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Le nouveau film de
Michael Mann,
Public Enemies, a pas mal divisé les critiques qui ont pu assisté à une projection.
" Imparfait mais constamment fascinant, Public enemies n’a pas fini de livrer ses secrets. L’œuvre d’un des rares génies du cinéma moderne qui continue à expérimenter son art. 4/5 " -
EcranLarge.com
" Un vrai-faux biopic, de vraies-fausses bonnes idées de mise en scène, une véritable envie de bien faire... La vraie première claque déceptive de l'année. 2,5/5 " -
EcranLarge.com
" Voilà le genre de film parfaitement insipide qui serait directement sorti en vidéo s’il n’y avait pas quelques noms prestigieux au générique. La phrase qu’on entendait le plus à la sortie de la projection de presse ? “Qu’est-ce que c’est chiant ! 1,5/5 " -
Ecranlarge.com
" Une chasse à l'homme novatrice dans sa forme, classique dans son fond. Avec sa mise en scène guidée par des contre plongées fascinantes, avec sa construction sonore démentielle, avec sa photographie virtuose, il y a plus de cinéma dans un plan de Michael Mann que dans un policier de n'importe autre cinéaste. L'argentique est loin d'être mort mais ce réalisateur là paraît avoir 20 ans d'avance sur tout le monde. 8/10 " -
Dvdrama.com
" C'est probablement de notre faute, de la vôtre, si Public Enemies n'est pas le savoureux moment de cinéma tant attendu. On s'en était déjà rendu compte avec Miami Vice, mais Michael Mann semble prendre conscience de l'aura qui tourne autour de son œuvre, de la fascination qu'il engendre, de l'accueil ultra positif des cinéphiles du monde entier depuis des années. Michael Mann a gagné ! Quoiqu'il fasse, quoiqu'il filme, et peu importe l'histoire qu'il raconte, l'inconscient général reçoit son travail comme une pièce d'orfèvre avant même son premier tour de manivelle. Dès lors, seul son propre plaisir compte. Une satisfaction de metteur en scène qui déploie toute son énergie dans un esthétisme ultra-léché, comme à l'accoutumée, alternant le spectacle avec une certaine forme de poésie, mais il en oublie tout le reste. L'œil rivé dans l'objectif de la caméra, l'idole oublie en cours de route tous ceux qui seront assis de l'autre côté, dans la salle. Beau, Public Enemies oublie d'être autre chose, s'évertuant pendant deux tiers de bobine à un jeu de gendarme et de voleur sans exciter son propre encéphalogramme et multipliant sans âme les répétitions (braquage, évasion, braquage, évasion, etc...). Ceux qui espéraient y voir un Heat dans les années 30 n'y retrouveront ni la sauvagerie, ni l'excitation, mais accepteront peut être enfin de se prendre au jeu de la dernière partie du film, qui relance enfin... l'intérêt de son personnage principal ! C'était la moindre des attentes, d'autant plus que le final rehausse largement le spectacle général. Un réveil un peu trop tardif pour parler de chef d'œuvre. 11/20 " -
Filmsactu.com
" N'y allons pas par quatre chemin, Public Enemies est une réussite. Pourtant, ce mélange de drame, de film d'action et de peinture historique ne ressemble à rien de ce que l'on pouvait imaginer. Alors que le sujet, la traque de John Dillinger, et l'esthétique des années 30 se prêtaient à une réalisation stylisée, Michael Mann délivre une image brute, imparfaite, alternant les éclats de génie avec des plans franchement brouillon, notamment lors d'une fusillade nocturne détonnante. Passée la surprise, voire le désagrément, le parti pris artistique finit par s'imposer et par servir plus habilement qu'il n'y paraît les différentes thématiques d'un scénario extrêmement riche qui dévoile progressivement ses cartes. Public Enemies est aussi un film de personnages, des personnages charismatiques, touchants pour certains, interprétés par une brochette de comédiens hors pair parmi lesquels Johnny Depp et Christian Bale nous offrent un vrai face-à-face en partageant pourtant très peu de scènes, tandis que Marion Cotillard se fond avec une étonnante facilité dans l'univers de Mann. Au rang des défauts, outre les imperfections visuelles on reprochera un léger manque de clarté dans la narration vers le milieu du film, mais on en tiendra à peine rigueur au film, tant la dernière demi-heure atteint des sommets de mise en scène. 16/20 " -
Filmsactu.com

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posted the 06/20/2009 at 10:00 AM by
funkenstein
C'est comme un Tarantino,si tu aimes son style ,tu aimes ses films sinon tu trouves ça bavard!
Mann fait du Mann(et ça ne marche pas toujours:Miami Vice),Fincher fait du Fincher(idem ) ou Nolan fait du Nolan! Quand tu vois un de leurs films,tu reconnais tout de suite leurs styles,leurs styles!