ARC THE LAD COLLECTION: BOX+ARC THE LAD 1/2/3.
Enfin! Après une attente plus qu’inexcusable de la part de Working Designs ( malgré la qualité du coffret), nos joies viennent d’être comblées par la sortie du box ARC THE LAD COLLECTION aux usa, et nulle part ailleurs attention !Je vais commencer par une description détaillée du box avant de tester Arc the lad 1, car il le mérite vraiment , et après, vous aurez droit respectivement aux tests des différents jeux du coffret !
BOX :
Alors, le coffret se présente sous la forme d’un coffret( !)avec une façade cartonnée « déscratchable »,dont l’intérieur expose le contenu du coffret et présente succinctement les différents jeux ;sinon, sur le coffret, on peut voir les 3 héros sur la façade principale, et de jolis artworks en rapport avec les jeux. Maintenant, ouvrons le box…
Je commencerais par la notice, ou plutôt devrais-je dire l’œuvre d’art !En effet, le logo arc the lad collection illuminé par une jolie couleur rouge- sang s’imbrique parfaitement dans la texture en pseudo-cuir noir de la notice, avec 2 petits rubans rouge-sang également qui font office de marque –pages. A l’intérieur de celle-ci, on trouve, dans l’ordre, des explications très complètes sur arc 1, 2, tournament, et 3. Tout y est clairement exprimé, les personnages sont superbement représentés, les chois de polices, couleurs, cadres, etc…bref, tout ce qui fait le design et l’apparence, sont en parfaite symbiose avec les attentes du joueur/collectionneur :magnifiques. Passons maintenant au boîtier des jeux en lui-même.
Ici, tout est basique, à savoir deux belles images en intérieur ( une image de synthèse tirée du 3 et un superbe artwoork tiré du 2), les 6 cd ( arc arena, arc 1, arc 2=magnifique image sur le cd, arc 3 cd1/2, arc making of) se suivent les uns les autres. Je vais ensuite vous parler des bonus de ce box ( mis à part le box lui même).
Premièrement, il y a la montre à l’effigie d’un des héros du jeu, mais bizarrement peu de gens l’ont eu…(moi y compris) ; ensuite, il y a le cd du making of, où comme son nom l’indique, sont présentés les personnes ayant participées à la création du box, le pourquoi du comment des étapes du box, des idées et inspirations à la base des persos, des jeux, des lieux visités, etc…Enfin, le dernier bonus se nomme le omake book : c’est une boîte noire cartonnée à l’aspect plastifié( sur la face avant on reconnaîtra arc et Tosh, et à l’arrière, Diekbiek) qui s’ouvre en tirant une languette, et à l’intérieur se trouvent : une carte mémoire ( avec un autocollant d’Elc, héros du 2), des boutons à l’effigie des 3 héros pour mettre sur les sticks analogiques des manettes, et un petit sachet comportant des présentoirs représentant les protagonistes jouables dans les trois jeux ( d’ailleurs très bien représentés). Ces bonus sont peut-être inutiles, mais pour un collectionneur, ils sont indispensables de par leur qualité et leur beauté. A présent que vous cerné le box, je vais attaquer le jeux lui-même.
ARC THE LAD 1 :
Il s’agit du premier RPG Playstation sorti en 95 ! Voici ce à quoi vous aurez droit en y jouant…
Au niveau du scénario, vous incarnez arc ( évidemment…), un jeune homme dont la destinée est de sauver le monde (original…) et d’apprendre la vérité sur la mort de son père. Le jeu commence alors qu’il rencontre Kukuru, une jeune sorcière qui décide de se détacher de ses obligations, et ce faisant déclenche une série d’évènements désastreux, et qui commencent par la libération du démon ARK. Sur leur route, nos deux héros croiseront des divinités élémentaires ( lumière, feu, etc.…=elles seront à l’origine de la puissance de arc) et des personnages atypiques amis ( Poco, Tosh, Gogen, Iga, Chongara), ou ennemis ( Andel, Yagun, etc.…). Voilà pour ce qui est du scénario, c’est peu, mais il ne démarre vraiment qu’à partir du deuxième opus !
Techniquement, le jeu commence un peu à dater, mais il n’en demeure pas moins très bien fait. Les décors sont simplifiés au possible, mais les couleurs sont très chaleureuses et agréables à regarder ; quand aux personnages, ils ont un style SD qui les rend très attachants. Les animations sont très simples, pas d’effets tape-à-l’œil, les magies et autres coups d’épées sont rendus le plus simplement possible. Pour finir, la cinématique d’introduction mêle images du jeu et de synthèse, et est assez bien faîte.
