait bien vite le seuil critique, même s'il s'agissait en théorie du premier niveau. D'ailleurs, le studio promet un classement en arcade "plus complexe" que le simple décompte du score, sans pour autant entrer dans les détails. Bref, il reste une multitude d'éléments à découvrir pour se faire une meilleure idée de ce shoot made in Hongrie d'ici à cet hiver, mais les intentions sont là, et elles sont bonnes.