Nous voici ici avec une séquelle, un retour aux sources pour cette saga. Attention, car même si cet épisode répond à beaucoup de questions posées par ses aînés, il n’en n’est pas moins déroutant niveau gameplay, mais aussi sur le scénario et les personnages qui le font vivre...
L’histoire se déroule en Europe de l’Est/Russie principalement, et vous jouerez le rôle de Snake ( grosse surprise sur qui il est réellement), qui va devoir mettre un terme à la construction du Shagohod (ersatz du Metal Gear) mandatée par un colonel un peu fou, récupérer le scientifique chargé de sa conception, mais surtout arrêter The Boss , qui en plus d’être l’héroïne des USA, se trouve être son mentor...
Techniquement je dirai que c’est très beau comme à l’accoutumée, mais à peine mieux que pour MGS 2 ; on notera de belles améliorations pour la modélisation des visages et des expressions ; à part ça, le jeu se déroulant à 70% dans la jungle, vous aurez droit à toutes les nuances de vert possible (les décors sont très bien faits, avec une multitude de détails comme l’herbe qui bouge, les feuilles des arbres, les jeux d’ombre et de lumière, ...), ainsi qu’à quelques décors en intérieur. Les cuts-scènes sont quand à elles excellentes, fourmillant de détails et abusant d’effets graphiques, le tout en mise en scènes dignes d’un James Bond (introduction au jeu MAGNIFIQUE).
Au niveau du gameplay : infiltration et exploration. On trouve quand même pas mal de changements: premièrement plus de radar ! A vous de bien voir l’ennemi sous peine de subir les contraintes du mode alerte ; vous pourrez également vous camoufler suivant les zones où vous vous trouverez. Vous devrez aussi surveiller votre jauge d’endurance, car plus elle baissera et plus vous serez inapte à réagir ; pour ce faire vous pourrez vous nourrir de toute la faune/flore présente. Il y a également une gestion des blessures, donc à vous de vous soigner dès la moindre brûlure/fracture.
Pour l’ambiance musicale, vous aurez droit à tout le répertoire de la forêt en fond sonore, et les bruitages sont quand à eux très réalistes.
Pour le finir comptez 20/25 heures, avec un replay value honorable rien que pour les autres niveaux de difficulté.
Techniquement au top mais aurait pu faire mieux ; ambiance sonore et durée de vie ok ; c’est surtout au niveau scénar qu’il assure malgré quelques incohérences ; bémol niveau protagonistes qui sont trop souvent caricaturaux et pas crédibles pour un sou (un homme-plante par exemple).

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publié le 15/02/2005 à 13:10 par
blairioch