Pour les musiques, il n’y a rien à dire, si ce n’est qu’elles sont agréables à entendre mais hélas d’une affligeante banalité ; les bruitages sont quand à eux du même acabit que les musiques : bien mais pas transcendants ; par contre, les voix digits’ des persos lors de leurs attaques, magies, donnent un plus et du punch non-négligeables !
Le système de jeu est très simple, c’est un Tactical, chaque personnage a un nombre de cases disponibles pour avancer, et une fois son déplacement terminé, il peut lancer une magie, attaquer, utiliser des items, le tout sur un certain nombre de cases également, etc.…Sinon, il n’y a pas d’autres types de déplacement, vu que sur la carte et dans les cuts-scenes c’est la console qui gère le tout. Le jeu se divise en plusieurs catégories bien distinctes : la carte du monde, où le joueur choisi ses destinations et sauvegarde sa partie ; l’écran de combat, où le joueur…combat ses ennemis ; à chaque combat il pourra s’équiper d’accessoires (4 en tout) qui modifieront ses statistiques, etc.…, par contre, tous les persos jouables n’ont pas d’armes, armures, ou autres, ils ne deviennent plus puissants que par le level-up, qui se fait comme dans tout RPG traditionnel , en faisant des combats ! Les statistiques des héros sont les mêmes que d’habitude : force, défense, magie, PV et PM, etc.… A la fin de chaque combat un tableau des performances de chaque perso est dressé, et plus il aura tué d’ennemis, plus il aura d’EXP. A noter aussi la présence d’effets néfastes comme le poison, la paralysie, le silence, ou bien, chose propre à la série ARC, la condition hemo-ji ( si un héros se fait toucher par un ennemi de type hemo-ji, il en devient un à son tour, et toutes ses statistiques diminuent). Il y a également un système de contre-attaque à chaque fois qu’un coup est porté. Sinon vous contrôlerez un maximum de 7 personnages ( appelés les 7 héros dans le jeu) au fur et à mesure de votre progression, et chacun possède des caractéristiques uniques ( comme leurs propres magies ou coups spéciaux) ou communes ( comme leur niveau de jump=sauter des obstacles ; de throw=jeter des objets ; etc.…). Voilà c’est tout pour le système du jeu !
Au niveau de la durée de vie, c’est un peu le hic, il vous faudra en effet compter entre 10 et 15 heures( si vous comptez faire le jeu à fond) maximum pour en voir le bout, mais n’oubliez pas que ce premier opus n’est là que pour poser les bases du 2, qui lui est bien plus long (minimum 50 heures), donc cela n’est pas un problème pour autant.
Pour conclure, on peu noter que ce premier Arc the lad est un T-RPG tout ce qu’il y a de plus basique dans son scénario, son système de jeu, ses musiques, etc.…, mais ses personnages et son style graphique le rendent très attachant, même s’il est un peu court…mais ça n’est pas un problème, car les deux autres épisodes ( plus le 4 sur PS2 qui va sortir dans quelque temps) rallongent la durée de vie de manière impressionnante. De plus, il n’est pas compliqué et est très simple d’accès, alors pourquoi se priver ?
Machine : Playstation 1.
Genre : T-RPG.
Editeur : Working Design.
Dates de sorties: 30/6/95 au Japon
18/4/02 aux USA.
Prix : à peu près 120 euros(prix du coffret avec tous les épisodes)=prix moyen bien sûr !
Sauvegarde : 2 blocs, et elles se transmettent d’épisode en épisode.
Nombre de joueur : 1.
Difficulté :***/******(3 étoiles sur 6).
Graphismes : 13/20 : mignons, colorés, mais le jeu date un peu…
Animation : 12/20 : heu, pour un jeu sorti en 1995, l’animation…
Musiques : 12/20 : agréables sans plus.
Bruitages : 12/20 : idem.
Jouabilité : 18/20 : un T-RPG ça n’est pas sorcier.
Durée de vie : 12/20 : 10/15 heures c’est peu, mais pour les suites…
Innovation : 15/20 : le premier T-RPG de la PS1 ! Le système de jeu en plusieurs épisodes.
Scénario : 14/20 : banal mais réservant de bonnes petites surprises.
Note globale : 13/20 : un sympathique T-RPG sans prétention.
ARC THE LAD 2 :

Voici donc le test du deuxième opus de la série des Arc the lad. Alors, est-il dans la continuité du 1,mieux, ou moins bien ?La réponse maintenant !
