À moins de vivre dans une grotte, vous n’êtes pas sans savoir que l'année 2015 arrive bientôt à son terme. Pour l'occasion et comme le veut la tradition initiée il a quelques années sur ce blog, voici mon dossier bilan de l'année écoulée. J'imagine que la plupart d'entre vous ont déja sournoisement scroller pour connaitre les noms des titres retenus, alors autant ne pas perdre de temps et commencer tout de suite... Enfin juste après l'habituel briefing pour mieux comprendre ce qui m'a poussé a faire certains choix plutôt que d'autres.







Débuter un top 2015 avec un remaster d'un jeu datant de 1998, si ça c'est pas du charisme a l'état brut. Grim Fandango, d'emblée un jeu cher a mon cœur car faisant partie d'une époque aujourd'hui connue comme l'âge d'or de Lucas Arts. Une succession de point'n'click cultes à laquelle Grim mis d'ailleurs fin bien malgré lui. À l'heure où les remastered edition s’enchaînent il est bon de voir de vieilles gloires du jeu vidéo revenir, encore plus quand elles n'ont pas eut la chance de connaître un succès commercial en leur temps.

Grim Fandango remplit parfaitement cette description. Sortie « après la guerre », à une époque ou le jeu d'aventure était sur la pente descendante, l'épopée loufoque de Manuel « Manny » Calavera n'aura pas marquée les ventes malgré un accueil critique chaleureux de la part de la presse. Fort heureusement l'industrie n'est semble t-il pas rancunière. Plus qu'une seconde chance, Grim Fandango s'offre ici une formidable occasion de se dévoiler à un public nouveau tout en oubliant pas les vieux de la vieille en chemin. Déjà excellent en 98, Grim l'est toujours plus de quinze en plus tard. Avec l'excellence de ses dialogues assurés par un doublage Français de luxe comme principale arme de séduction, le titre tape dans le mille a tous les coups sans jamais perdre en qualité. Si le gameplay a pris un sérieux coup de vieux et que la refonte graphique reste ultra-paresseuse, le cœur du jeu reste lui intact et c'est bien la tout ce qui compte. Un must have pour qui se prétend fan du genre, d'autant qu'il sera prochainement suivi d'autres monuments que sont Maniac Mansion, Day of the Tentacle ainsi que Full Throttle. Vivement !

Oublis involontaires...

Le jeu vidéo c'est bien mais c'est aussi terriblement chronophage en plus de coûter quand même un peu (beaucoup) d'argent. Malheureusement pour moi il apparaît que je ne suis ni éternel ni riche, un triste constat qui me pousse à faire des choix difficiles. Toutefois décider de faire temporairement l'impasse sur un jeu n'interdit en rien d'en parler, et c'est justement ce que je m’apprête à faire avec trois titres en particulier. Commençons avec ce qui reste mon plus gros regret du moment, Xenoblade Chronicles X. Tandis que certains égoïstes sont en ce moment même entrain de dévorer sans retenue l'aventure proposée par Monolith, les autres, ceux n'ayant pas l'argent (ni l'envie) d'acheter une Wii U n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Étant bien trop fier pour subtiliser la copie d'un ami, il ne me reste plus qu'à prier de toutes mes forces pour que la future NX propose une rétro compatibilité, à moins que Big N ne se décide à pondre un remaster. C'est dans l'air du temps après tout. Le cas du second jeu est lui bien moins problématique car il s'agit d'une exclusivité Xbox One temporaire, je veux bien entendu parler de Rise of The Tomb Raider (coucou Voxen). Incapable de résister aux charmes de Miss Croft, la seule femme à rajeunir avec le temps, je ne peux être qu'impatient devant la sortie prochaine d'une version PC d'un tir que j’espère au moins aussi bon que son grand frère. Enfin un petit mot sur Life Is Strange, un jeu dont j'ai pu lire et entendre beaucoup de bien tout autour de moi. Ne connaissant strictement rien de ce dont il est question ici, pas même le nom de l'héroïne, la découverte sera donc totale le jour ou j'aurai enfin décidé de poser mes mains dessus.




