
Des USA au Royaume-Uni, les revendeurs constatent la lente mort du marché de l'occasion
Le jeu vidéo ne va pas mourir, il se porte même de mieux en mieux, mais il en est tout autre pour un certain marché : celui de l'occasion. De part et d'autres du monde, le secteur accuse plus que jamais le coup avec une baisse des revenus année après année, avec pour commencer le bilan UKIE concernant le Royaume-Uni qui évoque une baisse de 30 % en 2018 (par rapport à 2017) pour passer sous la barre des 80 millions d'euros.
Devant l'avènement du numérique, la possibilité du pré-téléchargement pour être assuré de jouer Day One (hors patch vicieux) sans bouger ses fesses, les jeux à suivi qui poussent à garder son exemplaire pendant une longue période, et des vagues de promotions dématérialisées souvent beaucoup plus alléchantes que ce que l'on peut trouver dans les bacs à soldes/occasions, le ressenti se fait grandissant jusqu'aux précommandes : -30,8 % de réservations sur les jeux boîtes, pendant que le marché du numérique se fait grandissant (+20,3 %, sans compter le mobile).
De l'autre coté de l'océan, aux USA, le constat est encore plus dramatique pour le « géant » GameStop. Comme toute entreprise du secteur, la société a longtemps profité du marché de l'occasion et continue aujourd'hui de souffrir terriblement devant l'évolution des mœurs : de janvier 2018 à janvier 2019, le groupe accuse une perte faramineuse de 673 millions de dollars. Et on aurait d'ailleurs pu frôler l'échec critique si GameStop n'avait pas revendu en urgence sa branche Spring Mobile pour 700 millions de dollars.
Le territoire US est évidemment plus porteur que le Royaume-Uni, et si l'occasion continue de rapporter au revendeur (1,87 milliards de dollars en 2018), ce dernier ne se fait aucune illusion par une nouvelle baisse de 13 % par rapport à 2017 et sait déjà que rien ne pourra inverser cette courbe dans les années à venir.
posted the 04/04/2019 at 09:43 AM by
Gamekyo
tab +1000
Je revends tous mes jeux sans souci avec une perte minimale (dans les 5-7 euros en général voire je fais des bénéfices dans certains cas
Marché de l'occasion, tu ne mourras pas, je te l'interdis !
Et ça bien évidemment dans le seul et unique but de tuer le marché de l’occasion ...
Puis le fait de pouvoir revendre des jeux c'est cool aussi.
Après pour les indé et quelques jeux rétro pas trop cher j'ai rien contre le demat.
Si vous regardez les statistiques des éditeurs, une bonne moitié des AAA (voire plus de la moitié) se vendent à plus de 80% en démat....certains gros éditeurs vendent même plus de jeux en démat qu'en physique.
J'étais en train de lire les commentaires avant de poster et en lisant le tien, c'est exactement ce que j'avais l'intention de poster.
Il est clair que les magasins d'occasion risquent dans l'avenir de faire moins de chiffre en vendant des jeux d'occaz au prix fort comme tu le dis. J'ai déjà vu des jeux à 50 euros d'occaz alors que le neuf est à 10 euros plus cher. Une honte et c'est bien fait pour eux.
Et comme sur One je consomme que du Gamepass ça aide pas.
Si mon pote de compte partagé le veut aussi, on passe par la case démat et store étranger
Pour les jeux multis, toujours par la case démat
Comme dans l’agriculture vive les circuits courts et la culture-consomamation raisonnée
cyr carrément, suffit d’avoir au moins 6 mois de retard et tu fais de paquets économies sur cha jeu NEUF que tu achètes (hors Nintendo. Eux le moment propice c’est day one à fnac et une remise adhérent).
Tu vois bien qu'il piges Kedal comme d'hab GneuGneu
Les boutiques se foutaient de notre gueule, mais ebay, le bon coin, et autres marketplace permettent aux joueurs de en pas trop perdre d'argent en revendant.
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