Il y a encore quelques mois, les fans de J-RPG, et ils sont encore nombreux, étaient en transe face aux rumeurs d’un véritable remake de
Chrono Cross, l’une des œuvres phares de
Square Enix durant la fameuse période de « l’âge d’or », qui comme
Xenogears pour ne citer que lui, n’a jamais eu la chance de franchir les frontières européennes. Mais la réalité a rattrapé les fantasmes avec l’annonce d’un simple remaster tout de même à prendre vu les arguments : c’est seulement 20 balles, c’est pour la première fois traduit en français (et d’ailleurs très bien traduit) et on nous offre avec
Radical Dreamers, le visual-novel à l’époque exclusif au Japon pour d’évidentes raisons (c’est sorti sur Satellaview…). Pour autant, peut-on parler d’une bonne affaire ?
La légende veut qu’on joue à un J-RPG pour son scénario avant tout. De ce coté, il n’y a pas d’arnaque tant
Chrono Cross est une petite perle de par ses personnages principaux et l’essentiel de son thème axé sur la mort ou plutôt ce qui est susceptible d’intervenir après qu’on ne soit plus, et on évitera d’en dire davantage pour ne pas spoiler. Les premières minutes sont déjà une excellente entrée en matière pour une aventure qui prendra plusieurs dizaines d’heures où certains choix vont conduiront, à l’instar de
Chrono Trigger en son temps, à une des multiples fins. On se plaît à suivre l’évolution du personnage et les rebondissements avec toute les qualités attendues dans une production de la grande ère, que ce soit les jolies cinématiques (bon, elles ont vachement vieilli hein...), la grande variété dans les décors traversés et une OST très bien arrangée. Reste un chara-design assez spécial (chacun jugera) et un rythme tout de même assez old-school.
Après on peut faire toutes les louanges que l’on veut par pure nostalgie, mais on est obligé de dire aux nouveaux intéressés que
Chrono Cross est plus particulier à aborder que
Chrono Trigger, notamment par son système de combat aussi original que difficile à comprendre si vous ne prenez pas le temps d’aller parler à la bonne personne au village de départ. La profondeur est néanmoins là, même si elle met du temps à ressortir et prend surtout son envol face aux boss, faisant que certaines traversées de donjons ou ce qui y ressemble paraîtront bien longuettes face à une partie des mobs que l’on peut exterminer en bourrinant simplement le bouton d’attaque. Heureusement,
Square Enix a eu la bonne idée d’offrir d’emblée ce qui était un bonus du New Game+ d’époque, donc une fonction d’accélération x2 aussi bien en combat qu’en déplacement, en plus de nouvelles options cheat pour ceux qui veulent s’attarder uniquement sur le scénario.
Quoi qu’il en soit, que l’on soit un trentenaire/quarantenaire déjà au courant de la qualité pour y avoir joué à l’époque en version US (ou japonais), ou tout simplement un de ceux qui veulent se faire une culture, difficile de ne pas être déçu de voir la firme avoir opté pour un simple remaster plutôt qu’un véritable remake un minimum ambitieux. Même un truc de la trempe de
Trials of Mana, on n’aurait pas refusé. Car forcément, un lissage et des modèles refaits rapidement n’enlèvent pas les bases du rendu d’époque et une certaine lourdeur dans le gameplay, le pire étant que le développement a été visiblement fait avec ce que l’on appelle du petit budget, et peut-être un manque de talent coté optimisation, nous livrant un titre venu des années 90 qui ose proposer un frame-rate complètement instable aussi bien sur Switch que sur les autres supports, ce qui n’est pas non plus hautement dommageable pour un RPG au tour par tour, mais néanmoins bien chiant.
J’explique.
J’étais en plein déménagement depuis quelques jours donc pardonnez.
Merci
Chouette une traduction française de qualité et en bonus un livre à jouer pour les 10% qui aime ce genre
Pour le reste, se référer aux test d'origine du jeu.
Conclusion :
- 18/20 pour le jeu d'origine
- 20/20 pour les traductions
- 03/20 pour les efforts fait pour ce remake.
- 00/20 pour le prix
Le prix n'est pas si critiquable.
20 balles bon, c'est encore passable vu que le jeu est traduit pour la première fois (et y a 100 fois plus de texte qu'un Trials of Mana).
Tu m'as obligé à allé vérifier mon compte steam
Il s'agit d'un jeu merveilleux comme xenogears ou ff7 (et plein d'autres jeu ps1).
L'époque bénie où les scenarios avaient une importance et on ne se touchait pas sur des jeux vides avec comme game design du die and retry uniquement.
Vive l'epoque ps1
J'ai pas testé car pas encore acheté le jeu ^^:
https://steamcommunity.com/app/1133760/discussions/0/5154941593362702298/?ctp=2
J'ai longtemps hésité à prendre ce remaster, qui avait de bons arguments (ceux cités dans l'article), mais la raison l'a finalement emporté sur le plaisir nostalgique : ce remaster fait vraiment le minimum du minimum... Et rajoute visiblement des chutes de frame-rates, en sachant que le jeu original en avait déjà pas mal, c'est chaud.
Pour autant, je trouve la note un poil sévère, surtout pour sanctionner des graphismes vieillots qui font pourtant partie des plus beaux vus sur la console d'origine. A la rigueur, j'aurais plutôt pointé du doigt le manque d'effort pour rendre ça plus agréable sur les écrans modernes... (encore que, de ce que j'ai pu voir, ça me paraît moins pire que le remaster de FF8...). Mais je conçois qu'on a pas tous la même sensibilité face à ça. L'ayant relancé sur ému pour l'occasion, faut reconnaître que ça pixelise pas mal... soit que j'ai pas les bons filtres, soit qu'il faut que j'aille chercher des mods, ou que sais-je
En parlant de mods, il semblerait que la version PC de ce remaster ait déjà bénéficié des talents de la communauté, avec un mod graphique sorti la semaine dernière. Eh bah on sent bien la différence. C'est pas encore parfait, y'a des trucs à peaufiner, mais le taff est déjà meilleur qu'avec SE...
Sinon, "La légende veut qu’on joue à un J-RPG pour son scénario avant tout."
Je dois être un des rares abrutis à ne pas considérer ça comme primordial... ^^'
HELP
Tu râles sans cesse sur chaque article que tu commentes
Voilà environs 90% des commentaires sur ce forum.