Entant que suite de ce qui reste ma plus grande surprise de l'année 2012, Wrong Number ne pouvait pas ne pas apparaître dans ce classement. Reposant encore une fois sur un principe aussi simple que diablement efficace, ce second opus propose de faire évoluer en douceur une formule désormais bien rodée. Au même titre qu'une production From Software, Hotline Miami 2 est un jeu exigeant sachant récompenser comme il se doit la patience du joueur. Car de la patience il en faudra pour recommencer certains niveaux encore et encore jusqu’à atteindre la perfection exigée.

Qu'a cela ne tienne, Hotline Miami 2 reste fun en toute occasion, que ce soit grâce à une toute une variété d'armes qui ne demandent qu'à être prise ou main, ou encore l'IA certes pas toujours au top mais dont l'incompétence notoire provoque souvent des situations ou l'imprévu est roi. bien sûr le côté psychédélique puissance mille dans laquelle beigne le jeu répond plus que jamais présent, de quoi garantir des passages entiers susceptibles de ne pas laisser indemne le pauvre joueur qui n'y comprendra pas grand-chose, mais qui trouvera quand même le moyen d'essayer de trouver un sens à ce qu'il vient de voir.

Dernier point et pas des moindres, la bande-son. Là encore plein à ras bord de piste électro, l'accompagnement musical confère une identité absolument unique au titre. Entraînante tout en ayant l'intelligence de se faire suffisamment discrète pour ne pas provoquer la lassitude, l'ost a de quoi marquer bons nombres de joueurs, y compris ceux qui comme moi ne sont pas particulièrement fan de ce style musical à la base.

...et volontaires

À ce stade du classement et tandis qu'il reste encore a découvrir le podium, certains d'entre vous doivent se demander ou sont situés deux des plus grosses sorties de l'année. Bon il y en a réalité bien plus que ça mais encore une fois impossible de tous les passer en revue. Fallout 4 (coucou Aiolia) d'abord. Ceux qui me connaissent un minimum sont déjà informé : je ne suis absolument pas fan des dernières productions signées Bethesda. D'une qualité évidente, Skyrim aura pourtant réussi à me lasser au bout d'une petite dizaine d'heures. Fallout 3 et New Vegas m'ont quant à eux fait regretter amèrement les Fallout classiques. Sans doutes aidé par ma dose de Wasteland 2, j'ai décidé de mettre ma rancune de coté pour laisser une chance à Fallout quatrième du nom. À ma grande surprise je dois avouer ne pas avoir ressenti la moindre déception durant mes quinze heures passés à parcourir les terres d'un boston en ruine. Et là ce fut le drame, Divinity arriva pour s'accaparer tout mon temps et abandonner un temps le petit Fallout. Un avis pouvant changer du tout au tout en avançant dans la quête, j'ai jugé préférable de ne pas l'inclure dans le top afin d'éviter d'avoir à éventuellement regretter mon choix. Naturellement je me réserve le droit de l'inclure d'office dans un top 2016, si top il y a.

Pour le second titre la situation et a peu de chose prêt identique. Grosse exclusivité PS4 de l'année, Bloodborne (coucou Ellie) aura longtemps figuré au sommet de mes attentes. Au final je n'ai pas dû dépasser les six ou sept heures de jeu. J'ai à ma décharge une excuse béton. Le 24 mars dernier, date de sortie du jeu chez nous, mon esprit était déjà largement occupé à attendre le mois de mai à la date du 19 correspondant à la sortie d'un petit jeu sans intérêt (ou si peu) mais qui me faisait quand même de l’œil. Une injustice que je dois aussi mettre sur le compte d'une certaine lassitude passagère pour le style de jeu élaboré par From Software. Bien entendu il va s'en dire je n’exclus pas de revenir dessus dans les plus brefs délais. Comme Fallout 4, sa place dans le Top 10 est déjà pré réservée.




