Film World Studios, la société ayant acquis les droits des deux œuvres, annonce du neuf quant aux adaptations live de Space Pirate Captain Harlock (Albator) et The Galaxy Railways. Nous retrouverons donc pour le premier le réalisateur belge Olivier Van Hoofstadt (Dikkenek, Go Fast) aux commandes et le français Luc Brunschwig au script (auteur de BD, notamment sur le très chouette reboot de Bob Morane, enfin sur les deux premiers tomes puisqu'il a ensuite claquer la porte).
Pour Galaxy Railways, on retrouve encore un français avec à la réalisation Chris Nahon (Le Baiser Mortel du Dragon, L'Empire des Loups, Blood the Last Vampire).
Les européens ont la cote on dirait avec le duo polonais Tomek Baginski / Blazej Dzikowski derrière Saint Seiya et le français Philippe Lacheau sur City Hunter.
En tout cas entre ces deux projets d'adaptations live et la trilogie de films animés par Gainax, l'univers de Leiji Matsumoto n'est pas prêt de disparaitre des écrans.
En hommage à George A. Romero décédé récemment, Arte nous balance son monument de 1968, La Nuit des Morts Vivants / Night of the Living Dead (92 mn) ce soir à 23H 45. Accessible en streaming en cliquant sur le lien source pour celles et ceux qui squattent leur pc, sinon rendez-vous ce soir devant votre tv. Bonne soirée !
ARTE rend hommage au maître de l'horreur George A. Romero, décédé le 16 juillet à l'âge de 77 ans, en diffusant son premier film, "La nuit des morts vivants". Tournée en 1968 avec très peu de moyens, cette oeuvre fascinante va établir les conventions du genre et sera maintes fois copiée et réadaptée.
Chaque année, Barbara et Johnny vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa soeur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara." La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s'approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison. Elle est bientôt rejointe par Ben, un homme qui lui aussi cherche un abri.
Stylistiquement, "La nuit des morts vivants" s'inscrit dans la lignée du cinéma-vérité. Pour des raisons économiques, l'image est en noir et blanc. L'action se déroule dans un décor unique, le son est pris sur le vif, le cadrage serré, la caméra portée à l'épaule. Le montage et la musique sont discrets mais efficaces. Les acteurs miment le souffle de la vie et puisent au fond d'eux-mêmes leurs émotions, comme l'enseignait l'Actor's Studio. George A. Romero exhume une forme devenue banale - le huis clos - en prenant à contre-pied les attentes du spectateur. Il n'y a pas de romance entre Ben et Barbara, pas de plan d'attaque pour combattre les morts vivants revigorés par un nuage de radiations. Ces derniers sont (presque) relégués à l'arrière-plan, tandis que le conflit entre les personnages nourrit l'action. Le mordant du réalisateur de Zombies se dévoile à travers quelques scènes cruelles et ironiques. Réalisé en 1968, le film eut un succès immédiat et fut même présenté quelques années plus tard au Moma (Museum of modern art) de New York. Cette intrigue paranoïaque, épopée horrifique dont le héros principal est un Noir, se faisait l'écho des préoccupations politiques de son temps. Aujourd'hui, le statut des personnages, les morts décervelés et les médias bavards continuent de surprendre et d'intriguer. Romero a établi les conventions d'un genre. Son film, maintes fois copié et réadapté, reste une référence.
Allez hop un petit article "achat" histoire de revenir sur quelques acquisitions pas forcément récentes.
J’ai reçu Shubibinman Zero, jeu Masaya sorti à l’époque uniquement au Japon sur le Sattelaview de la Super Famicom et disponible aujourd’hui en boite grâce à Colombus Circle. Ce que j’en pense ? Et bien rien du tout car ma Snes ne marche plus et j’ai envie de me trancher les veines !!! (une belle snes custom pour jouer aux jeux euro ou jap bordel ) Bref je suis bien deg, va falloir que je réinvestisse, bon j’aurai un nouveau jeu à faire quand ce sera fait, c’est déjà ça :/
Lastman en série animée a conquis je sais quelques personnes ici et voici son OST vinyle. Bien chouette à regarder et à écouter, on retrouve les différentes musiques composées et interprétées par Fred Avril et Philippe Monthaye qui rythmaient la série (non sans dec ?) mais aussi les 2 chansons A Tire-d’Ailes et Moins d’une Minute chantées par Marianne Elise et ça c’est cool.
Le deuxième tome de Dragon Ball Super, bon bah … je trouve ça un peu mieux que le premier mais franchement, c’est encore du gros résumé de la série animée, au moins cette dernière connait quelques fulgurances, ici que dalle, ça déroule sans jamais le moindre soubresaut, la moindre excitation. L’arc Trunks qui commence semble néanmoins partir sur de meilleures bases (même si là encore, l’animée s’en sort mieux je trouve), à voir pour la suite quoi mais je reste sceptique sur la pertinence de ce manga.
Vive la VF
Encore un peu de musique au format CD cette fois-ci avec la quatrième OST de Saint Seiya, celle dédiée au deuxième film, La Guerre des Dieux (le film Asgard quoi). Et oui avec le décès récent de Seiji Yokoyama, je me replonge dans ses compositions et en profite pour compléter ma collection.
J’avais envie d’en faire un article au moment de sa sortie mais la flemme l'a emportée, un hors-série Mad Movies consacré à la saga Alien qui date de Mai dernier. 115 pages à dévorer pour les fans de la série.
C'est une nouvelle fois le cinéma asiatique que met en avant Arte ce soir avec la diffusion de Épouses et Concubines (120 mn), film chinois de Zhang Yimou avec Gong Li. Rendez-vous à 20H 55 devant vos tv où en lien source pour celles et ceux qui opteraient pour le streaming. Bonne soirée !
Les emmurées
"Épouses et concubines" est une œuvre magnifique, tant sur le fond que sur la forme. Comme dans "Le sorgho rouge" et "Ju Dou", Zhang Yimou dénonce les rigidités sociales et prend la défense des femmes, principales victimes d’un pouvoir masculin écrasant. Si Songlian est belle, instruite, volontaire, sa jeunesse et son impétuosité vont se heurter au mur de la tradition féodale. La beauté presque étouffante des décors, des costumes, des lumières semble resserrer encore le piège qui broie la jeune femme. La demeure de maître Chen, comme roidie par le froid et le brouillard, rythmée par des rituels hiératiques, se fait tour à tour forteresse, échiquier et tombeau.
Bonsoir, voici l'annonce du gagnant du concours organisé ce week end et c'est donc Zephon qui remporte la biographie collector de Yoshihisa Kishimoto parue aux éditions Pix'n Love. Bravo à lui et bonne lecture (je le contacterai dans la soirée pour l'envoi) !
Les bonnes réponses au passage étaient :
- Toei Animation concernant le studio ayant réalisé le jeu laserdisc Thunder Storm / Cobra Command.
- Chuck Norris pour l'adversaire que combat Bruce Lee dans La Fureur du Dragon / Way of the Dragon.
- The Warriors / Les Guerriers de la Nuit pour le film qui a inspiré à Kishimoto la refonte graphique de Nekketsu Koha Kunio Kun pour devenir Renegade en occident.
- Final Fight pour le jeu lancé par Capcom qui est venu donné un méchant coup de vieux aux Double Dragon de Technos.
- Arc System Works pour le développeur qui a fait revenir Nekketsu Koha Kunio Kun sur 3DS.