Gameblog 8/10
Rares sont ceux qui avaient su deviner le potentiel de Miitopia (voir notre TEST), derrière ses airs de RPG simpliste et ses Mii en guise de protagonistes naturellement génériques. Il n'en constitue pas moins l'un des représentants les plus atypiques du genre, sa formule jouant allègrement des poncifs de la discipline. Le revoilà donc sur Nintendo Switch, une version confiée au studio Grezzo, que l'on connaît notamment pour la qualité de ses portages. Évidemment, la réalisation se montre nettement plus agréable à l'oeil, grâce à des textures plus détaillées ainsi que des options de personnalisation étoffées d'emblée, en l'occurrence par le maquillage et les perruques. Y compris pour le cheval qui se révèle le principal ajout, optionnel d'ailleurs, mais ne se limite point à une touche cosmétique. Ce dernier facilite en effet la progression - déjà relativement aisée - par le biais de techniques combinées salvatrices. Un cinquième membre de l'équipe en somme, qu'il faut apprendre à connaître dans l'espoir de le chevaucher, et ce au fil des nuits passées en sa compagnie à l'auberge, à l'instar des autre camarades. Les relations ont plus que jamais un rôle essentiel, renforcé par la multitude de destinations des sorties en duo proposées pour resserrer les liens plus rapidement. Autant d'éléments qui permettent de rendre cette aventure encore plus plaisante, a fortiori auprès des plus jeunes. Aux plus âgés le second niveau de lecture à forte teneur humoristique, même si leurs cerveaux vieillissants ne suffiront probablement pas à faire oublier le faible nombre d'évolutions par rapport à la mouture originale, quatre années à peine plus tard.
JVC 15/20
En voilà un jeu qui va diviser. Pour certains, Miitopia sera cet RPG bizarre et vaguement rigolo, manquant de profondeur, de challenge et de diversité. Mais pour d’autres - ceux qui adhèrent à l’univers des Mii et à la bonne humeur inhérente à Nintendo -, ce sera tout l’inverse. Non pas que le ton décalé du titre efface ses défauts, mais on passe un si bon moment qu’on est prêt à les oublier. Avec la possibilité de choisir le visage de tous les personnages, Miitopia ouvre la voie à un comique de situation quasi-infini, porté par une quantité impressionnante d’interactions entre les personnages très souvent drôles. Pour ce faire, le joueur pourra passer des heures dans l’interface de création, ici étoffée, ou bien piocher dans les Mii les plus populaires pour créer des crossover improbables. Alors oui, avec cette vision épurée du RPG et une difficulté presque inexistante (sans parler de sa structure répétitive), Miitopia rate l’occasion de parler à un public plus large. Mais il a le mérite d’être accessible. Et de faire passer un sacré bon moment.
Millenium 70%
Tout comme son prédécesseur sur 3DS, Miitopia Switch est une œuvre originale qui vous permettra de vous initier aux RPG. Rempli d’humour, son côté simpliste sans stratégie est toutefois agréablement surpassé par son éditeur de Mii très performant et sa longue durée de vie. Quoi qu’un peu répétitive, cette aventure amusante apportera un vent de fraîcheur à ceux ne connaissant pas encore cet univers. Pour les autres, il faut bien avouer que les différences entre l'œuvre originale et le remake sont minimes.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.
Quand on regarde les retours, on voit clairement qu'on est sur bon jeu, pourtant il a quand même mauvaise presse
à contrario, je ne compte plus les jeux avec une chouette DA qui ont hypé beaucoup de monde, pour au final un résultat moyen !
Concernant Miitopia, au-delà de la DA minimaliste, il faut surtout accrocher à l'univers des Mii... Perso ça m'aurait intéressé si les mécaniques de jeu étaient plus intéressantes, mais vu que c'est pas le cas... ^^'
Faut aussi se rendre compte que Greezo, c'est pas des noname.
Tout le monde y voit juste un studio qui a fait de bon portage, mais en réalité
c'est quasiment tous des anciens de Squaresoft et pas n'importe lesquels.
Le studio est dirigé par Koichi Ishii, le papa de Secret of Mana, le réalisateur de FFII et FFXI et membre fondateur du studio qui s'est barré de Square avec une grosse partie de des talents de l'époque quand il a compris que Square Enix allait jamais libérer les team mineure qui devrait rester bosser sur FFXI et après sur le XIV et au mieux aiderait sur d'autre FF en soutien.
Grezzo, c'est avec Monolith le studio qui est le plus l'heritier de l'age d'or de Square.
Suffit de regarder un peu le CV des membres du studio, on a du FFXI, Mana, du Saga(c'est avant tout les team Mana et Saga), du Vagrant Story et un peu de Chrono Trigger, FF9, FFX Crisis Core et de Xenogears...
Et quand on tombe pas sur des anciens de Square, on tombe sur des develloppeur récurrents des Wild arms.
Il y a eu Ever Oasis
+1000
Malheureusement, tant qu'ils resteront dans le giron de nintendo, niveau créativité et ambition, ce sera mort.
Nintendo ne fait bosser ses équipes que sur des licences vendeuses.
Le studio de Pokémon a déjà déclaré vouloir faire autre chose mais être prisonnier de la licence. Camelot s'est retrouvé prisonnier des mario golf et tennis et les équipes de nintendo voudraient refaire des fzero, avance wars et kid icarus.
. oh wait !
Je suis même pas persuadé qu'il serait capable de faire un bon RPG, ça fait tellement longtemps