C'est le 15 septembre que sortira : Destiny : The Taken King, la fameuse grosse extension vendue au prix assez élevé de 39,99€ (voir plus apparemment). On rappelle que ce prix ne concerne que ceux qui possèdent déjà l'original et les deux premiers DLC sortis. Pour les autres, vous pourrez trouver une « édition légendaire » à 59,99€ incluant le jeu, les deux DLC et l'extension, ou encore une « édition collector » (89,99€) proposant la même chose en plus de quelques goodies, des boosts d'xp, trois armes exotiques et trois mouvements (interaction sociale) inédits.

Face à ce genre de tarif pour ce qui n'est qu'une simple extension, Eurogamer (UK) a tenté de faire parler Luke Smith (Bungie) et en ressort une interview provoquant presque un malaise, où le directeur de jeu ne sait pas vraiment comment défendre une politique probablement sous la responsabilité d'Activision.

Premier exemple, au sujet de l'édition collector qui propose parmi ses bonus trois mouvements d'interactions exclusifs, Eurogamer demande comment se fait-il que tout cela ne soit pas offert aux premiers acheteurs l'année dernière (ou en DLC) car il est difficile d'imaginer que ceux qui possèdent déjà la version de base et les DLC vont de nouveau lâcher 90€ pour obtenir ce type de bonus (en plus de l'extension évidemment).

Luke Smith répond que l'édition collector propose plusieurs choses « assez cool » pour les fans qui veulent poursuivre l'aventure, et qu'il n'y aura aucune autre façon de les obtenir. Très bien.

Plus important, Eurogamer demande ce qui justifie les 39,99£ demandés pour une simple extension ? La réponse n'étant qu'une simple évocation du contenu, le site insiste pour comprendre comment se fait-il qu'une extension soit vendue au même prix que le jeu de base, qui possédait pourtant beaucoup plus de missions et quarre planètes au lieu d'une.

La réponse ? Bungie estime que l'extension aura suffisamment de valeur aux yeux des joueurs et que plus ils livreront d'informations à ce sujet, plus ces mêmes joueurs seront excités.

L'art de la langue de bois en somme.