Si il y a bien un marché qui intéresse désormais les producteurs de cinéma aujourd’hui, c’est le marché chinois ! Culturellement, nous remarquons que les chinois vont de plus en plus au cinéma. Alors forcément, quand on a un pays aussi porteur qui se met à aller au cinéma pour voir toute sortes de films et pas uniquement des films provenant de leur pays … L’ambition au niveau du box-office n’atteint plus quelques millions mais frôle le milliard de dollars.
Cependant aujourd’hui, j’aimerais vous parler de la situation inverse. Parce que le film concerné aujourd’hui est un film chinois pour le marché international. Il y a cette ouverture entre le cinéma chinois et le cinéma mondial qui commence à se créer et qui est très intéressant à observer. Ce n’est pas la première fois bien entendu qu’un film chinois atteint les cinémas à travers le monde. Ça peut se compter sur les doigts de quelques mains. Je n’ai pas le nombre précis, mais si vous êtes un serial-killer (un quoi ?) qui a comme signature de conserver les mains de vos victimes, vous auriez sans doutes assez de doigts à votre disposition pour compter. Pas besoin d’une énorme collection non plus, mais il vous faudrait quelques victimes au compteur quand même. Mais un film dont l’ambition est clairement d’atteindre le marché international ? Ça, c’est encore plus rare.
Avec le réalisateur Zhang Yimou derrière la caméra qui nous a déjà offert des films comme
Hero,
Le Secret des Poignards Volants ou
La Cité Interdite et ce bon vieux Matt Damon en guise de tête d’affiche pour être sûr de rameuter du monde,
La Grande Muraille est définitivement un projet qui m’intéressait. Et après l’avoir vu, il est temps de faire un petit bilan ! C’est parti pour la critique de
La Grande Muraille.
PS : Mon analogie avec les doigts sur des mains de victimes d’un serial-killer était un peu étrange non ? Bizarre qu’elle me soit venue aussi vite …
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