Retour vers le passé proche
Le premier épisode de Timesplitters n'avait pas laissé un souvenir incroyable chez les joueurs fraîchement possesseur d'une PS2. Le jeu avait surtout déçu car on savait qu'une partie du studio Free Radical Design, était composé d'anciens de Rareware responsables du fabuleux Goleneye 007 sur Nintendo 64.
Sans être mauvais, Timesplitters ne parvenait pas du tout à se poser comme un héritier légitime de ce passé glorieux.
C'est en 2002, soit deux ans après la sortie du premier opus, que sort
Timesplitters 2, une suite sensée corriger les errements du premier.
Le concept des Timesplitters repose sur le voyage dans le temps. L'action principale du jeu se déroule en 2401 à bord d'une station spatiale en orbite.
A bord se trouvent 2 militaires, le sergent Cortez et sa partenaire, le Caporal Hart. Ils ont pour mission d'empêcher d'infâmes créatures, les
TimeSplitters qui menacent de détruire l'humanité à l'aide de cristaux temporels.
Ils réussissent finalement à rassembler ses fameux cristaux, et partent donc à différentes époques de l'Histoire pour assouvir leurs envies de destruction. Le Sergent Cortez n'a d'autres choix que de sauter lui aussi dans la porte temporel pour aller les arrêter et récupérer les cristaux un à un.
Le concept de TimeSplitters 2 reprend l'ossature du premier, et reste finalement plaisant. Le joueur sera effectivement amené à visiter différentes époques à travers les 10 niveaux du mode solo.
Du Far West, en passant par le Paris fin XIXe, au Neo-Tokyo de 2019 et le Chicago des années 30, Timesplitters 2 assure un dépaysement garanti.
Le problème vient principalement du scénario et de la narration. Le scénario est vraiment basique, digne d'un run & gun des années 80 en arcade!
Mais le gros soucis vient de la narration. Quelques lignes à lire avant chaque mission, de maigres cinématiques réalisées avec le moteur du jeu et çà s'arrête là. Il n'y a aucun liant entre les niveaux, si ce n'est les TimeSplitters qui sont le seul dénominateur commun des 10 environnements visités. En clair, la progression et l'aventure sont monotones à ce niveau-là.
On va revenir très vite sur la campagne solo du jeu. Le jeu se découpe donc en 10 missions, qui elles-même représentent 10 époques différentes, que ce soit dans le passé ou dans le futur.
Chaque mission demandera au joueur de réaliser un nombre X d'objectifs prioritaires, et un faible nombre d'objectifs secondaires qui ne sont pas obligatoire pour sortir du niveau et passer au suivant.
Les objectifs sont divers et variés: libérer des otages, sauver une jeune femme coincée dans un incendie, détruire un laboratoire, protéger un contact, assassiner un gangster, filer un hacker, etc... Comme vous le constatez les missions sont variés et plutôt agréables à accomplir, même si la progression est dans l'ensemble bien linéaire.
Concernant les combats, on retrouve dans Timesplitters 2 un nombre phénoménal d'armes différentes. Ce qui est normal vu que l'on traverse différentes époques avec différents armements. Un arsenal qui va du Colt, au pistolet automatique en passant par le fusil Winchester et le pistolet à canon plasma ou encore le lance-flamme! Bien sûr chaque niveau dispose de son propre armement, on ne conserve aucune munitions pour la mission suivante, ce qui donne l'impression de commencer à chaque fois un nouveau jeu.
L'I.A est dans son ensemble correct, même si on constate de temps à autres quelques bizarreries de comportement.
Mais le gros problème de la campagne solo vient de la taille famélique des différents niveaux! Les niveaux sont beaucoup trop petits, et par conséquent il ne faut pas plus d'un quart d'heure pour finir une mission. Faites le compte et vous verrez que la durée de vie du mode n'atteint même pas les 2 heures!! Malgré toute la bonne volonté des développeurs, la campagne solo demeure assez anecdotique, pour finalement laisser place au plat de résistance du titre, le mode multijoueur.
Le mode multijoueur est ici appelé mode Arcade. Ce mode Arcade possède en son sein une multitude de mode. On note la présence d'un mode ligue, d'un mode Défi, et surtout d'un mode Arcade personnalisé qui comporte les traditionnels mode deathmatch, capture de flag, team deathmatch, domination, transport de valise, ainsi que toute une foule de mode qui renforce carrément les parties à plusieurs.
D'autant que rien ne sera gratuit et la majorité des modes, maps et personnages seront à débloqués. Timesplitters contient des featurings impressionnantes concernant son jeu à plusieurs: des modes à la pelle, plus de 100 personnages jouables, oui 100 rien que çà! 16 maps, un mode éditeur de maps, un mode défi vraiment amusant, et surtout la possibilité de jouer avec toutes les armes vu dans le solo! La diversité de l'armement est littéralement impressionnant, et donne un cachet totalement loufoque aux joutes amicales. Imaginez une arbalète aztèque contre un canon plasma du 4e millénaire, seul Timesplitters peut nous proposer un tel écart d'univers, et une telle diversité.
