[chronique] Hotel Dusk : Room 215
Kyle Hyde, c’est un hargneux. Pas le genre à verser dans le compassionnel. Il parle pas au gens, nan, il les cuisine, il les fait mariner, à la dure, de l’interrogatoire sans langue de bois dans la pure tradition est-allemande. Ex-flic de New York, Hyde a dû en voir de la racaille, du drogué, du hippie. Le seul personnage de son passé qui refait surface physiquement dans l’hôtel, Louis, a changé de bord. Minable voleur, celui-ci a ouvert les yeux au commissariat quand Kyle lui avait raconté une anecdote douloureuse. Au-delà de la rudesse des personnages, le scénario laisse entrevoir des étincelles d’espoir, savamment distillées au compte-goutte, afin de ne jamais perdre la foi. Chaque personnage est sur le fil d’une quête désespérée. Ils se trouvent à l’Hôtel Dusk pour une raison bien précise, certains pour fuir, d’autres pour rattraper leurs erreurs. Tous cherchent à comprendre. A tenter de recoller les bouts d’une existence trouble aux pans éclatés par les déceptions et les malheurs. L’hôtel est le carrefour de destins entremêlés et de coïncidences troublantes...
posted the 10/17/2009 at 01:02 PM by
néant der thal