Capcom nous propose le quatrième épisode des Ghosts’N Goblins qui arrive dans une toute nouvelle version 3D sur PlayStation 2, les fans reconnaîtront aisément l’ambiance de la série et les nombreux clins d’œil. Pour tout les nostalgiques de la série ou les joueurs en manque d’action, voici Maximo !

Maximo un jeune chevalier se rend compte, lors de son retour, qu’Achille, son conseiller, a pris le contrôle du royaume qu’il détient à présent, qu’il a fait enfermer quatre sorcières et s’est marié avec sa promise. Malheureusement pour Maximo, à peine a-t-il le temps de s'apercevoir de la situation qu’Achille le tue. Dans sa mort, la Grande Faucheuse explique à Maximo qu’Achille à fait revivre les morts et que si cela continue, elle n’aura plus de travail. La Grande Faucheuse propose donc un marcher au jeune chevalier: Maximo revit à condition de remettre de l’ordre dans le royaume. C’est ainsi que débute le jeu, vous incarnez Maximo et vous devrez donc libérer les quatre sorcières et votre bien aimée en tuant au passage les cinq Boss du jeu.

Maximo est très proche de l'univers de Ghosts’N Goblins, tout y est, les armures qui rallongent la barre de vie et que notre héros perd selon son niveau de vie, Maximo peut même finir en caleçon, la musique qui fera sourire tous les fans de la série ou encore Maximo qui se transforme en Vieux Maximo ou en Bébé Maximo. Les références sont nombreuses que se soit du point de vu des ennemies ou des objets.

Une autre particularité: la difficulté du jeu. C’est en effet ce que l’on pensait ne pas retrouver dans ce nouvel épisode mais malheureusement comme pour tous les autres opus, Maximo à une difficulté de jeu trop élevée, et aucune option ne permet de la régler. Les débutants peuvent tout de suite passer leur chemin.

Maximo n’est donc pas à son avantage au niveau du jeu en lui même, comme si la difficulté ne suffisait pas, le jeu est très mal « construit », je m’explique, lorsque vous commencez une partie, en général vous avez toujours un niveau d’apprentissage dans lequel un personnage du jeu vous explique comment sauvegarder ou faire tel ou tel chose. Dans Maximo, vous êtes directement jeté dans le jeu et vous ne pouvez qu’avancer et ramasser des objet en ne connaissant même pas leurs utilités réelles. Vous trouverez des checkpoints en ne sachant pas comment les actionner, vous aurez également beaucoup de mal à trouver le moyen de sauvegarder votre partie. Il m’a donc fallut lire le manuel du jeu assez complet, chose qui ne m’arrive quasiment jamais. Mais une fois le principe du jeu compris, vous pourrez enfin apprécier Maximo à sa juste valeur.

Maximo se compose de cinq mondes chacun composé de quatre niveaux et un Boss, soit un total de 20 niveaux et 5 Boss. La durée de vie est donc raisonnable, surtout avec une telle difficulté qui vous oblige à recommencer plusieurs fois les niveaux pour ainsi mieux les connaître et les finir plus facilement.

L’armure vous sert de jauge de vie: Si vous perdez des vies, vous perdrez également des morceaux de l’armure. En ce qui concerne les armes, vous aurez droit à un bouclier qui peut également servir de boomerang ou qui peut attirer des trésors dans certains cas (un peu comme dans Sonic quand vous avez le pouvoir qui attire toutes les pièces), et votre épée qui peut s’améliorer en fonction des items que vous dénicherez. Vous pourrez ainsi combattre avec une épée de feu, de glace, ou des pouvoirs magiques. Tout au long du jeu, vous pourrez ramasser différents items qui vous permuteront d’avoir de nouveaux coups avec votre bouclier ou votre épée. Les pièces vous permettent d’acheter des sauvegardes (100 pièces), des armures, des vies, et d’autres objets secrets. Au bout de 50 âmes capturées (qui ressembles aux fées dans Zelda), vous aurez droit à un Continue en plus, très utile. Vous l’aurez compris, contrairement à beaucoup de jeux, dans Maximo les items et objets à récupérer sont vitaux mais malheureusement, le joueur ne le comprend pas dès le début, ce qui rend le jeu plus encore plus difficile.

En ce qui concerne la réalisation technique, Maximo est irréprochable, sauf peut être au niveau des caméras qui ne se placent pas toujours dans le bon angle mais la touche R1 permet tout de même de la recadrer derrière vous, les graphismes sont soignés et variés et les musiques, très proche de Ghosts’N Goblins ou Ghouls’n Ghosts, vous plongent directement dans l’ambiance du jeu. Pour ce qui est de la maniabilité, il n’y a pas de problèmes à signaler, la prise en main est directe.

Maximo est donc réussie techniquement, les fans se sont sûrement déjà jetés dessus. Quant aux autres, mise à part sa difficulté un peu trop élevée mais non insurmontable, c’est un investissement que vous ne regretterez pas, pour peu que vous appréciez les jeux d’Action/Plate-forme.