Dans un post sur son blog, ce dernier est revenu sur la polémique qu'il a soulevée la semaine dernière.
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Il dit :
« Je prends le jeu en général au sérieux et ne partage pas non plus le point de vue qui distingue absolument les activités « sérieuses » et le jeu « futile ». Ensuite, j’en viens à ce que je pense du jeu vidéo que je considère comme un art à part entière. Et de ce fait, le droit à la critique sur la forme comme sur le fond, loin d’être un mépris est, à l’inverse, une reconnaissance. [...] Pourquoi la critique sur le fond et la forme d’une œuvre serait-elle réservée à certains arts et serait-elle futile pour d’autres ?»
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Voilà un parti pris qui devrait faire jaser, mais c'est bel et bien celui de Jean-Luc Mélenchon qui, après les critiques, se fait défenseur du jeu vidéo. En le comparant une certaine littérature (la "littérature de gare", terme méprisant désignant pêle-mêle polars, science-fiction, histoires d'amour, tous destinés à être lus à la va-vite, entre deux trains), tout aussi méprisée que le jeu vidéo par certains, l'homme de gauche tente de lui apporter ses lettres de noblesse.
« Je me souviens de l’insondable océan de mépris que ces « lectures » suggéraient à maintes belles personnes. Aujourd’hui, elles considèrent Corto Maltese comme un sommet du minimalisme graphique et Enki Bilal comme un Rembrandt de la vignette. Elles donnent des sommes folles pour avoir des originaux ou des premières parutions.»
« Tous ces genres, toutes ces écritures, ne se hiérarchisent pas. Les critiquer c’est les apprécier les unes par rapport aux autres au hasard de nos appétits changeants et entre elles à l’intérieur d’un même domaine.»
Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique Assassin's Creed Unity et en un sens il n'a pas tort !
Puisque, s'il faut le rappeler, le cinéma lui-même était raillé à ses débuts, et que les romans, qui sont aujourd'hui l'un des plus gros piliers de la littérature moderne, étaient considérés comme destinés aux "bonnes femmes", encore au milieu du XIXème siècle...
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« Il y a un parti pris idéologique. Le nieriez-vous si vous veniez à apprendre que tel ou tel personnage clef de cette entreprise ou de la réalisation a des liens personnels avec l’extrême droite ? Non, vous seriez troublés, n’est-ce pas ? Mais pourquoi le seriez- vous ? Parce que le rapport entre ces personnes bien réelles et la trame ludique virtuelle exposée vous sauterait aux yeux. Je vous propose de vous dispenser de cette preuve.»
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« Les gentils, ici, ce sont la reine, cette infâme traîtresse et corruptrice, le roi, ce mollasson vendu, les aristocrates agents des Autrichiens, des Anglais et de n’importe qui qui soit contre le peuple, voilà les héros, subliminaux ou bien déclarés. Il suffit de voir le « trailer », écrit par un débile américain, pour comprendre le mal que fait ce genre de scénario à l’image de la France populaire et historique !»
Afin d'avoir un avis pertinent sur la question, on peut conseiller aux Français (et aux autres, bien entendu !) de jouer à Assassin's Creed Unity et de se documenter sur le sujet dans le même temps.
Pour lire tout l'article, voici le lien :
http://www.jeuxvideo.com/news/2014/00075902-jean-luc-melenchon-revient-sur-la-polemique-assassin-s-creed-unity.htm

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posted the 11/18/2014 at 05:26 PM by
nicolasgourry
D'autant plus que la vidéo dont il parle n'est même pas une vidéo du jeu vidéo mais du comics...
Crédibilité 0. En vrai, il a fait ça surtout pour faire parler de lui...
Tu veux dire que quand on écoute Hollande et Sarkozy, on a plutôt envie de pleurer ?
Le pire c'est que ça s'arrête là aussi.
C'est à se demander si les médias ou réseaux sociaux sont trop idiots pour comprendre ou s'ils se complaisent à relayer une information erronée pour créer du buzz...
Crédulité 10.