Née sur Xbox 360 dans ces temps reculés où la marque de Microsoft trouvait encore un minimum d’écho au Japon, chez un public certes limité mais néanmoins présent, la franchise Gal Gun a depuis poursuivi sa carrière pour finalement faire du surplace. Car sept ans, c’est très long dans le jeu vidéo mais pas encore suffisant pour Inti Create qui après un spin-off en cours de chemin, et un autre sur PC, nous pond aujourd’hui un Gal Gun 2 qui aurait pu être nommé comme un simple best-of tant c’est quasiment la même came.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Gal Gun, c’est l’un des grands représentants de ces produits purement japonais qu’on n’aurait un temps jamais pensé voir arriver en occident. D’ailleurs, le premier n’est jamais sorti de l’archipel. S’il s’agit d’un rail-shooter dans les grandes lignes, son concept peut prêter à confusion pour des esprits disons normaux puisque l’on incarne un étudiant qui est le seul mâle de tout le bahut (ou alors, comme Onizuka, il ne voit pas les autres), maudit temporairement par « une » Cupidon maladroite, faisant que vous allez être pourchassé par des hordes de jeunes filles en chaleur avec pour seule défense un pistolet à phéromones qui les stoppera par jouissance. Qui sait si les développeurs ne sont pas tombés à l’époque sur une VHS poussiéreuse de Captain Orgazmo et y ont décelé la lumière.

Le jeu a d’ailleurs été interdit en Allemagne et est passé de justesse outre-Manche, et ce à cause de toute la complexité derrière ce genre de productions : même si vous jouez un étudiant, il reste que ces titres estampillés +16 voir +18 se destinent donc majoritairement à des adultes qui aideront des mineurs à pousser des orgasmes (dont les cris arriveraient à faire frémir des actrices pornos de renom), en rajoutant un simili mode rencontre où l’on pourra placer les animations que l’on souhaite sur les demoiselles, et surtout le Doki Doki Mode dont le but sera de balancer la masse de phéromones sur x étudiantes en position subjective jusqu’à ce que ses vêtements volent en éclats pour ne laisser que les sous-vêtements. Voilà voilà.
Le débat restera donc ouvert entre ceux qui sortiront les fourches et ceux qui parviendront à prendre suffisamment de recul pour rire de la situation, et cela n’empêchera pas de juger le jeu lui-même. Donc globalement, le scénario fait en sorte que vous ayez une vingtaine de jours pour atteindre votre objectif, à raison de deux missions quotidiennes au choix, soit environ cinq heures de jeu en notant que la replay-value est là pour le 100 %, débloquer les diverses fins et tout savoir de chacune des occupantes de ce milieu scolaire.

La forme reste identique, la tronche du jeu également avec des personnages aux normes du design mais des décors dégueulasses (notons que c’est du 60FPS sur PS4, 30 sur Switch), mais quelques détails vont changer comme une espèce d’aspirateur qui pourra absorber les démons alentours ou arracher les vêtements de vos prétendantes (…), ou encore le fait que vous pouvez maintenant regarder autour de vous à 360° et sélectionner l’abri suivant avec parfois un choix, au lieu de suivre une ligne toute tracée. En plus des missions classiques et de quelques rares boss en cours de route, on pourra également faire des séquences de défense (une ou plusieurs filles à protéger face à plein de petits démons) et de la recherche d’objets, assez loupée d’ailleurs.
Si le concept reste rigolo et qu’on se surprend à accrocher, deux problèmes s’imposent. Le premier, c’est que la quasi-totalité des « nouveautés » n’en sont pas vraiment : elles ont déjà été introduites dans Gal Gun VR sorti sur Steam l’année dernière. On sent donc l’épisode de la dernière chance qui était là pour gonfler un peu le CA avant la mise à mort, allant jusqu’à recycler des séquences des deux premiers opus. Et l’autre défaut de taille, qui concerne forcément la version PS4 : où est la VR ? Parce que le jeu semble dédié à la réalité virtuelle jusqu’au bout des ongles, que ce soit son gameplay jusqu’au contexte lui-même (le héros est affublé d’un casque sans avoir possibilité de l’enlever) et que vu le rendu technique, il était possible de l’adapter sans la moindre concession graphique. Dommage, car le bilan aurait pu être tout autre.
Vu que tu l'a acheter?
Bref j'espère que cet version sera la seul.
Après le jeu est ultra fan service mais assumer, et ça en deviens absurde dans les situation, mais c'est l'esprit Japonais qui veux ça (on aime ou on aime pas), bon par contre ne joue jamais avec quelqu'un à côté, ça peux devenir gênant.
Sinon la note est mérité, c'est très cool si tu aime les jeux de shoot et que tu veux t'amuser avec les joycon, mais c'est tout, faut pas chercher plus loin.
Et le plus étonnant c'est quand même que les Gal Gun PS4 sont même pas compatible Move (pareil pour un truc comme Wild Guns Reloaded, les dev sont vraiment débiles) ? Mais pourquoi ? Alors que Sony refourgue des Move depuis la sortie du PSVR.
Sur Switch pareil c'est même pas compatible joycon/reconnaissance dans l'espace ce Gal Gun 2 ? shincloud t'as l'air de dire que oui ? Tu confirme que ça marche ?
https://twitter.com/Luke_Balicki/status/988852367809568769
J'ai eu un code de téléchargement
Il n'a pas payé pour ce jeu donc cela reste une nuance importante :3
ça me fait quand même mal au cul de la part de Kalas qui avait jusque là suffisamment de recul pour "juger" un jeu derrière le putassier, de Compile Heart à Criminal Girls.
J'avais testé le 1er, et a aucun moment j'ai été excité ou quoi que ce soit, j'ai juste trouvé l'idée de base rigolote, en mode japon a 100% (bon après, une fois suffit, ce 2 me laisse completement indifferent)
Ca reste un jeu hein, juste un tas de pixels qui ne montre absolument rien de porno ou quoi que se soit, je comprends pas trop le délire d'associer ce genre de jeux a des pervers qui joue en se touchant devant... (surtout qu'ici on a a faire a un rail shooter, genre devenu assez rare, si t'aime bien le genre, t'as meme pas vraiment d'autres alternatives vers quoi te tourner