Gameblog 9/10
Silent Hill f est une œuvre d’art horrifique qui dégouline d’amour pour le genre, la licence et pour la culture de l’horreur. Sa narration aborde des thèmes difficiles avec une maîtrise assez rare, entre pudeur et violence. En résulte une histoire prenante de bout en bout qui ne manquera pas de surprendre jusqu'à son dénouement. Entre horreur classique et folklore, Silent Hill f nous happe dans la brume et nous étouffe. Un jeu d’horreur subtil, qui nous en mettra aussi plein les mirettes avec sa technique impeccable et sa direction artistique capable d’offrir de véritables envolées glaçantes et parfois gore. L’aventure mérite d’être vécue et on lui pardonnera volontiers ses quelques errances concernant certaines séquences moins réussies ou encore son problème d’équilibrage entre ses difficultés. C’est sans mal que Silent Hill f peut se targuer d’être l’un des meilleurs jeux de la licence et l’un des meilleurs survival horror de ces dernières années.
ActuGaming 8,5/10
À l’issue de l’aventure, on ressort de Silent Hill f avec une forme de soulagement. Le cadre a beau avoir été modifié, NeoBards maîtrise son Silent Hill. Des sublimes environnements en passant par l’esthétique horrifique, la narration et le level design, le titre s’impose comme un excellent épisode d’une franchise qu’on pensait fichue. Reste ce système de combat travaillé, mais parfois frustrant, un squelette visible et des zones cauchemardesques peut-être trop pensées autour des mécaniques aux dépens de l’ambiance globale, qui empêchent le titre, pour pas grand-chose, d’atteindre l’excellence de laquelle il s’approche pourtant dans son ensemble.
Gamekult 8/10
Incroyable mais vrai, Konami relève enfin la tête avec un vrai épisode inédit de Silent Hill qui ne sent pas la naphtaline ni le réchauffé. Ryukishi07 mène Silent Hill f à la baguette, tissant une toile complexe de violences misogynes, de pressions sociales et d'allégories perturbantes. Mais la relève ne touche pas encore à la perfection, et comme toujours, c'est le gameplay qui pèche ; si les combats ont bénéficié d'un soin particulier pour relever le niveau de la série, ce sont les puzzles qui se révèlent assez ennuyeux, et le level design se montre peu inspiré dans la première moitié du jeu. Mais l'ambiance marche à merveille. Quand arrive la conclusion, l'histoire de Shimizu Hanako nous prend à la gorge, et une seule solution s'impose : retourner à Ebisugaoka pour se plonger dans le New Game Plus et approfondir notre voyage au fil des différentes fins. C'est un grand oui.
IGNFrance 8/10
Silent Hill f est un épisode audacieux et bouleversant qui confirme que la Silent Team sait se réinventer tout en respectant l’ADN de la série. Le passage du projet à NeoBards Entertainment, avec Ryukishi07 au scénario, fonctionne à merveille : le gameplay est précis, stratégique et immersif, avec des jauges de santé, mentale et d’endurance intelligemment intégrées, des combats exigeants et une utilisation de l’esquive et de la concentration qui apporte une vraie profondeur. L’univers, un village japonais des années 60, est magnifiquement réalisé et détaillé : la direction artistique, les objets, les armes et soins, ainsi que le bestiaire, même limité, sont cohérents et renforcent l’immersion. La bande-son d’Akira Yamaoka et la mise en scène cinématographique amplifient l’angoisse, tandis que l’histoire de Hinako Shimizu explore avec une intensité rare la condition féminine et les violences sociales, laissant une empreinte durable. En revanche, les énigmes représentent un point faible notable : trop floues, parfois frustrantes et alambiquées, elles viennent rompre le rythme et nuisent à l’expérience, ce qui reste problématique pour un Silent Hill où elles font traditionnellement partie de la force du jeu. Malgré cela, la durée raisonnable, le New Game Plus et les multiples fins offrent une expérience complète et prolongée, faisant de Silent Hill f un jeu intense, immersif et émotionnellement marquant, qui réussit le difficile équilibre entre innovation et fidélité à la saga.
JV 16/20
Silent Hill f est d'abord un pari audacieux, une réinvention qui s’aventure en territoire inconnu. Il en naît une étrangeté tenace, profondément imprégnée de folklore nippon, qui déroute autant qu’elle captive. Ses combats maladroits et ses excès d’action alourdissent l’expérience, mais son univers, ses personnages et son ambiance sonore imposent une identité unique, qui pousse à gratter ses couches de mystère jusqu’à la dernière minute. Imparfait mais marquant, Silent Hill f restera sans doute comme l’épisode qui a osé redéfinir la peur à travers le prisme de la culture japonaise, avec des fulgurances qu’on n’oublie pas.
GAC 8/10
Silent Hill f est très différent des autres opus de la série par sa jouabilité axée sur le combat. Par contre, le jeu réussit également à jouer sur l’horreur psychologique dans une petite ville magnifique et triste à la fois. Il s’agit d’un jeu visuellement somptueux qui mérite d’être refait une deuxième fois pour pouvoir voir toute la subtilité du scénario. Il sera possiblement polarisant parmi les fans, mais ça reste un excellent jeu.
Millenium 75%
Alors, Silent Hill f est-il un digne représentant de la saga culte ? La réponse est nuancée. Oui, certains éléments rappellent ce que nous aimons dans Silent Hill : une ambiance sonore glaçante, des boss marquants, une atmosphère oppressante. Mais non, ce n’est pas la renaissance que nous espérions : les graphismes déçoivent, l’histoire manque de maturité et, surtout, le système de combat plombe l’expérience.
Je ne dirais pas que Silent Hill f est un mauvais jeu. Il contient des idées intéressantes, des moments de grâce, et prouve que la licence a encore quelque chose à dire. Mais ce n’est pas encore le grand retour qui replacera les premiers Silent Hill au sommet du survival horror. En bref, Silent Hill f est un pas de côté. Pas la révolution attendue, mais une tentative qui, espérons-le, prépare le terrain pour un avenir plus ambitieux.
Numerama 7/10
En prenant largement ses distances avec la ville qui l’a vue naître pour s’aventurer au Japon, Silent Hill f nous offre un cadre de jeu rafraîchissant pour la série, mais surtout terriblement captivant et… révulsant. Ce nouvel épisode tente à la fois d’assumer son héritage en convoquant les grands marqueurs de la série tout en essayant d’y injecter de nouvelles idées dont la plupart semblent avoir surtout pour but de séduire un plus large public. Hélas, ce grand écart n’est pas totalement réussi. Si l’angoisse imprègne bien nos chairs à mesure que l’on s’enfonce dans ce récit sadique et mystérieux, on est trop souvent ramené à une réalité terre-à-terre par des errances de gameplay et une trop forte tendance à vouloir nous faire tout comprendre, coûte que coûte. Il en résulte un titre intéressant, mais trop timide. Pas assez brumeux.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.
Hate de le faire sinon, il s'annonce bien cool!
Mais pour ma part je n'aime pas la licence donc je laisse ça aux fans.
Et Ousman ballon d'or, et Ousman ballon d'or
Silent hill 1 remake prevue, en esperant enfin du Castlevania
kratoszeus osiris67 mais je me demande pourquoi ce GROS retour soudain ?! En un temps record ils ont annoncé/sortie pleins de jeux et de qualités. Ils ont des problèmes de tunes ??