En gros, si vous avez fait le 1 et que vous voulez faire le 2, dîtes-vous bien que c’est le même jeu, mais amélioré à la puissance 1000 et ce sur tous les plans !
En ce qui concerne le scénario, cette fois-ci le héros se nomme Elc, et c’est le dernier survivant du clan des Pyrenians, une ancienne tribu dévouée au Gardien Elémentaire du Feu ( les Gardiens étaient déjà présents dans le 1, et sont à l’origine de l’équilibre du monde). Adulte, il est devenu un Hunter ( une sorte de mercenaire qui règle tous les problèmes pour le bien des autres), et recherche l’homme responsable de la mort de sa tribu, un certain Arc…. Comme dans le 1, le héros devra contrecarrer les plans du royaume de Romalia ( représenté par le Roi et ses ministres déjantés) qui compte dominer le monde en faisant renaître le Dark One , dont on devine à peine la présence dans le 1….Comme d’hab’ le héros sera accompagné d’une pléthore de personnages prêts à tout pour gagner, et très différents les uns des autres ( Gruga le musclé, Diekbeck le robot, Sania la magicienne, etc…) ; et surtout, les personnages du 1 viendront se greffer à votre équipe au fil du jeu !
Techniquement parlant, ce titre est la copie-conforme du 1, avec des améliorations telles que des textures plus fines, des animations plus détaillées, des personnages plus beaux, des décors plus fouillés, bref, des plus de partout !
Les musiques sont quand à elles à un niveau bien au-dessus du 1, mais ne tapent pas dans l’exceptionnel ; idem pour les bruitages, mieux que le 1 mais pas exceptionnels. Par contre les voix des persos sont terribles ! Quel pied d’entendre ses héros hurler et vociférer à chaque coup/magie porté !
Pour le système de jeu, inutile de rabâcher, c’est le même trait pour trait que dans le 1, avec quelques changements cependant. La carte du monde où l’on déplace ses héros ( pas celle où l’on change de continents qui est plus que basique) est très mimi et agréable à regarder. On peut également faire évoluer son perso dans les villes/dongeons/villages, ce qui était impossible dans le premier opus, et le soft gagne ainsi en profondeur de jeu ! Il est beaucoup plus RPG que le 1 dans le sens où toutes les caractéristiques du RPG traditionnel sont présenteson peut aller dormir à l’auberge, parler aux gens, acheter des armes/armures/objets ( chose impossible dans le 1), car dans cet épisode, le joueur pourra changer d’équipement ! Il y a d‘ailleurs un système de level-up pour cela ; ex : plus on utilise une hache, et plus les coups portés avec une arme de type « hache » seront puissants ; il y a beaucoup de types d’armes, comme les épées, les poings, les dents( ! ?) pour les monstres, etc.….Chaque arme possède elle aussi son propre niveau que l’on peut faire augmenter pour la rendre plus puissante, soit par les combats, soit en faisant forger l’arme…mais procédons par ordre, car comme je l’ai dit précédemment, le système du jeu est identique à celui du 1, mais avec son lot de nouveautés que voici : on peut se déplacer sur la carte du monde, on sauvegarde dans les auberges ( ou n’importe où se trouve un livret de sauvegarde), on a accès à un menu hors-combat pour gérer ses items ( qui ont plusieurs niveaux également :ex : une pomme niveau 1 deviendra une super-pomme si on la fait « évoluer », et aura un effet plus grand), on peut s’équiper aussi (1 arme, 1 armure, 1 accessoire) ; pour les statuts des persos, on peut voir leur niveau et l’habilité correspondant à chaque type d’armes, ainsi que son niveau de magie ( chaque magie a 3 niveaux, qui dépensent plus de MP et sont plus puissantes à chaque niveau, qui se passent quand le perso augmente de level),on peut également jeter un œil à ses comptes et à ses Nol Skills ( nécessaires pour faire évoluer ses monstres gagnés au combat ; chaque héros a aussi un attribut ( eau, terre, feu,…) ; pour les monstres, on peut, dans le menu »monstres », les relâcher, les renommer, etc.…. ; en qui concerne les combats, on a le choix, après s’être déplacé, soit d’utiliser une magie/technique/objet, soit d’attaquer, ou de ne rien faire ! On peut faire combattre jusqu’à 5 persos par combat ( on peut en avoir plus de 25 en tout !), chaque action effectuée rapporte des points d’expérience, et fait ainsi augmenter vos statistiques ; c’est tout pour les combats ! Une des donnés les plus importantes dans le jeu est la guilde des Hunters : en effet, le héros, Elc, un Hunter, devra se rendre dans les guildes pour chercher des missions ou « jobs », il aura des objectifs à atteindre ( retrouver quelqu’un, abattre un groupe de monstres, etc.…), et à chaque fois il gagnera de l’argent et des « merits » pour voir sa valeur. Dans chaque Guilde se trouvent des « wanted posters », qui comme leur nom l’indique, vous présentent des monstres dont la tête est mise à prix, à abattre dans diverses locations pour gagner de l’argent une fois que vous les aurez exterminés. Et voilà qui conclue les données sur la guilde ! Vous pourrez également capturer, vendre, faire évoluer ( vive pokemon…) les monstres rencontrés dans le jeu, et les faire combattre à vos côtés ! Le personnage qui s’occupe de vos monstres ( pas celui qui les capture) pourra également faire apprendre de nouvelles habilités et techniques à vos joueurs. Pour finir le tour du jeu, il est à signaler que vous aurez un autre moyen très efficace de gagner de l’exp : un certain perso peut en effet accumuler l’accumuler et la redistribuer aux autres !
