Beaucoup de gens portent dans leur cœur la firme Squaresoft comme étant à l’origine de la fabuleuse saga Final Fantasy. Sortant de ce qui est considérée à plus d’un égard comme l’age d’or de la société (la trilogie Final Fantasy VII-VIII-IX, Vagrant Story, Front Mission 3…), les japonais étaient attendus de pad ferme sur la nouvelle console remplie de belles choses de SONY : la Playstation 2. C’est avec Dream Factory, spécialiste des beat them all et jeux de combat au design très typé manga que The Bouncer nous arrive. C’est alors qu’on est en droit de se dire en voyant Tobal N°1 ou Ehrgeiz: God Bless the Ring, que le jeu doit pouvoir nous faire vivre une agréable aventure, et pourtant. Explications.
Une blonde a été kidnappée ? Oui, mais c’est pas Zelda cette fois-ci !
Dans le genre beat them all, soyons clair, The Bouncer place la barre haut pour ce qui est du scénario, ou en tout cas, il en donne l’impression. Enfin, toutes proportions gardées, il faut avouer que face au mythique Final Fight et autre Double Dragon, le soft de Dream Factory peut se targuer de nous servir quelques rebondissements et mystères qui vous incombent d’éclaircir pour comprendre le fin mot de l’histoire. Si le principe de votre combat ne fait aucun doute, c’est plus les relations noueuses entre les divers charismatiques protagonistes (créés par Tetsuya Nomura, chara-designer de Final Fantasy VII, VIII, X, XIII, créateur de la saga Kingdom Hearts et concepteur de l'arlésienne Final Fantasy XV, anciennement Versus XIII) qui intéressent le joueur. Le topo tient en quelques lignes. Sion Barzahd, Kou Leïfoh et Volt Krüeger sont videurs dans un bar nommé « The Fate ». Tous les soirs, c’est la castagne contre des ivrognes ou des petites frappes de quartiers, pour ces pros du combat à mains nues, ce n’est guère palpitant à vrai dire. Jusqu’au soir ou d’excentriques individus tout de latex vêtus entre par effraction dans le bar et kidnappe la jeune amie du trio : Dominique Cross. Le temps que Sion et ses amis viennent à bout de leurs assaillants, et Dominique disparaît dans les sombres ruelles de la ville. Ni une ni deux, les videurs entament une course poursuite, remonté comme un Patrick Swayze en grande forme, jusqu’au quartier général de la société Mikado pour retrouver la jeune fille. Révélation sur le passé des personnages et antagonistes obscurs vous seront présentés au fur et à mesure de votre avancé.
Si le scénario ne casse pas véritablement trois pattes à un canard, il a le mérite d’être porté par des scènes cinématiques en image de synthèse ou produites avec le moteur du jeu tout simplement sublimes. A cette époque, ne nous voilons pas la face, seul Onimusha et Jak and Daxter sorti dans les mêmes environs pouvaient soutenir la comparaison ! Là ou les gens de Naughty Dog on d’ailleurs su contourné un aliasing fort présent d’habitude sur la PS2 avec un chatoiement de couleurs inégalé, Dream Factory a préféré joué sur le flou de certains passages tout en faisant quelques concessions sur la fluidité du jeu. N’empêche que le rendu est excellent. Décors minutieusement établis, personnages aux modèles 3D de grandes qualités, effets de lumières éblouissants, animations détaillées, The Bouncer est le meilleur exemple de ce que la PS2 pouvait faire en 2001. La mise en scène très cinématographique et le design à la hype japonaise (personnages aux couleurs de cheveux improbables, bijoux reluisants partout, vinil et cuir omniprésent) confère à The Bouncer un soin fascinant à la technique que les amateurs d’animes ne renieraient pas.
Cependant, et dans tout type de jeu, des graphismes en béton ne sauraient complètement couvrir un scénario plat et une durée de vie ridicule. Ainsi, si les cinématiques, longues et nombreuses font plaisir à voir ne serait-ce que pour le pur spectacle apporté, on se retrouve une fois l’histoire connue, à zapper avec l’option appropriée dans le menu pause. Ce qui me fait vous présentez un autre défaut, et non des moindres : la durée de vie !
