Il y a un an, Unity créait une polémique massive en voulant tenter de faire payer une nouvelle « taxe magique » à tous ses développeurs, taxe liée non pas aux revenus engendrés par un ou plusieurs jeux, mais par le nombre d'installations faite par l'audience. Totalement incongru quand on sait que de nombreux jeux sous Unity sont des F2P, et que cela incluait également les démos jouables.

Un an plus tard et après une fuite de plusieurs développeurs associés, le PDG John Riccitiello gentiment poussé vers la sortie et la promesse d'une ouverture des pourparlers avec les partenaires, le créateur d'un des moteurs favoris de la scène indépendante préfère faire table-rase de tout cela, et annonce de fait balancer cette drôle d'initiative à la poubelle. Et l'on espère à tout jamais.

Unity revoit néanmoins sa politique tarifaire, encore plus généreuse avec les plus petits, mais un peu plus réclamante avec les plus gros. Il faut bien vivre.

Unity Personal :
- Abonnement gratuit pour tous les développeurs aux revenus en-dessous des 200.000$ par an (100.000$ auparavant).

Unity Pro :
- Abonnement à 2.200$ par poste (+8%) pour tous développeurs aux revenus annuels au-dessus des 200.000$.

Unity Enterprise :
- Hausse de 25 % du coût de l'abonnement pour les développeurs aux revenus supérieurs à 25 millions de dollars par an. Les tarifs seront négociés au cas par cas en arrière-salle (faut croire que « cela ne nous regarde pas »).