Conditions de test : effectué sur Xbox Series, au départ en solo quel que soit les modes, avant de très vite me tourner vers la coop.
Licence prestigieuse pour des millions de personnes à travers le monde,
Warhammer a également suscité l’interrogation d’un public plus éloigné du phénomène, se demandant quel plaisir pouvait avoir ces petites personnes à peindre des figurines derrière la vitrine d’une boutique à ampoules très économiques. Et forcément, dans le jeu vidéo, quand un jeu très poussé par le marketing déboule, difficile pour certains de ne pas avoir une certaine méfiance à l’idée de débarquer en plein milieu d’un lore titanesque, encore plus quand on parle d’un « 2 ». Pour toute cette masse, point d’inquiétude à avoir car si les clins d’oeil seront nombreux pour les initiés, le scénario n’a vraiment rien de compliqué à suivre : dans un futur lointain, mecs très musclés avec grosses armures vouant un culte proche du fanatisme à l’Empereur vont aller défoncer la gueule de pleins d’aliens moches. En gros c’est ça. C’est quand même plus profond mais c’est ça.
Warhammer 40.000 : Space Marine II nous plonge d’entrée dans sa campagne et pour cause, il faut faire tout d’abord avec une introduction (facultative, mais nécessaire) avant d’entrer dans votre base spatiale qui vous servira de Hub de luxe. C’est de là que vous pourrez pianoter sur un terminal pour ouvrir le menu des modes multi (on y reviendra plus bas) et bien entendu poursuivre la campagne, en allant si vous souhaitez de temps en temps à l’armurerie pour changer votre équipement. Pas grand-chose de plus à y faire pour l’instant. La campagne vous prendra plus ou moins une dizaine d’heures selon la configuration choisie et si le scénario est dans les normes de ce que l’on peut attendre du genre, il est dommage que le doublage assez plat et le manque de cinématiques ne rendent pas honneur aux trois têtes d’affiche. On est très loin d’un
Gears of War à ce niveau.

Ironiquement, ce problème avait déjà été notifié il y a 13 ans à la sortie du premier épisode (PC, PS3, 360) et si la narration brute est toujours aussi simple dans sa mise en scène, il en est heureusement autre sur la forme avec une direction artistique magnifique sur les décors, que ce soit les structures où l’on évolue ou ce qui se passe au lointain. Le contexte de guerre, on a les deux pieds plongés dedans, et on a presque une triste pensée pour les responsables qui ont autant travaillé ce qui se passe en arrière-plan (et dans les cieux) alors qu’on a parfois tendance à ne même pas y prêter attention, trop occupé par l’action et par l’avancée regard à l’horizontal. Par contre, autant prévenir sur consoles, si l’on est déjà de base assez loin des configs les plus musclées du PC, il faut impérativement privilégier le mode Qualité (si vous avez la télé avec les bonnes options, ça passera crème) et tant pis pour le 60FPS du mode Performance tant on n’a pas vu un tel écart depuis
Final Fantasy VII Rebirth, ou
Hogwarts Legacy avant lui.
En restant dans la campagne, nous ne sommes pas dans la révolution et en excluant quelques très rares séquences, on est ici dans un jeu qui va enchaîner de manière bien bourrin une masse d’affrontements, délaissant majoritairement l’exploration hormis pour récupérer dans un cul-de-sac un document ou l’équivalent d’une trousse de soin, néanmoins de haute importance en fonction du mode de difficulté tant le challenge peut se montrer relevé avant de prendre convenablement le jeu en main. Et avoir sur soi le sniper laser ultra cheaté, un vrai bijou. Alors oui, de fait, on pourrait parler d’un jeu assez répétitif dans sa structure, encore plus en solo et on ne saurait que trop vous conseiller de trouver quelques potes pour vraiment profiter de l’expérience, déjà parce que ce sera l’occasion de booster la difficulté d’un cran et rendre les affrontements aussi tactiques que coordonnées, et de fait laisser tomber l’IA qui certes attaque bien mais se montre imparfaite, achevant les ennemis qu’en fonction de son humeur, en plus de ne pas très bien savoir gérer le jetpack (à un moment, je suis tombé au sol et j’ai constaté, attendant qu’on me relève, que les deux étaient coincés je ne sais où dans le décors).

En coop en revanche, c’est divin. On peut encore une fois reprocher le manque de cinématiques et d’attachement pour le casting (sauf dans la dernière ligne droite), mais en terme de gameplay, un jeu qui va directement à l’essentiel et constamment, ça fait franchement du bien. Il faut en fait prendre ça comme une sorte de Doom, avec une campagne sans temps morts où les instants sans affrontements ne sont généralement qu’une affaire de quelques secondes (hormis lors des retours à la base), et si la franchise
Space Marine n’a jamais caché lorgner sur
Gears of War, sa mise en avant du corps-à-corps lui permet de totalement se démarquer au point que, faut le dire, on en vient à se demander si le prochain cru de The Coalition ne devrait pas inversement zieuter vers la concurrence. Les attaques quelle que soit l’arme et les contres apportent un vrai plus à l’expérience, d’autant plus essentiel que seul moyen de régénérer notre très importante jauge d’armure, et chaque échange est un vrai festin de plaisir et de déferlement de puissance. On le répète encore plus en coop.
Rassasié par la campagne, on peut ensuite se tourner vers le mode Opérations qui en gros, fait comme la campagne (monstres = pan pan & slash) mais dans des zones plus restreintes et surtout avec de la personnalisation à outrance, bien plus pour le personnage et son armure (heureusement vu l’IP) mais aussi dans son augmentation en puissance pour sa classe comme son matos. 6 opérations sont proposées actuellement mais davantage arriveront gratos avec le temps, et on a déjà de quoi faire avec les multiples difficultés et un aspect encore plus tactique par des ennemis renforcées et le besoin d’avoir une team vraiment homogène. Là encore, la coopération sera vitale, mais en attendant de vous trouver des frères d’armes pour l’éternité, le matchmaking fait l’affaire avec heureusement un système drop-in drop-out quand un traître à la nation quitte la partie en plein combat. Je ne m’attarderais en revanche que peu sur le PVP, qui « fait le taf » comme on dit avec ses 3 modes mais sans briller autant que le reste. Standard quoi.
j'ai regardé un recap de l'histoire du 1 et un peu le contexte du lore WH40K avant de commencer la campagne par contre
Solo et j'ai failli renoncer à le prendre
Les femmes me disent la même chose
shambala93 osiris67 mithrandir soulfull
En solo, le jeu reste bon, mais de l'ordre du défouloir néanmoins répétitif. On prend son pied mais je pourrais comprendre que certains préfèrent attendre une baisse de prix.
L'intérêt explose dès qu'on monte la difficulté d'un cran, où la stratégie de placement prend sens en plus du reste, mais c'est impossible à gérer avec des IA.
Pas de "news" ?
https://www.gamekyo.com/element15420_game_black-myth-wu-kong.html
Pour le test, j'ai déjà expliqué que Game Science avait majoritairement en stock des codes review PC et désolé, mais je n'ai pas vraiment le PC adéquat techniquement pour ce genre de jeu (et je ne joue jamais sur PC hormis des C-RPG bien vieillot style Pillars of Eternity).
alexkidd tu vas kiffer