A sa sortie il y a deux ans, le premier
Attack on Titan signé
Omega Force fut une indéniable surprise tant le développeur sortait enfin de son train-train habituel (des Musô entre deux Musô), avec une adaptation qui parvenait vraiment à se démarquer du reste de sa ludothèque tout en offrant un gameplay suffisamment profond et nerveux. Les défauts étaient bien là, et c’est pour cela qu’on accueille aujourd’hui une suite qui va se charger de corriger l’essentiel des problèmes, au point de rendre le premier épisode désormais totalement inutile à faire.
Et il y a une bonne raison à cela : c’est tout simplement parce que, non content de couvrir (évidemment) la Saison 2 de l’anime, cette suite nous permet également de (re) découvrir tout le début de l’histoire, l’ensemble étant recoupé à travers les yeux d’un « nouveau » héros que l’on va créer dès le début avec suffisamment de choix coté visages, tenues ou encore cheveux. D’habitude, je ne suis pas trop fan de ce procédé qui place finalement le joueur lui-même au second plan mais ici, ça fonctionne parfaitement et l’on a finalement un vrai rôle à jouer sans pour autant trahir le fil rouge de l’œuvre, dont l’adaptation est ici très généreuse en cinématiques dont une partie en vue à la première personne (forcément vu que c’est un avatar créé), nous laissant même rêver à ce que donnerait l’expérience en VR. Mais ce n’est pas le sujet pour l’instant.

Donc non seulement le premier épisode devient totalement dispensable maintenant que cette suite est disponible, mais on appréciera toujours le fait que le jeu se destine à tous, même à ceux qui ne connaîtraient rien de la licence tant l’histoire est très bien racontée et suffisamment claire. On n’atteint pas le degré de détails du manga/anime, ni le travail fourni sur la psychologie des personnages, mais il y aura de quoi compenser avec le codex et les nombreux dialogues au QG, l’une des nouveautés de cet opus qui nous laisse de temps en temps nous promener tranquillement dans une zone restreinte pour crafter de l’équipement et surtout améliorer nos relations avec les divers têtes connues, permettant du coup de débloquer quelques bonus lambdas mais néanmoins appréciables.
Le cœur du jeu reste évidemment les phases d’action où l’on retrouvera ses marques deux ans après avec toujours ce système de déplacement d’une simplicité enfantine, contrairement aux attaques qui réclament un peu plus d’analyse et de doigté puisqu’il faut au préalable locker une des zones de l’ennemi avant de foncer dessus et d’assener la frappe au bon moment et avec le bon angle. Comme avant, et hormis les plus « petits titans », les autres peuvent être attaqués en cinq endroits : la nuque (le point mortel), tandis que les bras et jambes serviront surtout à obtenir du loot quand l’icône est affichée. On peut toujours recruter des alliés sur le tas, beaucoup moisis, d’autres plus intéressants en allant les sauver d’un SOS, dont les grandes stars de rangs S qui sont synonyme de méga-attaque, mais aussi d’un temps de rechargement beaucoup plus long. On se demandera d’ailleurs encore et toujours POURQUOI il faut attendre 30 secondes ou 2 minutes avant d’avoir le droit de donner un nouvel ordre à un allié. Genre il nous ignore pendant ce temps ?

Le système fonctionne donc toujours bien et est de plus en plus viscéral à mesure que l’on maîtrise la chose, permettant d’enchaîner les tueries au point de se dire que ces grands neuneus ne sont finalement pas une bien grande menace pour l’humanité. Disons que ça reste ici un JV. Pour autant, alors que le premier épisode était une pure promenade de santé où l’on pouvait enchaîner le jeu presque sans jamais se faire toucher (aberrant quand on y repense), la difficulté est ici rehaussée avec un système simple mais qui fait le taf : la possibilité pour les titans d’entrer en état de « rage ». Cela se crée quand on reste trop longtemps dans son champ de vision ou qu’on tente une attaque furtive avec ses jumelles et qu’on est trop long à la détente. A ce moment, le titan nous fonce dessus et il devient impossible de fuir tant qu’il n’est pas passé à trépas ou qu’il s’est mangé une grenade fumigène dans la tronche. Entre ça et l’arrivée de spéciaux plus longs que difficiles à vaincre, cela permet d’ajouter un poil de variété dans les situations.
Dans tous les cas, on ne saurait que trop vous conseiller de débuter l’aventure en mode normal (même si le jeu a le mauvais goût de vous proposer le « facile » d’entrée), ne serait-ce que pour profiter pleinement de l’expérience pour la grosse douzaine d’heures de jeu proposées afin de terminer le mode Histoire. Après ça, on est dans du
Omega Force donc il y a encore des choses à faire, à commencer par le mode Difficile qui permet de maximiser ses gains de loot rares, sachant que vous pouvez aussi aller faire un tour dans le mode libre pour accomplir une tonne de petites missions (l’équipement est le même dans tous les modes), que ce soit seul ou en mode coopération en ligne. Du online qui offre également un mode Versus où l’on dégommera du titans tout en gênant l’équipe adverse.
Bon on ne va pas trop se mentir pour le multi : le jeu n’étant pas encore sorti en occident (prévu le 20 mars) et les serveurs n’étant probablement pas mondiaux, on n’a jamais réussi (durant ces quatre jours de tests) à rejoindre ne serait-ce qu’un seul compagnon de route. Dommage, donc on fera pour le moment confiance aux belles promesses, incluant d’ailleurs un nouveau mode gratuit pour plus tard, et on s’est donc contenté de bénéficier des bonus quotidiens de connexion, toujours bon à prendre pour accompagner notre loot obtenu dans le nouveau système de forage automatique en mission (bien plus intéressant que de miser sur des tourelles qui ne servent pas à grand-chose).
En attendant de le savoir j' ai une Saison a me rattraper .
Toi, tu ne sais pas lire un titre.
Je sens le scénario du " N-Direct spécial indé " se répéter
Bah pourtant c'est pas dur de comprendre si je met "de nouveau".
ça sous-entend bien que y'a eu une couille juste avant
j' allais lue a nouveau
je vois le de maintenant
ok
je l'ai reçu hier (merci la fnac) et à regarder les video de la version ps4 je trouve que visuellement on est pas si loin.
ceci dit je parle ici de la version docker en mode portable la distance d'affichage est moins profonde et les éléments pop fortement, généralement les compromis se font sur les fps ou sur la résolution, c'est la première fois que je vois se type de technique....mais bon, pourquoi pas, sur un petit écran ce n'est pas forcément gênant et on y fait pas toujours attention, en tout cas ça ne change rien au jeu.
bref un très bon portage mais bon c'est déjà le 5eme jeu d'omega force sur switch en attendant le hyrule et le one piece warrior...ils commencent à connaitre la machine ^^
Je n'y ai pas touché sur Switch.
La version est évidemment en deça des autres mais les avis sont plutôt bons à ce sujet, comme l'indique Puyo via Gamekult :
Et sur Switch ?
A notre grande surprise, la version Switch se défend en portable comme en docké. La priorité semble avoir été donnée à la fluidité, satisfaisante dans l'ensemble, et moins à la profondeur de champ, avec un pop assez violent sur la ligne d'horizon, comme si les maisons poussaient comme par magie. Mais le portage assez soigné, et meilleur que le premier volet sur Vita, en fait une version à recommander si vous préférez traquer les titans entre deux vols. D'autant qu'il est possible de faire du multi local (jusqu'à huit) par la même occasion.
Oui. Et c'est peu de le dire.