« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Presse-citron 8/10
A notre grande surprise (et pour notre plus grand plaisir), ce RoboCop Rogue City est une adaptation très réussie de la saga cinématographique originale. A défaut d’un quelconque grand jeu, on y retrouve un profond respect pour la licence, avec des environnements et des personnages très connus (et très réussis), ainsi qu’un gameplay très rigide, RoboCop oblige, mais simple et terriblement jouissif. Alors certes, les néophytes et autres amoureux de FPS modernes vont s’insurger, les fans quant à eux seront pour la plupart ravis de profiter d’un jeu RoboCop d’une telle qualité, d’une telle fidélité, sans pour autant fermer les yeux sur pas mal de défauts. On a pris un réel plaisir à (re)plonger dans cet univers dystopique si emblématique des années 90, au travers d’un jeu qui pose une vraie ambiance, et qui alterne des séquences d’action très virulentes, avec des phases plus posées, et toujours dans le plus profond respect de la licence. Une jolie lettre d’amour à la licence en somme.
XBox Mag 8/10
RoboCop: Rogue City est une excellente surprise qui ravira à coup sûr ceux qui ont aimé l'univers entamé par Paul Verhoeven à la fin des années 80. On y retrouve toute l'ambiance de l'époque, dans un FPS qui offre un véritable sentiment de puissance, tout en reproduisant une violence volontairement excessive. L'adaptation des aventures du super-flic de Détroit est sans aucun doute le meilleur jeu de Teyon à ce jour, notamment grâce à son gameplay maitrisé, mais aussi par la qualité de sa réalisation, à quelques défauts près.
CNPlay 8/10
Alléluia ! Nous avons trop souvent eu des adaptations de grandes franchises cinématographiques ratées en jeu vidéo mais cela continue de s'améliorer avec un personnage que nous n'attendions pas dans une telle forme ! La surprise de l'année c'est clairement RoboCop : Rogue City car au vu du passif du studio on s'imaginait un résultat loin de nos espérances et ce n'est pas du tout le cas. Vous aurez plaisir à jouer et même rejouer à ce petit bonbon afin de devenir le policier ultime et faire disparaitre la Nuke de Détroit.
JeuxActu 15/20
Pari réussi pour le Robocop de Nacon et surtout du studio Teyon qui nous offre-là un spectacle super plaisant, surtout si on a des affinités particulières pour le personnage et cette période révolue du cinéma américain. Mais ne nous méprenons pas, Robocop est bien un FPS ultra générique, limite old school dans ses fondations, le jeu n'invente rien et ceux qui ne jurent que par les codes du FPS moderne seront peut-être déçus, mais le jeu possède un feeling tellement plaisant qu'il est difficile de bouder son plaisir, d'autant que le jeu respecte à mort la licence, et ça, il faut aussi le souligner. C'est violent, c'est kitsch et c'est même narnardesque, mais on s'est bien amusé sur les 12/15h nécessaires pour finir le jeu. Parce que oui, ce Robocop a aussi la délicatesse d'avoir une durée de vie très honnête pour un jeu solo narratif.
Gamekult 6/10
À l'image de son protagoniste, RoboCop : Rogue City est un hybride plein de contradictions qui finissent par se réconcilier à travers la pure force de la volonté humaine. Car si la copie finale est toujours percluse des symptômes de l'eurojank chers à Teyon, l'amour évident porté à la franchise, que ce soit dans ses réussites ou ses heures les plus sombres, transparaît comme un rayon de lumière pure à travers les soucis de texture, les crashs et les mécaniques vieillottes. RoboCop : Rogue City, c'est à bien des égards l'expérience RoboCop ultime pour le moment. On avance, imperturbable, Auto-9 au poing pour défourailler de la racaille dans une explosion de particules rougeâtres. On s'amuse devant la satire mordante du capitalisme américain et de l'industrialisation excessive de sa société (sans atteindre les sommets de Verhoeven, certes). On se surprend à apprécier l'intrigue, qui tarde à prendre de l'élan mais s'avère finalement assez bien ficelée, semant une traînée de cailloux à suivre qui font plutôt honneur aux thématiques de la série sans lésiner sur le grand spectacle. Du fan-service imparfait oui, mais du fan-service intelligent et généreux quand même. Le véritable épisode 2.5 de la saga.