
Affaire The Sinking City : Nacon apporte son droit de réponses face aux accusations de Frogwares
Dans l'affaire qui oppose Frogwares à Nacon, c'est surtout le premier qui a fait parler de lui ces derniers temps mais l'éditeur français a tenu enfin à monter à la barre pour donner sa version des faits, tenant pour commencer à réfuter les accusions de Frogwares sur les sommes non payées aux développeurs tout en n'oubliant pas de rappeler que sur la cessation anticipée de contrat, la justice FR avait bien donné tort au créateur de The Sinking City et Nacon était dans son bon droit de remettre le jeu sur les supports initialement prévus, donc PC, PS4 & One (Frogwares a auto-publié le jeu sur Switch et PS5).
Reste le cœur du problème évoqué depuis le début de la semaine et de ce coté, Nacon n'apporte pas vraiment les réponses attendues dans son communiqué. Pour rappel, Frogwares accuse son ancien éditeur d'avoir republié sur Steam une contrefaçon du jeu précité (depuis retirée de la plate-forme de Valve) et certes, Nacon a raison en disant que lui seul a le droit d'éditer le jeu sur Steam tandis que l'on apprend qu'un des termes du contrat permet à l'éditeur de faire appel à un sous-traitant pour concevoir ce type de portage.
Mais on en revient au même point : pour faire un portage officiel et l'éditer, il faut un code source, et le code source en question, il se trouve chez Frogwares qui (dans une clause encore en cours de décision face au tribunal de première instance) n'est pas encore dans l'obligation de le livrer à Nacon. D'où le fait que ce dernier s'est permis d'acheter une version officielle du jeu pour la pirater et la publier sur Steam, et c'est ce point de détail que la justice devra examiner à l'avenir pour savoir s'il s'agit bien d'un vol de propriété intellectuelle.
posted the 03/04/2021 at 09:35 AM by
Gamekyo
On verra ce que dira la justice.
Bref, a voir dans le détail mais cette histoire n'est pas si simple.
Clairement Nacon doit avoir leurs torts, mais j'ai quand même du mal à croire qu'une boite qui s'y connait en magouille et combine ( on parle quand même d'une boite de français qui ont leur bureau en bulgarie et leur siège social en Irlande...) est tout blanc dans cette histoire
Ça a l'air de se tenir quand même que la version refaite ne soit pas tout à fait légal et qu'il y a eu des bypass. Mais bon comme dit plus haut c'est parole contre parole pour le coup
Après faut voir le truc de fou serait que Nacon a piraté son propre produit, dès lors tout devient super flou: ai je le droit de voler ma propre voiture?
En tout cas c'est la mauvaise publicité pour Nacon au moment où ils iront frapper à la porte des indés.
https://www.factornews.com/actualites/the-sinking-copyright-nacon-pas-bunny-47406.html