
Voici donc le 6ème opus de cette saga adapté du PC sur la PS2. C’est mon premier épisode et je vous avouerai que j’ai franchement accroché, et ce grâce à 3 points fondamentaux : le fun, la musique, et le gameplay !
Le scénario n’est pas vraiment l’élément primordial du soft. Adol Christin s’embarque dans un nouvelle quête mystérieuse, et se retrouve échoué à l’intérieur du Grand Vortex de Canaan. De là il cherchera son équipage et essayera d’éteindre le conflit opposant Humains et Redhans, tout en perçant le secret de Napishtim.
Les graphismes ne sont pas en reste loin de là ! L’univers foisonne de détails, les personnages sont très bien animés, le jeu est éclatant de couleurs toutes plus belles et vives les unes que les autres, et les persos apparaissant lors des dialogues démontrent le savoir-faire du chara designer. La profondeur du champ de vision est très appréciable et nous permet de bien prendre conscience de l’immensité des niveaux. Lors des combats, signalons que vos magies/coups ainsi que ceux des adversaires claquent littéralement ! Il n’y a qu’à voir le combat avec le premier boss ou bien les traînées lumineuses s’échappant de vos épées pour s’en rendre compte !
Le gameplay se veut simple et rafraîchissant, en bref, fun avant toute chose ! Concrètement, il y a la parlotte pour avancer, et elle n’est pas étouffante loin de là. Tout le reste se situe au niveau des combats ! Comme dans tout bon A-RPG qui se respecte, dès qu’un ennemi apparaît, bah vous lui foncez dessus Equipé avec une épée, un bouclier, une armure, et des accessoires, vous aurez droit à des combinaisons de 3 coups. Suivant votre arme (3 épées légendaires forgées en Emel, avec les propriétés du vent, du feu, et de l’éclair), vous infligerez plus de dégâts aux monstres, et vous aurez accès à une furie et une magie : la furie reste somme toute un coup plus puissant porté à la suite de coups normaux (série de tornades pour le vent, traînée de flammes pour le feu, et percée électrique pour l’éclair), quand à la magie, elle est redoutable, et une fois utilisée, il vous faudra attendre que votre jauge de MP se remplisse pour l’enclencher. Le changement d’arme se fait grâce à un seul bouton, et c’est très simple de passer de l’une à l’autre en pleine bataille. Vous aurez à disposition des coups en l’air ou en retombant sur votre ennemi, et vous ne pourrez choisir qu’un seul objet à utiliser par boss (attention à bien choisir !). Dans ce jeu il est bon de savoir que les effets secondaires (poison, confused, etc.) sont particulièrement gênants et persistants. Votre lot quotidien sera le level-up à outrance pour forger vos armes (grâce aux emels que les ennemis laisseront) et abattre les boss, ou bien encore pour progresser au mieux dans les niveaux « cachés ».
Les voix des protagonistes sont extras (en japonais bien sûr…), et les musiques très entraînantes, et surtout, de qualité. Elles versent dans la légèreté mais aussi parfois dans l’épique, ou bien encore dans le cadre des Alma’s Trial, dans le mystique. Tout le reste (coups d’épées/magies/etc.) reste très crédible et ne choque pas à l’écoute, un vrai régal (surtout les sonorités des épées, on sent bien le son cristallin pour le vent, le son qui bruisse pour le feu, et le son métallique pour la foudre) !
La durée de vie est, avec le scénario, le petit bémol du jeu. En effet, 20 heures maximum vous suffiront pour le boucler, mais vous pourrez toujours le refaire dans des modes plus durs.
Ce YS me laisse un excellent souvenir : malgré un scénario léger et une durée de vie approximative (d’un côté ce n’est clairement pas le but du jeu d’insister sur ces aspects), son gameplay plaisant au possible ainsi que son ambiance sonore magnifique auront achevé de me conquérir. Je le recommande donc chaudement à toute personne voulant se faire un jeu haut en couleurs sans se prendre la tête.