Arrivé chez moi il y a encore tout récemment, Divinity Original Sin Enhanced fait office de véritable surprise de dernière minute a mes yeux. En cela il mérite bien de recevoir une petite médaille de bronze . Vaguement débuté l'an dernier avec sa première version avant de vite passer à autre chose sans que le jeu soit à mettre en cause, il m'aura fallu une année et l'arrivée d'une version Enhanced pour enfin pouvoir lui accorder sa chance. Résultat des courses je continue encore à me demander comment j'ai pu passer à coter de cette petite perle la première fois. Pour résumer très sommairement, Divinity porte en lui tout ce que le RPG Occidental a su faire de meilleur ces dernières années. L’immense richesse de son contenu, l'intelligence presque insolente de ses mécaniques de jeu et surtout le fun insoupçonnable de la coopération terminent de rendre incontournable le denier Bébé des Belges de chez Larian.

En parlant des développeurs et pour ne pas trop m'étendre sur une aventure encore bien loin de m'avoir délivrée tous ses secrets… Je souhaite tirer leurs chapeau. Rares sont les membres de l'industrie capable d'assumer leurs erreurs pour aussi tôt tenter de corriger le tir ! Si l’appellation « Enhanced » me fait inévitablement penser à un autre studio Européen lui aussi soucieux de satisfaire le public, sur ce coup-là les développeurs frappent très fort. Une tonne de contenu supplémentaire, corrections des imperfections techniques, lifting des menus et j'en passe et des meilleurs. Pour ça je ne peux que soutenir Divinity qui reste de toute façon excellent quoi qu'il arrive. Amis Belges, vous avez là un studio dont vous pouvez être très fiers. Pour le coup je ne suis pas certains d'avoir la force d'attendre l'Enhanced Edition avant de me jeter sur la suite.




De loin le titre ayant fait le plus parler de lui cette année que ce soit pour l'aventure qu'il propose ou plus simplement les déboires de son développement, MGSV compte aujourd'hui au moins autant de fans que de détracteurs. De mon coté je me place dans la première catégorie en offrant la seconde place de mon top à ce qui restera le dernier MGS signé par Hideo Kojima et son équipe.

MGSV c'est un peu le jeu de tous les extrêmes, chef-d'oeuvre pour certains, déception pour d'autres, jamais un titre de cette ampleur n'aura autant créé le débat. Il faut dire que la saga Metal Gear Solid n'a jamais laissée personne indifférent, et ce depuis le premier épisode « Solid » en 1998. S'il existe toujours des joueurs insensibles a l'histoire de Solid Snake ou Big Boss (c'est selon), tous les épisodes numérotés sont toujours parvenus a briller autant dans la presse que dans le cœur des fans, tous sauf un, Metal Gear solid 2. Pourquoi en parler ici ? Tout simplement car je suis persuadé qu'a terme TPP suivra le même chemin, celui qui le mènera vers la compréhension puis finalement l'acceptation d'une plus large partie du public, déçus y compris.

Il n'est pas faux de dire que TPP n'est pas un Metal Gear comme un autre, pourtant il porte en lui tous les codes qui ont fait de ses prédécesseurs des jeux cultes. TPP propose une mise en scène plus sobre que par le passé, pourtant il est celui qui réussit à délivrer le plus de messages forts. TPP est le jeu des paradoxes, sauf qu'ici ce n'est pas Kojima qui tient les rennes de ce petit jeu de pistes, mais bien vous, moi, nous les joueurs. Désormais le célèbre développeur ne fait que nous donner les clés d'un gigantesque univers auquel il nous appartient d'y faire ce que bon nous semble. bien sûr son « ombre » continue de planer sur absolument chaque aspect du titre, sauf qu'a la différence des épisodes précédents où il y faisait office de maître de cérémonies, son rôle dans MGSV s'approche de celui de simple spectateur, sourire en coin, ne ratant pas une miette de notre aventure.

