On n’y croyait pas mais Sega l’a fait, Otogi : Myth of Demons développé par From Software arrive enfin en Europe et exclusivement sur Xbox. Alors que nos amis japonais pourront goûter à Otogi 2 dès la fin de l’année nous nous contenterons donc du premier épisode qui vous propose d’incarner Raikoh dans un univers de mythes japonais et dans un genre qui fait défaut à la console de Microsoft.
Un peu d’histoire
Après avoir renoncé à l’assassinat son propre père, Raikoh, notre jeune héros, s’enfuit banni par la Cour impériale qui règne depuis mille ans et qui lui en avait donné l’ordre. Le Sceau fut ensuite brisé et la Cour plongée dans les ténèbres, nuages et tempêtes s’abattirent sur la Cour, mort et tristesse envahirent le Clan. Raikoh reste à présent captif entre la vie et la mort par la mystérieuse princesse qui ne laisse entrevoir que sa voix, il lui doit en contrepartie obéissance et servitude. Raikoh doit ainsi s’acquitter de missions de purification pour les fautes commises dans le passé.
Otogi : Myth of Demons est basé sur des mythologies japonaises. Le jeu regorge de monstres en tous genres et pour la plupart du temps assez étranges conférant au final une atmosphère fantastique assez sombre et mystique. C’est en effet du côté de l’atmosphère qu’Otogi dégage le plus de sensations, proposant un parfait mélange entre l’afflux d’actions et l’ambiance captivante.
Raikoh, un guerrier de choc
Par ces obligations, Raikoh se doit de mettre un peu d’ordre dans ce monde de chaos, c’est donc à travers 29 missions d’action intense que vous devrez purifier ce monde. Les différentes missions vous demanderont pour la plupart du temps de nettoyer le niveau des monstres qui l’occupent ou de battre un boss, en général les niveaux se terminent donc rapidement même si le niveau de difficulté vous demandera de recommencer plusieurs fois certains d’entre eux, donc globalement la durée de vie de Otogi est convenable.
De plus votre équipement ne sera pas vain, armes, magie et accessoires feront parti de l’éventail d’objets qui seront mis à votre disposition. Au programme des armes vous aurez droit à des épées, des doubles épées, des sabres, et bien d’autre qui vous proposeront d’avoir un Gameplay différent en fonction de l’arme choisie et qui offre ainsi une plus grande diversification dans les combats, même si le tout reste assez bourrin.
Otogi un Action-RPG ?
Et oui From Software n’y est pas allé de main morte avec Otogi : Myth of Demons, pour combler le gouffre dans lequel se perd les nombreux Beat’em all et pour enrichir le jeu, le développeur a pensé à ajouter une touche RPG. Raikoh gagne ainsi après chaque niveau de l’expérience qui lui permettra d’augmenter sa puissance d’attaque et sa défense et par la même occasion d’augmenter sa jauge de vie et de magie. Ce côté RPG donne donc un peu plus de piment dans l’intérêt du soft, à savoir qu’il faudra bien choisir vos armes qui elles aussi vous augmenteront ou diminueront vos compétences, à vous donc de faire le bon choix.
Aussi beau que magique
From Software a tout particulièrement soigné le côté technique de Otogi : Myth of Demons, que ce soit au niveau du Gameplay qui brille par sa simplicité et son efficacité qu’au niveau des graphismes qui émerveillent par leurs beautés offrant une multitude d’effets de lumières, de reflets ou d’eau qui ne vous laisseront pas insensible. Seul petit hic dans cette version PAL, notre très chère princesse à qui l’on doit bien sûr obéissance n’a pas la voix très douce et peut être rapidement énervante. Autre point négatif, tout est en Anglais aussi bien les textes que les voix, attention donc aux non anglophones, mais il faut cependant préciser que la maîtrise de la langue de Shakespeare n’est pas obligatoire pour venir à bout du jeu.
Otogi : Myth of Demons tient donc ses promesses et nous offre enfin une touche asiatique qui était jusqu’alors très discrète sur la console de Microsoft. Même si le jeu n’est pas la nouvelle référence du genre il saura vous faire passer de nombreuses heures de défoulement et il vous étonnera par son ambiance unique, avis donc aux amateurs.
7/10