Ni-Oh fut d’abord connu pour être un gros projet cross media entre la société de jeux vidéo Koei et la société cinématographique Kurosawa Production. Annoncé en 2004 sous le nom de code Oni et basé sur un script du célèbre réalisateur Akira Kurosawa (les 7 samouraïs), ce projet devait se décliné sous la forme d’un film, réalisé par Hisao Kurosawa (fils d’Akira Kurosawa) et celle d’un jeu, développait par Koei et produit par Kô Shibusawa, créateur de la série Kessen.
Koei organisa même un casting pour son jeu, à la recherche d’"un héros de type occidental entre 20 et 40 ans, mesurant plus d'1m75 et pesant plus de 70 kgs, ainsi que d’une héroïne âgée de 16 à 22 ans.".
C’est à l’E3 2005 que Koei présente une première vidéo, le jeu est alors renommé Ni-Oh pour l'occasion.
Prévu pour une sortie en 2007 sur ps3, le joueur incarnait un puissant guerrier blond aux yeux bleus, issu d’un père japonais et d’une mère européenne, dans un japon féodal à l’époque Sengoku. Le but étant bien entendu de buter des ennemis par paquet de dix, à l'instar d'un Dynasty Warriors.
Cet ambitieux projet fut malheureusement annulé (film, jeu et tout autre media), sans réelles raisons (budget trop imposant ?).
The Magical Ninjya : Jiraya Kenzan est un projet Playstation 2 de Capcom dévoilé lors du TGS 2003. Développé par Capcom Production Studio 3 (Dino Crisis 3, Nightmare Before Christmas, Breath of Fire) il s’agissait d’un jeu d’action/plate forme dans lequel on incarnait Jiraya, un jeune ninja ayant la capacité d’invoquer des créatures.
Le jeu pouvait être parcouru à 2 joueurs en coopération, le deuxième joueur pouvant sélectionner un autre ninja ou directement l'une des créatures acquises par Jiraya. L'univers du jeu et son aspect coop rappelleront sans doute la série des Goemon aux amateurs.
Comme vous pourrez le voir sur les artworks suivants, le chara design était confié à Susumu Matsushita, le dessinateur des couvertures du célèbre Famitsu ayant déjà travaillé sur des licences de jeux vidéos comme Takahashi Meijin/Adventure Island et Maximo. Une touche artistique apportant pas mal de fraicheur.
Prévu pour une sortie courant 2004, le jeu fut annulé sans plus de détails et alla rejoindre les Dead Phoenix, Maximo 3, Ghouls’ N Ghosts Online et autres Red Dead Revolver aux rayons des projets supprimés par l’éditeur durant l'ère 128 bits. Dommage …
Penser pour être l’un des premiers jeux sur les consoles next-gen à venir, (xbox 360 et playstation 3 à l’époque) le développement du jeu commença en 2003 sur des stations Pc alors que Ninja Theory, le développeur, se nommait encore Just add Monsters (les responsables de Kung Fu Chaos sur Xbox).
L’ambition des créateurs est alors de proposer un jeu « à la croisée de Ninja Gaiden et de Half Life 2 ». Toujours inspiré par le cinéma et la culture asiatique, ils mettent l’univers délirant de Kung Fu Chaos de coté et opte pour un jeu au look plus mature.
A la recherche d’un éditeur, c’est Sony Computer Entertainment Europe qui s’empare de la licence et du projet début 2005 et en fait un ambassadeur de luxe pour sa Playstation 3. Le jeu est alors montré avec la console à l’E3 aux cotés de Motorstorm, Killzone 2 etc. et fera forte impression.
Concept 2003
Tech Demo 2004 (censé tourner sur xbox 360)
Tech Demo ps3 E3 2005
Pas mal de changement depuis le début du projet, le plus notable étant certainement le design de Nariko.
Un relookage réussit ma foi ^^
Bon la suite on l’a connaît, le jeu débarque en Septembre 2007 et il ne fera malheureusement pas l’unanimité. Depuis, Ninja Theory s’est dit à maintes reprises intéressé pour faire une suite (Heavenly Sword était pensé pour être une trilogie à la base) mais l’ip étant désormais à Sony, ce choix ne leur appartient pas. Les ventes plutôt décevantes (sans être mauvaise) ne jouent pas non plus en faveur d’un retour de la licence.
