Vivendi possède maintenant 20% d'Ubisoft
Malgré toute la bonne volonté d'Yves Guillemot, rien ne semble pouvoir arrêter la machine Vivendi qui annonce avoir franchi le cap des 20 % du capital boursier d'Ubisoft (20,1 % précisément). Un palier d'ailleurs franchi quelques heures après la conférence E3 où l'on voyait un PDG clairement anxieux face à la situation.
Une part qui permet à Vivendi de posséder 17,7 % des droits de vote, sachant que le groupe de Bolloré déclare ne pas vouloir acquérir l'éditeur mais plutôt mettre en place une collaboration entre les deux groupes.
Les mêmes propos étaient lancé il y a quelques mois avec Gameloft, avant que Vivendi n'opère finalement une OPA agressive conduisant à une prise de la majorité des parts et la récente démission de Michel Guillemot (qui sera validée à la fin du mois).
posted the 06/20/2016 at 07:07 AM by
Gamekyo
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comments (44)
Ils n'ont cas commencer déjà à fonder une petite société en dehors d ubisoft et d avoir une bouée de sauvetage
c'est vrai, mais de toutes manières face à un mastodonte comme vivendi c'est vain de lutter, vaut mieux attaquer sous un autre angle.
Bolloré
Il est en PLS le yves faut le comprendre ^^, mais la bourse c'est comme ça..., soit on fait comme Uber soit on "go public" avec tous les risques derrières.
Me suis d'ailleurs toujours demandé.
Mais tant que Vivendi ne possède pas encore suffisamment de droit de vote, Ubisoft a t-il le droit d'intentionnellement faire capoter sa boîte ?
Genre en créer une autre (davantage protégé contre les OPA) et se revendre à lui-même les licences tout en transférant les employés ?
Bon, y'a probablement quelques lois qui empêchent cela mais ce serait rigolo de voir Bolloré et sa team dépenser des millions pour juste se retrouver avec un logo Ubisoft sans rien avec.
j'ai commencé à jeter un coup d'œil là dessus.
Il semblerait qu'il soit interdit de créer plusieurs entreprises, mais on peut cependant créer plusieurs sociétés.
le fait de dévaluer l'entreprise délibérément (par exemple en revendant les franchises) pour ensuite revendre (ou acheter) les parts constitue un délit d'initié.
le débauchage est aussi très encadré par le droit du travaille.
Je pense que la solution serait que Michel Guillemot , une fois sa démission effective, monte sa propre boite, pendant ce temps, Yves guillemet pourrait créer une ou plusieurs sociétés sous contra avec la nouvelle entreprise de Michel.
Une fois le rachat d'ubi validé, Yves pourrait démissionner et faire fusionner ses sociétés en une entreprise.
Pour les employés, il faudrait qu'ils démissionnent avant la création de cette entreprise de sorte que Bolloré ne puisse pas avoir de recours suite au débauchage.
Les Guillemot peuvent très bien créer un autre studio/éditeur et de demander aux employés de rester avec eux. En contrepartie, ils doivent recommencer à zéro...
Eldren merci d'agir c'est fatiguant.
Je ne sais même pas si ça les ferai tant chier que ça à la réflexion.
S'il est ravi de ça, ça prouve bien que le gars est là pas pour pérenniser l'entreprise qu'il acquiert mais bel et bien pour la supprimer (c'est le bon mot).
bollore ne fait pas ça pour détruire, il flaire jusle pognon, et ubsoft est and même l'un des pls gros éditeurs au monde (le troisième il me semble, derrière activion et EA).
Il ne lui restera plus que licences sous la main mais sans les talents et plus aucune créativité. Il va perdre plus de fric qu'autre chose c'est certain.
Y a toujours moyen de créer une entreprise et le temps qu elle grandissent, en faire une boîte de sous traitants pour Ubi. Comme ça le ponions va toujours dans sa poche et le jour où il est éjecté, il ne recommance pas de zéro.
désolé zabuza mais ça faisait beaucoup pour moi ^^
ça je n'y crois pas, au contraire s'il devait fermer des studios je pense que ce serait les studios français dont les employés coûtent plus chère.
Après je dis pas qu'il le fait, je te répondais juste sur le fait qu'il ne peut rien dire de ses actions en cours que ce soit plan A ou B si ce n'est juste qu'il essaie de convaincre son actionnariat principal de continuer à lui faire confiance.
Mais bon, qui dit actionnariat, dit appât du gain, donc si Bolloré les arrose de billets et rachète plus haut que la valeur, c'est dur de luter malheureusement :/
Donc après, je ne sais pas ce qui se trame, on le devine quand même mais tant que c'est pas fait.
A titre perso, ça me fait plus chier car Bolloré cherche juste les bénéfices et la thune, il serait capable de virer 80% des studios d'ubi en dessous de se critères de rentabilité, ce gars me fait peur.
#Bollorélechangementc'estmaintenant
Zelcorps
suffit de voir banjo sur x box ...
Bonne chance a Ubisoft. Juste a regarder Blizzard quand il a été dans les mains de Vivendi. La chute de qualité monstrueuse qu'a eu la structure.
vivendi a acheté blizzard en 98, tu veux sans doute parler de la fusion avec activision, non?
raoh38
bien entendu qu'ils ne peuvent pas réustiliser les propriétés d'ubisoft c'est pas ce qu'on a dit d'ailleurs.
D'où la création d'Assassin's Creed pour compenser.
Puis sur la fin la licence Prince of Persia ne ramenait plus de bénéfice...