Aussi, chose qui peut nous paraître banale aujourd'hui mais qui n'était pas systématique à l'époque, la localisation des dégâts. La gestion des dégâts amènent bien sûr un côté réaliste d'autant que les bots sont loin d'être des potiches, l'I.A est assez convaincante, même si elle ne remplacera pas un joueur humain.
Vous l'aurez compris, le multijoueur de Timesplitters 2 était une réussite, et reste encore aujourd'hui toujours aussi bon. Il prend vraiment toute sa saveur à 4 joueurs, et c'est bien là un peu le problème. 3 amis, 4 pads, et une TV (cathodique de préférence) assez grande seront nécessaire pour profiter pleinement du titre de Free Radical.
Néanmoins, même à 2 joueurs le mode Arcade reste très amusant d'autant que sa durée de vie est véritablement colossal. Tout débloquer prendra un temps conséquent, et puis les joutes entre amis s'enchaînent de manière systématique, et on oublie la campagne solo qui ne fait figure ici que d'entrée.
Techniquement, le soft de Free Radical a vieilli et ne tient plus vraiment la route graphiquement. Certes certains effets sont plutôt réussis comme la neige ou encore la pluie, pas mal d'éléments du décor sont destructibles, mais l'ensemble affiche des textures qui paraissent aujourd'hui bien pauvre. Malgré toutes ses gesticulations, Timesplitters 2 n'échappera pas au temps qui passe.
La modélisation des personnages est peut-être moins touchée par ce soucis de vieillesse grâce à ce chara-design vraiment cartoon "déjanté". L'appréciation de ce chara-design est une pure affaire personnelle, et une affaire de goût. Mais on ne peut contester qu'il apporte vraiment une touche à l'ambiance loufoque du jeu. Timesplitters 2 en définitive, est un FPS qui ne se prend jamais au sérieux.
L'animation des personnages est assez sommaire, par contre le moteur physique est de qualité. Le jeu affiche une fluidité remarquable. Même à 4 joueurs, le titre de Free Radical ne rame jamais, et on constate que le travail fourni à ce niveau est propre, net, sans fausse note.
Le système de visée est assez délicat au début. Le bouton
C est en effet assez sensible mais on prend vite le coup de main au bout de quelques heures.
Les musiques sont assez discrètes et retranscrivent assez bien les univers rencontrés, avec quelques petits clin d'oeil distillés de temps à autres, comme le thème de Neo-Tokyo qui nous rappelle un petit peu Akira. Les voix sont corrects, même si le jeu d'acteur est raté, et les différents bruitages des explosions ou autres sont bien rendus.
Enfin la durée de vie est juste phénoménale en multijoueur.
Pour conclure, Timesplitters 2 ne vaut le coup à mon sens que pour son mode multijoueur, le mode Histoire restant en fin de compte très léger.
On reconnaît la patte des créateurs de Goldeneye dans cette suite, avec ce multijoueur riche, généreux, et bien calibré pour le support console.
Fiche technique:
Titre: TIMESPLITTERS 2
Développeur: FREE RADICAL DESIGN
Editeur: EIDOS INTERACTIVE
Genre: FPS
Année: 2002
Autres supports: PLAYSTATION 2, XBOX
Nombre de joueur(s): 4
Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 124 - Novembre 2002)

Screenshots:
L'annulation du 4 me fait vraiment, mais d'un haut degré, vraiment chier. Surtout quand tu vois les FPS de nos jours qui se ressemblent tous avec des solo bidon et des multi pas mieux (je ne parles pas de tout les FPS, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit).
TS1:solo mauvais,multi moyen
TS 2:Solo bon (a savoir que les objectifs change en fonction de la difficulté choisit,et donc elle deviennent plus intéressante),Multi excellent (le meilleur de la trilogie)
TS Future Perfect:Solo de qualité (pareil que le 2,mais avec plus d'humour et une ligne scénaristique plus stable le héros restant le même a chaque niveaux) Multi bon sans plus (calqué sur celui du 2 mais un je ne sait quoi en moins)
Et moi je trouve que le 2 est le 3 sont bons en solo,il suffit comme je l'ai dit de pousser la difficulté a fond,et le jeu change du tout au tout. Donc c'est du tout bon,multi et solo compris
Enfin je voulais rajouter que le multijoueur mériterait à lui-seul l'intégralité des lignes de ces tests tellement il est riche, mais il a fallu tailler.
Vinze Oui la cover pal est nettement plus belle, j'ai mis la US pour chambrer
Oui a chaque difficulté différentes,des objectifs viennent ce greffer a ceux des précédents modes
Dracul + 1000 en voila un ayant tout compris
Cloudo >> Non aucune raison particulière, je l'avais simplement acheté sur cette machine, voilà