The Bouncer en met plein la vue, le scénario est creux, mais alors la durée de vie est risible ! Compter 2h30 de jeu la première fois, visionnage des scènes compris, 30 pauvres minutes la seconde fois en zappant les scènes. On est bien loin des 20 heures de jeu promis lors des divers salons du jeu vidéo ou le soft était présenté. La difficulté à peine présente, n’améliore pas plus l’avis que je me fais du jeu sur ce point. Très inhabituel de la part de Squaresoft, le jeu dispose néanmoins, pour le peu que l’on soit bon public, d’une replay value convenable, et l’on y revient deux ou trois fois à l’avenir. Question bande son, si Squaresoft nous avait habitué à de véritable chef d'oeuvre sur 4CD avec leur Final Fantasy sur PS1, il n’en est rien ici. Les sons sont quelconques, dans le ton bien sur, mais tellement insignifiants que l’on y prête pas attention. Tout autant que les bruitages sont négligeables, les musiques on comme un goût de déjà entendus 1000 fois, et n’apportent aucune force à la trame scénaristique ou aucun temps fort pouvant accompagner la mise en scène de bonne facture.
Pour en ajouter un peu plus à la frustration de finir le jeu en si peu de temps, on peut parler du gameplay mou. Lors des combats, on a tendance à croire que l’on tape sur un flan à la vanille tant les personnages sont lourds et peu maniables. Sur le papier, une troupe de trois bagarreurs pouvait faire rêver les fanas de film de combat, mais le peu de sensation que l’on ressent casse bien vite ce doux mirage. On ne s'amuse même pas réellement parce que c'est lent, parce que les ennemis sont des idiots finis qui viennent réclamer leur correction quotidienne sans broncher, parce que les combos sont aux abonnés absents et parce que c'est justement tout ce qu'on demande à un beat'em all nom d'un bonobo poilu ! Et ne comptez pas sur le mode versus brouillon à souhait ou le mode survival pas plus passionnant que le reste pour relever l'intérêt et la durée de vie du jeu. Pourtant, l’utilisation des sticks du pad est intelligente, et selon la fermeté de l’orientation que vous donneriez au champignon, divers coups de bases, aux nombres de 8 pourront être placés. Dream Factory ayant pensé à ceux qui ne connaissent pas le sens du mot « délicatesse » nous offre la possibilité de régler le degré de sensibilité de la manette pour ainsi convenir à toutes les poignes. Ajoutez à cela un petit côté RPG sympathique, qui prend place en battant des ennemis pour amasser des points d’expérience et ainsi entre les stages vous offrir de nouvelles techniques de combat.
En définitive, The Bouncer est un tour de force technique tout bonnement bluffant. Soigné, beau, présentant une 3D de haute volé et une mise en scène hollywoodienne, le jeu en lui même pêche par un gameplay mou et ne procurant que peu de sensation, un scénario qui contient bien trop de voile d’ombre (je soupçonne Squaresoft d'avoir voulu en faire un second pour prolonger l'histoire, d'où de grande zone d'ombre qui aurait donc dut être éclairci. Manque de bol, le soft est un bide monstrueux, le second épisode passe donc à la trappe, et on se retrouve avec un scénario inachevé, fortement dommage!) et une durée de vie tout simplement honteuse. Inacceptable pour que l’on daigne acheter le jeu au prix neuf ! C'est d'autant plus dommage que le concepteur du jeu : Seiichi Ishii, n'est autre qu'un des lead designer de Virtua Fighter et Tekken... autant dire qu'avec un bonhomme tel que lui derrière un jeu de combat, on est en droit d’espérer bien plus.
Probablement la plus retentissante déception sur le monolithe noir de SONY.
Kou Leifoh, Doragon et Sion B)
J' avais adoré le design sur le jeu. La demo technique à l' époque faisait réver. Je devais être parmis l' und es rares à avoir apprécié le jeu. En même temps c' était presque nouveau que Square se lançe dans le genre à l' épique.
Je me souviens juste de la physique avec les corps qui resemblaient à des marionnettes quand ils valsaient.
Mais beauocup auraient aimé avoir une suite ou un jeu de baston type Tobal avec l' univers de Bouncer.