Présenté à l’E3 2005, Taxi Driver sur ps2 et Xbox était comme son nom l’indique, une adaptation du long métrage de Scorcese. Développé par Papaya Studio, petite structure responsable des jeux Ben 10, Disney Princess, Coraline etc. et édité par Majesco, le titre prévu pour une sortie en 2006 se présentait comme une copie de Grand Theft Auto.
Bon, rien qu’en lisant le nom de Majesco on comprendra vite pourquoi le jeu fut annulé, comme d’habitude la société était en difficulté financière, dû revendre des licences et stopper des développements (je me demande si ils n’ont pas annulé plus de jeux qu’ils en ont sortis ). Pour le coup ce n’est peut être pas une mauvaise chose vu la difficulté et la pression que représente l’adaptation d’un tel film.
Malice est un jeu sortit dans un relatif anonymat sur ps2 et xbox dans le courant de l’année 2004. Mais peut être ce nom vous dira t’il quelques chose, car ce jeu développé par les anglais d'Argonaut Games, (responsable entre autre de la puce super FX intégré dans Starfox snes et de la série Croc) fut une arlésienne en son temps.
D’abord prévu sur Playstation, il fut ensuite transféré sur Xbox. Il fut même le premier jeu dévoilé sur celle ci au côté d’Oddworld : Munch's Oddysee en janvier 2001, lors de la présentation de la console effectuée par Bill Gates en personne durant le CES (Consumer Electronics Show). Le jeu fut donc très médiatisé à cette époque, il devait accompagner la sortie de la console en exclusivité et démontrer la supériorité technique de celle-ci.
J. Allard, directeur général Xbox et responsable des relations avec les partenaires de l’époque déclara : "La puissance et le potentiel de la Xbox sont superbement exploités dans cette démonstration proprement impressionnante réalisée par Argonaut." Jez San d'Argonaut ajoutant : "Nous sommes fiers que l'un de nos titres ait été sélectionné par Microsoft lors de la démonstration publique des étonnantes capacités de la Xbox."
Bref, ça sentait la bonne exclue à première vue.
Seulement le jeu à beau être sous les projecteurs et être vanté par Microsoft, il n’a toujours pas d’éditeurs, ce sera chose faite seulement en août 2001, où Vivendi Universal signera un accord d’édition avec Argonaut. Mais le jeu est alors aussi annoncé sur Playstation 2 pour une sortie courant 2002, la version Xbox restant planifié pour accompagner le lancement de la console fin 2001.
Lors du X’01, Microsoft présente son line up à la presse européenne et Malice est bien évidemment de la partie, il se voit même affublé d’un sous titre, Malice : Kat's Tale.
C’est d’ailleurs à ce moment là que les premiers retours négatifs commencent à apparaître après "la claque" graphique de janvier 2001. Un gameplay confus, des problèmes de caméras et un level design ultra classique sont ainsi pointés du doigt.
S’en suit alors tout une série de report jusqu’en mai 2003 où Vivendi annonce qu’ils se dessaisissent de l’édition du titre. Coup dur pour Argonaut qui avait déjà eu du mal à trouver un éditeur en 2001. Et c’est seulement en janvier 2004 que l’on entend à nouveau parler du jeu, le développeur anglais annonce avoir conclu des deals avec différents distributeurs pour les marchés US et Européen. Le jeu sort donc en mai 2004 en France sur xbox et ps2 dans un anonymat quasi total après avoir connu la gloire en 2001. Un bien drôle de parcours en somme, d'autant plus que le jeu est qualifié de très moyen par la presse. Peut être alors aurait il mieux valut qu'il sorte sur Playstation, sa première plate-forme de développement.
A cette époque le jeu avait un tout autre visage, plus enfantin, plus naif. Un mix de Croc 2 et de Mario 64 ayant l'ambition de devenir le nouveau standard de la plate-forme d'après son développeur. Et comme vous pourrez le voir sur les images et la vidéo qui suit, le programme était plutôt alléchant.
Hormis une animation très très lente, le jeu était vraiment prometteur, Malice restera donc dans l'histoire comme un malheureux gâchis :/