« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Il s'agit de l'adaptation du roman Docteur Sleep de Stephen King (2013), qui fait lui-même suite à son roman Shining, l'enfant lumière ainsi qu'à l'adaptation cinématographique de ce dernier, Shining (1980).
Synopsis : Encore profondément marqué par le traumatisme qu'il a vécu, enfant, à l'Overlook Hotel, Dan Torrance a dû se battre pour tenter de trouver un semblant de sérénité. Mais quand il rencontre Abra, courageuse adolescente aux dons extrasensoriels, ses vieux démons resurgissent. Car la jeune fille, consciente que Dan a les mêmes pouvoirs qu'elle, a besoin de son aide : elle cherche à lutter contre la redoutable Rose Claque et sa tribu du Nœud Vrai qui se nourrissent des dons d'innocents comme elle pour conquérir l'immortalité. Formant une alliance inattendue, Dan et Abra s'engagent dans un combat sans merci contre Rose. Face à l'innocence de la jeune fille et à sa manière d'accepter son don, Dan n'a d'autre choix que de mobiliser ses propres pouvoirs, même s'il doit affronter ses peurs et réveiller les fantômes du passé…
Moyenne presse 3,7/5 (pour l'instant).
20 Minutes 4/5
On frissonne joyeusement en consultant ce Doctor Sleep.
CinemaTeaser 4/5
Mike Flanagan honore ses écrasants tuteurs – King et Kubrick – tout en réussissant l’exploit d’insuffler toute sa personnalité.
Le Parisien 4/5
Doctor Sleep emprunte le même chemin, tout en divergeant sur plusieurs moments clés du livre. En dire plus serait criminel, mais on peut tout de même applaudir le réalisateur, Mike Flanagan, d'avoir privilégié une fin plus radicale. Mais aussi pour le choix de ses acteurs.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Sans atteindre la perfection, Mike Flanagan réussit l’impensable : réconcilier les deux Shining, le littéraire et le cinématographique.
Les Inrockuptibles 4/5
"Doctor Sleep" se veut plus comme un insolent crossover entre les obsessions de Flanagan et le film de Kubrick que comme un pieux travail de prolongation de l'oeuvre du maître. S'il aspire les dernières vapeurs de film de Kubrick, c'est pour mieux y mettre le feu.
Marianne 4/5
[...] le film trouve tout son intérêt dans une mise en scène onirique et une tension qui envoûte plus qu'elle ne fait frémir.
Première 4/5
Avec Doctor Sleep, Mike Flanagan a trouvé cet équilibre cher aux fans d’une oeuvre originale avec une adaptation relativement fidèle tout en sachant y mettre sa patte.
Le Figaro 2/5
Reconstitution de scènes iconiques et faux Jack Nicholson ne convainquent pas : on préfère de loin l’hommage ludique de Steven Spielberg dans Ready Player One.