Le niveau de vie est redoutable ! A peut près 60/70 heures en tout, et encore, si vous voulez vraiment tout faire, armez-vous de patience ! Sans compter que le soft est truffé de rebondissements, et est très rafraîchissant ( et très dur parfois, le dernier boss…), ce qui nous fait 70 heures sans s’ennuyer !
On pourra donc dire que ce deuxième épisode rattrape les lacunes du premier et le propulse au rang de hit pour les raisons citées ci-dessus : techniquement très honorable, truffé de très bonnes idées très bien exploitées, un scénario dantesque et une durée de vie immense !
VOIR TEST DU 1 POUR SPECIFICATIONS TECHNIQUES.
Difficulté : 5 étoiles sur 6 :*****/******
Graphismes : 16/20 : idem que le 1 mais en bien mieux et plus fluide !
Animation : 14/20 : idem que le 1 mais un poil plus clair et rapide ! Musiques : 16/20 : très bonnes !
Bruitages : 18/20 : surpassent largement ceux du 1 !
Jouabilité : 18/20 : idem que le 1 mais apporte son lot de nouveautés bien pensées !
Durée de vie :18/20 : 60 heures pour les feignants, beaucoup plus pour les autres !
Innovation :15/20 : beaucoup par rapport au 1.
Scénario :17/20 : il prend ici son envol et dévoile toute sa finesse ! Du grand art !
Note globale :17/20 : il rattrape toutes les lacunes du 1 et excelle dans tous les domaines ! Le meilleur opus de la série !
ARC THE LAD TOURNAMENT :
Ce C.D. est un peu spécial. Voici ce à quoi il vous servira : il regroupe en fait certaines caractéristiques de Arc the lad 2 : vous pourrez acheter, vendre ou échanger des objets ; regarder des scènes de théâtre ; acquérir des objets rares ( ou introuvables dans Arc 2) ; et le plus important, faire combattre vos héros et vos monstres pour gagner de nouveaux monstres utilisables plus tard dans Arc 2 ; faire forger vos armes ; etc.…En fait imaginez-vous que c’est une ville bonus, avec possibilité de combattre et de gagner des prix. Voilà à quoi sert ce C.D. !A noter qu’on peut aussi jouer à deux avec un ami pour peu que vous ayez une deuxième manette et une vie sociale ^^
Techniquement, c’est le même que le 2, étant donné que c’en est une extension.
Pour la durée de vie, et bien c’est variable suivant l’intérêt que vous porterez à ce C.D. ; personnellement, il ne m’a pas emballé des masses…
Pour conclure, on pourra dire que ce C.D. est une sorte d’add-on du 2, qui permet d’obtenir des bonus et de décompresser entre deux parties. Ce que je viens de vous dire est court, mais c’est largement suffisant croyez-moi.
Pas de notes ni d’appréciations = il fait partie intégrante d’Arc 2, après c’est vous en faîtes l’usage que vous voulez ( il n’est pas indispensable pour le déroulement de la série).
ARC THE LAD 3 :

Pour ce troisième épisode, attention, changement radical ! Vous n’aurez en effet pas l’impression de jouer à un Arc the lad ( au début tout du moins). Ici, tout change : design, persos, scénario, gameplay, etc.….Mais voyons un peu ce changement point par point, tout au long du test !