Un jeu que j'avais chercher pendant plus d'un an (a l'epoque j'avais pas internet donc pas de vente en ligne pour moi), quand je l'ai vu j'ai sauté dessus en plus il etait nickel =D
J'ai beaucoup aimé ce jeu, meme si c'etait lent, et j'ai passé des heures a faire du versus avec un pote, on se fendait bien la poire tellement que les perso avait un balett dans le fion x)
Moi j'ai adoré ce jeu....j'ai honte de le dire c'est vrai. Les musiques m'ont plu moi, enfin certaines. Ce qui fait autant baisser la note du jeu sont bien évidemment le scénario et surtout la durée de vie absolument ridicule comme tu le dis.
En fait j'ai l’impression que y'a que toi et ce groupe qui avancent sur Gamekyo, la moitié des autres gars du site sont encore en plein bug sur Dieudonné
ellie ICO oué pourquoi pas, mais pour SOTC j'ai envie d'attendre, le jeu est sorti il y a 11 ''petites'' années, je préfère privilégié les jeux sortis dans les années 80 et 90 quand même, les review PS2-GC-XBOX restent occasionnelles pour le moment
armaddon Bof, Alexkidd a fait une super review sur Rockman X aujourd'hui aussi
je l'avais bien aimé mais je le trouvais un peu lent, en plus quand j'ai fini le jeu, j'ai tenté le New Game + mais c'était quasiment injouable car j'ai fait la première fois tout le jeu qu'avec un perso donc il était trop fort et les autres trop faibles donc quand j'ai voulu testé les autres perso, celui qui était surboosté tuait les ennemi à ma place
Pour ce qui est du jeu il fût une grosse déception pour ma part, une enveloppe magnifique pour un jeu quelconque malheureusement.
C’est alors qu’on est en droit de se dire en voyant Tobal N°1 ou Ehrgeiz: God Bless the Ring, que le jeu doit pouvoir nous faire vivre une agréable aventure Je sais pas pour Tobal mais Ehrgeiz était tout sauf rassurant
docteurdeggman oué nan je sais pas pourquoi j'ai cité le moyen Ehrgeiz... j'ai écris l'intro y'a longtemps mais j'ai finalisé la review complète récemment, donc j'étais probablement pas dans le même état d'esprit ^^'
anakaris Merci, je viens de lire le tien sur ce jeu que j'ai toujours pas dans ma ludothèque. Et je te renvoie le compliment, çà fait plaisir de voir du jeu retro sur le site !! Malgré ses lacunes je pense que je vais me laisser tenter
asmita bah tu sais je pense qu'il n'est pas forcément mauvais, il est juste décevant, voire même très décevant si on s'accroche à l'idée que c'est du Squaresoft donc c'est forcément bon (alors que rien n'est forcément bon de façon éternelle, même les meilleurs créateurs de jeux vidéo ont le droit d'avoir des ratés)
Une de mes plus grosses désilusion vidéoludique, le trailer a l'e3 vendais du rêve pour finalement être une énorme déception. Si seulement square enix pouvais faire un second opus en partenariat avec platinum games ou wayforward...
une grosse coquille vide ce jeu, mais j'avais succombé en version jap a sa sortie, d'ailleur je me souviens qu'il avait planqué un clip de thriller sir je me souviens bien dans le jeu
J' avais adoré le design sur le jeu. La demo technique à l' époque faisait réver. Je devais être parmis l' und es rares à avoir apprécié le jeu. En même temps c' était presque nouveau que Square se lançe dans le genre à l' épique.
Je me souviens juste de la physique avec les corps qui resemblaient à des marionnettes quand ils valsaient.
Mais beauocup auraient aimé avoir une suite ou un jeu de baston type Tobal avec l' univers de Bouncer.
Mais y'a une différence entre faire un test et avoir un simple avis. Quand on fait un test, on est obligé de se forcer à rester objectif
J'ai beaucoup aimé ce jeu, meme si c'etait lent, et j'ai passé des heures a faire du versus avec un pote, on se fendait bien la poire tellement que les perso avait un balett dans le fion x)
armaddon Bof, Alexkidd a fait une super review sur Rockman X aujourd'hui aussi
Pour ce qui est du jeu il fût une grosse déception pour ma part, une enveloppe magnifique pour un jeu quelconque malheureusement.
C’est alors qu’on est en droit de se dire en voyant Tobal N°1 ou Ehrgeiz: God Bless the Ring, que le jeu doit pouvoir nous faire vivre une agréable aventure Je sais pas pour Tobal mais Ehrgeiz était tout sauf rassurant