« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
ActuGaming 7,5/10
Trek to Yomi est pratiquement aussi bon que Ghost of Tsushima. Le titre se révèle être un bon jeu d’action en 2.5D de par ses combats relativement viscéraux, un peu punitifs et jouissifs, en passant par une variété intéressante dans la jouabilité. Le tout, en étant doté d’une bande-son et d’une esthétique singulière qui reste constante en qualité. A contrario, la qualité du jeu sera plombée par quelques petits bugs, des imprécisions de gameplay, une répétitivité aussi lassante qu’évidente, et surtout une narration qui aurait mérité mieux. Les choix de dialogues ne sont aussi qu’illusoires, et n’auront qu’un vrai impact sur le dernier choix à faire, ce qui est regrettable. En somme, et en dépit de ses nombreuses qualités dont dans la difficulté progressive voire sa progression en elle même, Trek To Yomi atteint sans problème le bon, et pourrait presque tutoyer l’excellence sans tous ces nombreux écueils. Ceci dit, l’expérience en vaut vraiment la chandelle vu le prix, bien que le soft soit relativement court.
JVC 14/20
Trek to Yomi est une très belle œuvre cinématographique. Il n’a pas à pâlir devant les géants qui l’ont inspiré. Son usage de la caméra et du grain noir et blanc lui permettent de nous présenter des tableaux particulièrement somptueux. Ajoutez à cela des chorégraphies de combats qui font briller les yeux et vous obtenez une petite pépite de maîtrise artistique. Si l’on jugeait un jeu à cela, Trek to Yomi serait sans aucun doute en haut du classement. Mais malheureusement, le jeu est, en comparaison, trop peu poussé au niveau du gameplay. Ses choix superflus et ses combats répétitifs l’empêchent d’exprimer son plein potentiel. Cela dit, il vaut tout de même le détour et encore plus si vous êtes sensibles à ce genre d'œuvre vidéoludique.
Gameblog 7/10
Trek to Yomi part avec toutes les meilleures intentions du monde et quelque part, c’est une vraie belle réussite. Avec une proposition artistique forte et savamment exécutée, Leonard Menchiari nous immerge dans le Japon féodal comme rarement. Quasiment chaque plan est une démonstration du savoir-faire du développeur pour enrober son jeu de la plus belle des manières. Autant sur les visuels avec ce choix du noir & blanc que sur l’ambiance sonore. Un hommage vibrant aux films d’Akira Kurosawa. Malheureusement, le gameplay lui est clairement en retrait dans cette aventure cinématographique. Les causes sont multiples : manque d’impact et sensation de flottement auront raison des combats qui auraient pu être très satisfaisants, à l’image d’un Sekiro: Shadows Die Twice ou de Ghost of Tsushima. Évidemment, les budgets ne sont pas les mêmes, mais avec du temps supplémentaire (et peut-être de l’argent), Leonard Menchiari aurait pu peut-être accoucher d’une œuvre plus homogène. À vous de voir quelles sont vos attentes initiales.
JVFR 6/10
Comme un bon film, Trek to Yomi est un jeu qui se regarde plus qu'il ne développe son aspect ludique. Fort d'une direction artistique sublime et qui, jusqu'à ses derniers moments continue de surprendre, le jeu de Leonard Menchiari s'imprime durablement dans nos rétines.
Malheureusement, ce lustre esthétique se conjugue à une particule de gameplay branlante et à des animations d'une rigidité mécanique qui le desservent.
À peine trop long pour son propre bien, Trek to Yomi reste un titre largement recommandable à celles et ceux qui tiennent le cinéma japonais des années 50 et 60 en haute estime. Sur ça, le pari de son créateur est tenu, et bien tenu.
Gamekult 6/10
Il ne faut pas lancer Trek to Yomi avec l’espoir de retrouver un jeu d’action / aventure vous tenant en haleine des heures durant. Imaginez plutôt un long-métrage de samouraï jouable, où le charme opère grâce à des angles de vue judicieusement étudiés, une direction artistique impeccable en noir et blanc, sans oublier une bande son au diapason et une histoire sympa à suivre. En revanche, l’école du gameplay en prend un coup tant les combats restent bancals dans leur déroulement, en dépit d'une panoplie de coups assez étendue compte tenu de l’expérience proposée. Il faut se dire qu’on joue le jeu, en variant les armes secondaires, coups de sabre et combos à disposition, car le titre reste assez évasif sur ce qui fonctionne au mieux selon les situations rencontrées. En dépit de quelques soucis de finition et d’une certaine raideur dans les animations, on a tout de même envie de connaître le fin mot de l’histoire, sans forcément se motiver à relancer l’aventure plusieurs fois pour recouper tous les embranchements scénaristiques. En attendant de pouvoir goûter au pixel art prometteur de Meifumado, voilà donc de quoi occuper un après-midi à défaut de passer Un Merveilleux Dimanche...
https://www.youtube.com/watch?v=c-hf_oLz_Fg&ab_channel=MonsieurToc