Suite à un certain événement survenu dans le 2, le monde a totalement changé ( vous verrez comment en jouant). Il est composé de populations utilisant les machines et la science, et d’autres apprenant et tentant de maîtriser la magie ( qui a ici comme appellation GAÏA). Vous incarnez le jeune Alec, un ancien survivant du Grand Désastre qui a été amené dans le village où il vit à présent quand il été bébé. Etant donné qu’il a été sauvé par un hunter ( voir Arc 2), son désir le plus cher est tout naturellement d’en devenir un ( et de retrouver celui qui l’a sauvé si possible). Et c’est là que se trouve le pilier du jeu : votre avancée se fera au fur et à mesure des différentes missions que vous accomplirez en tant que « hunter », et Alec sera accompagné de différents protagonistes rencontrés au cour du jeu ( aucun perso du 1 et du 2…mais certains apparaîtront !), qui sont : Lutz son meilleur ami, Theo le cardiste, Cheryl l’experte en armes, Marsia la magicienne, et Velhart l’épéiste. Le scénario met en scène une société qui veut percer les secrets de l’alchimie et de la magie grâce à la science, et étant donné que la magie ( utilisée par l’empire Romalien dans Arc 2) a « un peu » détruit le monde, Alec et ses amis vont tout faire pour empêcher cette société de percer les secrets de la magie et de faire ressusciter le Dark One et l’empire Romalien.
Ici, plus de 2D ni de graphismes SD, bienvenu dans le monde de la 3D et du réalisme ! Ce changement pourra en surprendre plus d’un, mais bon, à jeu récent technique récente, soyons dans le move ! Plus sérieusement, le jeu est assez abouti techniquement, les persos sont très bien texturés, et les décors sont variés et de toute beauté. Les cinématiques sont quand à elles de très bonne facture. La carte du monde est très bien réalisée, nette, mais ici ce n’est pas comme dans ff7/8/9, vous déplacerez votre personnage sur une carte en fausse 3D, mais qui reste très belle comme je l’ai dit précédemment. Les différents menus sont faciles à utiliser, les combats sont également très propres et bien réalisés, de même que les magies et autres coups spéciaux sont très bien rendus. Bref, le soft est très bien fait, sans pour autant lorgner du côté de l’exceptionnel.
Niveau musiques, c’est comme dans Arc the lad 1, c’est à dire bien mais pas transcendant, certains thèmes se laissent écouter avec un plaisir certain. Pour les bruitages, on peut dire que c’est vraiment le point fort de la série ! Les voix des protagonistes sont très bien rendues ( celle de Lutz est à se tordre de rire !) lors des combats, et les magies/coups portés sont aussi au top. Si autant de soin avait été apporté sur tous les aspects du jeu, on aurait eu droit à une véritable bombe ludique !
Comme je le disais dans l’intro, la structure du jeu a presque entièrement changé ( au-delà de l’aspect graphique) ! Les menus sont très clairs, avec les options habituelles telles que « items, equip, etc.… » ; il y a cependant trois nouveautés : « recover, monsters, jobs » recover, comme son nom l’indique, permet aux persos qui peuvent régénérer de le faire, monnayant des MP évidemment ; avec la commande monsters, une explication détaillée est nécessaire : dans le jeu, Théo, un perso jouable, aura la possibilité de capturer l’essence des monstres adverses, et d’en faire ainsi des cartes qui sont en fait l’équivalent d’invocations super-puissantes ( et c’est peu de le dire !) à utiliser lors des combats. Vous pouvez en avoir jusqu’à 5 sur vous et stocker les autres dans un lieu appelé la « monster society ». Il y a en tout 117 monstres à capturer, ce qui nous fait d’autant invocations dont certaines sont très réussies. Enfin, reste la dernière commande du menu, « job ». Comme dans Arc 2, le héros est ici un Hunter, et cette commande vous permet de voir votre avancée dans vos missions et la localisation de ces dernières. Dans le jeu, vous avez à votre disposition une Guilde par ville, où vous pourrez regarder les « wanted-posters », c’est à dire les monstres dont la tête est mise à prix ( avec argent et « merits » à la clé si vous les tuez), mais aussi prendre des « jobs » ( sauver quelqu’un, exterminer des monstres, enquêter sur des personnes louches, etc.