
Jour #06 : Battlefield Earth
A la fin du film, si vous vous demandez pourquoi est-ce que vous avez mal au cou, c’est normal. Ce n’est pas un hasard ou vous qui regardez le film dans une mauvaise position, c’est le film qui est penché.
Basé sur un livre de science-fiction de L. Ron Hubbard (le fondateur de la scientologie, donc pas n’importe qui !), Battlefield Earth a eu l’honneur de recevoir des tonnes de récompenses !
- Le Razzie Award du pire film de l’année
- Le Razzie Award du pire film de la décennie
- Le Razzie Award du pire acteur principal
- Le Razzie Award du pire acteur secondaire
- Le Razzie Award de la pire actrice secondaire
- Le Razzie Award du pire réalisateur
- Le Razzie Award du pire scénario
- Le Razzie Award du pire couple à l’écran
Le film mérite toutes ces récompenses. Mais néanmoins je vous encourage de voir ce film d’un point de vue scientifique. Parce que vous allez constamment vous demander qu’est-ce qu’il a bien pu se passer pour qu’on ait ce truc là en guise de résultat final ?
Hallucinant et hilarant de stupidité, Battlefield Earth est un film comme on en voit rarement. Et tant mieux.
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Jour #01 : The Room
Jour #02 : Plein fer
Jour #03 : Torque
Jour #04 : Gods of Egypt
Jour #05 : Alien Warfare
OK.
C'est vraiment un film où parler de ce qu'il s'est passé autour du film est sans doute plus intéressant.
Anecdote par exemple : le scénariste est devenu professeur en école de cinéma et se sert de son expérience pour montrer ce qu'il ne faut pas faire (en gros, accepter un projet merdique parce qu'il recevait une grosse somme d'argent). Il y a plusieurs vidéos sur YouTube où il raconte l'histoire c'est assez fou.
En réalité, il a bien fait de prendre son chèque, c'est un métier où tu n'as souvent pas le droit de refuser quoique ce soit si tu veux survivre. Et puis ça fait du mal à qui ? Au cinéma, non, puisqu'il est même devenu un contre exemple. Aux spectateurs, la preuve que non. Aux producteurs ? Tant mieux. Donc moi je suis pour qu'ils continuent cette saga.
Après je suis d'accord que si ceux qui se mangent le plus de dégâts dans la tronche sont les producteurs, personnellement ça me satisfait.
Mais bon, c'est pas comme si John Travolta avait retenu la leçon vu qu'il continue encore aujourd'hui de choisir des projets... douteux ?
Après je suis d'accord que ça lui a payé ses factures donc bon, c'est pas un mal sur le moment.