Car c'est bien ce dont il est question ici, vivre notre propre aventure, celle qui ne ressemblera à aucune autre, combien même les bases restent les mêmes pour tous. TPP est une ode à la liberté, celle de pouvoir aborder n'importe quelle situation a l'envie sans pour autant pouvoir certifier qu'une approche est meilleure qu'une autre. Mieux encore, la narration conserve cette volonté en se mettant volontairement en retrait pour laisser le joueur libre d'en tirer ses propres conclusions. Au final, bon ou mauvais, The Phantom pain met en avant une démarche unique, qui, à défaut d’être appréciée, mérite au moins d’être saluée ne serait-ce que pour avoir tenté d'apporter de l'originalité à une saga qui pouvait parfaitement se contenter de rester sur ses acquis sans que personne ne vienne y opposer son veto.

En revanche et c'est indéniable;Metal Gear solid V propose de loin le gameplay le plus abouti de la série mais aussi de l'année, le tout baignant dans un open World techniquement au poil et surtout dépourvu de bugs ou alors très peu, chose rare de nos jours. Pour tout ça j'aurais pu sans problème lui offrir la première place du classement, malheureusement il faut croire que je ne suis pas quelqu'un d'objectif....










Sans surprise aucunes The Witcher 3 est donc comme « prévu » mon jeu de l'année 2015. Une récompense à mettre sur le compte de mon amour immodéré pour la saga mais aussi et surtout pour les évidentes qualités qui ressortent du titre. Pour moi l'aventure TW3 s'est joué en trois étapes. L'attente d'abord, longue de plus de trois années cette dernière m'aura fait passer par absolument tous les états jusqu’à finalement éclipser toute autre production.

Vient ensuite le jeu en lui-même, une découverte de tous les instants faite de véritables moments de bonheur me faisant retourner au moins vingt ans en arrière à une époque ou découvrir une simple image d'un jeu qui avait retenu mon attention dans un magazine me faisait hurler de joie. Subjugué dès les premiers instants en retrouvant les visages familiers de la sublime Yennefer ainsi que de la douce Cirilla s’entraînant contre l'avis de « l'oncle Vesemir », mon cœur de fan n'a pas pu faire autrement que de s'emballer lorsque mes yeux voyaient défiler devant eux une retranscription parfaite de quelques uns des moments cultes des romans en a peine un quart d'heure de jeu.. Une sensation de naviguer en terrain connu qui ne fait que s'accentuer par la suite en retrouvant de vieux amis tout en arpentant des lieux parmi les plus cultes de la saga.

Puis finalement la première partie se termine, et tandis que les crédits défilent, les souvenirs s'accumulent en même temps qu'une sensation de manque commence a se faire ressentir, signe qu'un deuxième run ne sera pas de trop. Dès lors l'envie d'en avoir toujours un peu plus ne s'estompe jamais vraiment et les parties s’enchaînent, chacune recelant toujours son lot de surprises. Après avoir finalement retourné trois fois de fond en compte le titre, ma conclusion est sans appel, passé huit romans et trois jeux il est temps de quitter sourire aux lèvres et au moins pendant quelques années l'univers du Sorceleur. Une étape difficile mais néanmoins indispensable pour apprécier les autres petits bijoux du jeu vidéo qui s'annoncent.

Non The Witcher 3 n'est pas un jeu parfait qui mérite que tout le monde l'applaudisse sans jamais ne lui faire une seule critique, surtout qu'il y a clairement de quoi faire là-dessus (longueurs vers la fin, bugs, combats encore perfectibles etc.). En ce qui me concerne je n'ai que faire de toutes ces considérations, j'attendais de TW3 qu'il réponde à mes attentes tout en mettant un point final magistral à une saga qui m'est chère. C'est chose faite et j'en suis plus que ravi. Après avoir été jusqu’à lui consacrer un groupe je pense pouvoir me la jouer égoïste au moins une fois et assumer mon côté élitiste en disant aux déçues et autres victimes de bugs que je suis vraiment désolé pour eux, mais que jamais je n'irai jusqu’à me forcer à enfoncer le jeu plus qu'il ne le mérite simplement car il est vrai que certains ont été peut-être plus tolérants avec lui qu'avec d'autres.