…), qui vont vous permettre de faire avancer la trame du soft ( presque tout le scénario avance grâce à la Guilde des Hunters), de gagner des « merits » ( un rang vous est attribué pour voir votre valeur), et bien sûr de l’argent ! Enfin, dans le menu, se situent comme dans tout RPG, les cases armures, armes, etc.…. Passons maintenant aux combats : sur les 6 persos jouables dont vous disposez, vous devrez en choisir 4 à chaque combat. Vous gagnerez des niveaux et de l’expérience lors des combats eux-mêmes, et acquerrez ainsi des nouvelles magies et des caractéristiques plus puissantes. Comme dans tout T-RPG, vous déplacerez vos joueurs sur des « cases » invisibles, et pourrez attaquer/utiliser des magies sur un certain nombre de cases donné. Les magies (« abilities ») que vous utilisez ont plusieurs niveaux ( ex : cure1/2/3) et vous coûteront plus de MP à chaque niveau( que vous gagnez en combattant). Le problème c’est qu’au niveau 3 les magies sont tellement puissantes que les combats ne durent guère…. Vous aurez plusieurs commandes lors des batailles, comme attaquer, utiliser des magies, les items, vous équiper, vous enfuir des combats ( on peut fuir des combats ce qui n’est hélas pas assez répandu dans les T-RPG), mais aussi utiliser la commande « summon », qui sert à invoquer l’essence des monstres que vous aurez capturés au préalable. Sinon, les combats sont comme dans tout T-RPG traditionnel. Nous arrivons maintenant à la dernière caractéristique du système de ce jeu, à savoir les « society » outre les shops habituels et les auberges ( où l’on peut stocker ses objets en trop), le soft comprend en son sein l’item et la weapon society, qui vont servir à upgrader et à forger de nouvelles armes/armes/items grâce à des objets rares et des informations les concernant glanés au cour de l’aventure ou dans ces society. Ces structures ( les society) sont très utiles car certaines armes/armures que vous créerez ( ce n’est pas facile attention ! On peut comparer ce système à celui de Star Ocean 2 par exemple ) vous rendront super- puissant ! La monster society vous permettra quand à elle de récolter des infos sur les monstres du jeu, ainsi que de stocker vos cartes de monstres ( des échanges entre collectionneurs dans le jeu sont possibles), en vue de les invoquer lors des combats. Il est à noter que le scénario avancera grandement ( et même uniquement) au travers de ces society et de la Guilde des Hunters.
Pour terminer ce troisième et dernier épisode de Arc the lad collection, il faudra compter une cinquantaine d’heures mais c’est assez variable car comme dans chaque RPG, soit l’on trace soit l’on prend son temps. Il arrivera parfois que vous vous ennuyiez car le soft à tendance à traîner en longueur pour rien et on peut s’endormir entre 2 missions…
Verdict final de cet épisode : moins plaisant à jouer que le 2 malgré son niveau technique largement supérieur et réussi, ce troisième opus reste quand même agréable à tous points de vue, et la durée de vie est plus qu’honorable. Si le changement entre le ½ et celui-ci ne vous fait pas peur, foncez ( à noter que cet épisode a été greffé à la série du fait du succès du 2) !
VOIR TEST DU 1 POUR SPECIFICATIONS TECHNIQUES.
Difficulté : 3étoiles/6 : ***/******.
Graphismes : 18/20 : le point fort du jeu, rien à redire !
Animation : 17/20 : tout bouge bien et les persos sont très réalistes, de même que tous leurs actes.
Musiques : 15/20 : bien sans plus.
Bruitages : 18/20 : le point fort de la série ! Un pur régal !
Jouabilité : 18/20 : presque parfaire.
Durée de vie : 16/20 : honorable ( ~50heures).
Innovation : 15/20 : peu par rapport aux T-RPG traditionnels, beaucoup par rapport aux autres épisodes de la série !
Scénario : 15/20 : bien sans plus, on sent bien qu’il a rajouté pour suivre la fin du 2, alors qu’une suite scénaristiquement parlant n’était pas nécessaire.
Note globale : 15/20 : entre le 1 et le 2, l’intérêt y est, mais ce n’est certainement pas le jeu du siècle !
APPRECIATION+NOTE GLOBALE DU COFFRET=
Un premier épisode qui pose les bases de la série, un second qui exploite à fond les bases du 1, et un troisième qui change radicalement de face sans être ni excellent ni médiocre ; un C.D bonus qui complète le 2 ( tournament) ; un C.D making-of ; sans compter un coffret magnifique plein de bonus et très bien pensé si vous aimez les RPG longs et difficiles, prenez ce coffret ( le deuxième opus vaut à lui seul cet achat).
Note finale : 16/20.