Gameblog 8/10
Comme la Zone de Chornobyl depuis le terrible accident de sa centrale nucléaire en 1986, STALKER 2 semble pour ainsi dire bloqué dans une bulle temporelle faisant fi des standards actuels de l’industrie. À l’exception d’une très belle plastique qui n’a pas à rougir des étalons graphiques du moment grâce à un Unreal Engine 5 savamment exploité, mais fatalement très gourmand pour certaines machines. On retrouve en effet tout ce qui a fait le succès de la franchise en son temps. À savoir un monde ouvert fascinant à explorer, mais oppressant à souhait qui demande toute notre attention et des nerfs d’acier. Le titre pourra cela dit rebuter des néophytes n’étant pas habitués à une expérience aussi exigeante, mais récompensera au centuple les plus courageux prêts à s’y aventurer. On apprécie également le soin apporté à une histoire intrigante à suivre, dictée par nos choix, à condition cependant de se renseigner sur un lore mine de rien assez dense. Malgré plusieurs défauts pouvant casser le rythme ou une immersion autrement de haute volée et la présence de bugs plus ou moins gênants, STALKER 2 revient de très loin. Les 14 ans d’attente pour un retour inespéré en aussi solide forme méritent selon nous de saluer la détermination et le profond témoignage d’amour de GSC Game World envers cette licence culte. Aussi inhospitalière soit-elle, la Zone gagne à ce qu’on s’y perde pendant des heures de plaisir mâtiné d’angoisse. Une expérience vidéoludique vraiment à part, à laquelle il ne manque finalement qu’une bonne couche de peaufinage pour totalement briller.
Gamekult 7/10
STALKER 2 est une anomalie de bout en bout. Le projet le plus ambitieux du studio GSC Game World réussit déjà l'exploit d'exister, et l'accomplit en ne faisant absolument aucune compromission sur ce qui a fait le succès des précédents opus. C'est aux joueurs de s'adapter à STALKER 2 et pas l'inverse, une philosophie à contre courant de ce que l'on peut voir actuellement. C'est un jeu qui nous malmène, qui est hostile comme peut l'être la Zone d'exclusion, c'est une super histoire malgré quelques points faibles. C'est un jeu criblé de bugs sur lequel on veut être plus indulgent étant donné la situation, mais aussi tout simplement la fascination que procure l'exploration de la Zone. Hélas, tous les correctifs du monde ne pourront pas régler les quêtes secondaires moyennement intéressantes ou le sound design pas terrible.
JV 14/20
S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chornobyl est une expérience singulière dans le paysage vidéoludique moderne qui convient de saluer. Le FPS de GSC Game World propose une immersion totale dans un univers post-apocalyptique fascinant, une vision survivaliste (trop) rare dans le jeu vidéo et une atmosphère sans pareil. Hélas, il souffre aussi de plusieurs maux qui l’empêchent d’atteindre l’excellence à commencer par son retard technique, son IA perfectible et son récit qui peine à s’imposer. Stalker 2 séduira avant tout les fans du genre qui sauront faire fi de tous ses errements.
Millenium 70%
STALKER 2 Heart of Chornobyl est un jeu difficile, immersif et souvent frustrant. Peu de compromis ont été faits, ce qui rend le gameplay aussi brutal que l'univers dans lequel il se déroule. La progression est lente et douloureuse, surtout avec les nombreux bugs présents, alors que la mort peut être aussi subite qu'injuste. Cela demande une solide dose de patience, mais il faut reconnaître que l'exploration de la zone en vaut la peine, avec tous ses dangers et ses mystères qu'on tente d'élucider. Les outils, les interactions à notre disposition sont bien trop pauvres, ce qui réduit les façons de jouer et les options au strict minimum, tout en détruisant l'immersion que le jeu s'est donné tant de mal à construire. Espérons que STALKER 2 aura aussi droit à sa version 2.0 à l'avenir, puisqu'il le mérite.
XBoxMag 7/10
S.T.A.L.K.E.R. 2 est enfin là, et la question que l’on se pose est de savoir si l’attente en valait la peine. Sur le fond, le titre de GSC Game World est très bon, notamment grâce à son gameplay exigeant et son ambiance glaciale et menaçante qui couvre chacun de nos pas au cœur de la Zone et de ses environs. Sur la forme, par contre, c’est nettement plus compliqué. Les bugs sont légions, vraiment dérangeants et nous sortent tout à fait de l’expérience proposée par les développeurs. Un nouveau report aurait pu (dû ?) être envisagé et même si la nouvelle aurait été probablement mal accueillie par de nombreux joueurs, cela aurait été forcément bénéfique.
JeuxActu 13/20
Annulé, reporté à de - trop - nombreuses reprises (5 fois si je ne dis pas de bêtises), assommé par la crise du COVID, puis paralysé par la guerre en Ukraine, STALKER 2 est, on peut le dire, un miraculé. Toutefois, malgré cette bonne nouvelle, et à l'image de toutes ces arlésiennes qui débarquent dans la douleur après autant d'années (15 ans ici), il y a forcément des fissures, voire même des fractures. Et quelques minutes suffisent pour constater les handicaps qui tirent le titre de GSC Game World vers le bas. Techniquement tout d'abord, STALKER 2 est à la traîne, avec un moteur 3D complètement dépassé par les événements. Tout semble figé, comme si on retrouvait le STALKER des années 2007, que ce soit dans sa nature morte, ses PNJ statiques ou bien encore ses créatures animées à la truelle. L'intelligence artificielle des ennemis n'est malheureusement pas épargnée par un manque de savoir-faire, avec des soldats qui sont capables de nous repérer à des kilomètres à la ronde au moindre craquement de branche, mais sont incapables de se déplacer correctement. L'open world est certes gigantesque et nous fait expérimenter la vie d'un vrai survivaliste en temps de guerre sur un terrain miné d'anomalies aussi pénibles qu'invisibles, mais la progression est entâchée par un rythme beaucoup trop lent, douloureux et surtout peu passionnant. On a essayé de se raccrocher à cette histoire d'éléments surnaturels et d'un Skif aux abois, mais les bugs innombrables et le système de jeu ankylosé par cette prise en main rigide et cette interface d'un autre temps auront achevé le peu d'enthousiasme qui restait en nous. Cela dit, si vous êtes patient, conciliant avec un jeu dont le développement n'a pas été aidé par des circonstances extraordinaires, et surtout totalement accro au grand frisson atomico-soviétique, vous prendrez peut-être plaisir à voyager à l’ombre de Tchernobyl.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.
Ptéte qu'ils ont pas fouillé ou que c'était écrit avant le patch.
jeuxactu etant la pute de l'industrie en general
Ça me rappel la sauce que l'on avaient mise au testeur de Gears 5 sur Gamekult, il faisait la critique du gameplay du système de cover soit disant identique aux anciens .
Il disait '' ça pourrait être cool, par exemple de ne pas avoir besoin de se coller à un obstacle pour l'enjamber " .
Nous lui avions dit : tu mets ca dans tes points négatifs alors que tu n'as juste pas fait le tutoriel.
Heureusement que c'est 5 euros le gamepass.
Pas de problème à la manette....ni de vise. J'ai tous désactiver. La visé assisté franchement...autant ne pas jouer si on sait pas visé....
Mais malheureusement par défaut, beaucoup de jeux l'active....
Pas prêt = Report, c'était pourtant pas compliqué
Pour avoir le double de FPS, tout est misé sur l'upscaling avec les sacrifices que l'on connaît.