Encore une fois mon fanboyisme m’empêche de faire preuve d'une objectivité totale à son encontre, mais pas de rester un minimum lucide en disant que l'attente et l'hype générée autour d'un jeu affecte toujours l'avis final d'une certaine manière. En revanche je peux assurer que TW3 aurait été mon GOTY même sans avoir lu les romans ni même jouer aux opus précédents en et ne l'achetant qu’après avoir été hypé par les notes combien même j'aurai été victime de tous les bugs possibles et imaginables par la suite. Disons que mon "élitisme" (partagé par des millions de fans seulement un peu plus curieux que d'autres) n'est qu'un léger boost pour un jeu mémorable qui marquera à jamais le RPG Occidental de son empreinte.

C'est ainsi qu'une page de huit années se tourne et avec elles une ribambelle de souvenirs mémorables vont désormais pouvoir rester à jamais gravé dans ma tête. Un bilan de rêve à mettre sur le compte d'un studio de passionnés qui n'aura jamais cessé de faire preuve d'ambitions productions après productions. Encore méconnu il y a de cela quelques années, le nom de CD Projekt Red n'est désormais plus à oublier tant leur avenir s'annonce radieux. Une seconde extension pour TW3 d'abord mais aussi et surtout un cyberpunk 2077 que je l’espère surpassera de loin l'ultime aventure du Loup Blanc. La tache ne sera pas aisée mais je fais confiance aux Polonais, a eux de ne pas me décevoir.



En prenant un peu de recul je pense pouvoir dire que finalement cette année qui s’achève ne fut pas aussi « décevante » en encore « a oublié » comme j'ai pu le lire à de nombreuses reprises ces derniers jours. La génération actuelle s'est enfin affirmée, par conséquent les sorties s’enchaînent à un rythme un peu plus soutenu. bien sûr il reste encore quelques passages à vides mais rien de franchement alarmant quand on prend le temps de regarder vers l'avenir pour se rendre compte qu'il va clairement y avoir de quoi faire d'ici quelques mois à peine. À titre personnel savoir qu'il n'y aura pas de gros jeux pendant quelques mois ne gêne par le moins du monde, au contraire je vois la une parfaite occasion de parfaire mon retard en m'intéressant à des titres un peu moins récents.

Mais surtout 2015 m'aura permis de confirmer une bonne fois pour toute ma nouvelle façon de consommer le jeu vidéo. Désormais plus d'achat compulsif au nom du hype, puisque trop de jeux sortent dans l'année et que je n'aurais de toute façon jamais le temps de tous les faire, je préfère m'assurer de ne pas perdre ni mon temps ni mon argent en m'appuyant quasi exclusivement sur des valeurs sures. Une sécurité qui limite forcément la surprise sans la supprimer pour autant, preuve en est avec Divinity. Résultat « seuls » huit jeux composent ma liste d'achats annuel, pour le reste je n'ai fait que profiter des offres PSN/STEAM.

Enfin, un petit mot sur 2016. Une année qui je l’espère ne sera pas autant placé sous les signes des patchs day one et autres reports. C'était pardonnable en début de génération, beaucoup moins actuellement et il y a peu de chances que les joueurs se montrent toujours aussi conciliants a l'avenir. Ah et petit message pour l'industrie. Je suis content pour les fans de savoir que Final Fantasy VII remake et Shenmue 3 sont en route, mais maintenant j'en ai marre de voir les rêves vidéoludiques des autres se réaliser pendant que j'attends toujours mon Medievil 3, ayez un peu de cœur merdé ! Ah et je ne parle même pas du retour de la licence Legacy of Kain. Pour dire je suis même prêt à accepter un nouveau jeu sans la moindre apparition de Kain où Raziel tellement cet univers me manque. En fait non, Remake de Blood Omen/suite à Defiance où rien, faut pas déconner non plus, le charisme c'est quelque chose de sacré !