Critiques
Après le catastrophique The Spirit, le début d’année est aussi marqué par la sortie du phénomène Twilight. Beaucoup de blabla autours du film, des fans par millions mais est-il à la hauteur de sa réputation.
Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l'Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s'attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d'une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l'un d'eux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.
Longtemps attendu, il était enfin temps de découvrir le phénomène dont tout le monde parle. Adaptation du roman de Stéphenie Meyer ayant comme « originalité » le fait d’aborder le mythe du vampire sous un angle nouveau, pour ne pas dire inculte. En effet, les suceurs de sang n’ont pas de dents pointues, ils ont juste une peau claire qui brille face aux reflets du soleil. Une façon pas honteuse mais différente des habitudes du genre. Un premier bon choix, à mon goût, c’est le choix de la réalisatrice : Catherine Hardwicke, connue pour deux réalisations traitant de la jeunesse ( Thirteen et Les Seigneurs de Dogtown). Elle arrive à nous faire croire à cette histoire d’amour, aux situations et répliques pourtant très « niais » et interprété avec un fort manque de justesse. Ce défaut nous donne souvent l’impression de se retrouver devant un vieil épisode des Feux de l’amour version Buffy. C’est certainement tout se qui résume le succès du film : la jeunesse. Chaque ado risque de se retrouver quelque part dans l’un des deux héros. Dommage que le métrage s’étale sur 2h20, engendrant des petites longueurs avant de se lancer dans un rebondissement ( ?) qui tourne assez vite à la mascarade. Avec un peu plus d’impact dans sa narration, Twilight aurait pu peut être changer la malédiction qu’il se trimballe, celle d’un film pour pré-ado. Ne mettons pas l’entière faute sur la pauvre réalisatrice qui a fourni un bon travail général. L’autre gros argument pour attirer les jeunes filles est la présence du surestimé Robert Pattinson, propulsé sur le devant de la scène grâce au film mais qui manque profondément de justesse dans son jeu d’acteur, alors que c’est tout le contraire pour l’inconnue Kristen Stewart qui livre une bonne performance. Les autres membres de la famille Cullen, eux, font juste figure de pilier au beau milieu du film.
On pourra toujours discuter sur les enjeux commerciaux et cinématographiques du film, au final, le résultat est le même. Un divertissement pour teenagers, insipide comme bourré de pas mal de petites idées apportant un certains renouveaux à un genre qui en manqué terriblement, Twilight n’est pas le nouveau Génération Perdue, ni le métrage à la hauteur des attentes qu’il nous promettait. Twilight est, comme les premiers Harry Potter, l’exemple même du film mis en avant manquant cruellement d’argument pour convaincre un public diversifié au maximum. On attendra la suite…
posted the 01/19/2009 at 07:26 PM by
maxou06
Et si il est telement nul , pourquoi bat il Harry Potter ?
A mon avis, le moins renseigné des deux c'est bien toi