Gros article de news aujourd'hui, beaucoup de sujet à traiter.
Indice UEFA : la France au fond du trou !
« Je pense que l’Olympique Lyonnais a largement œuvré par le passé pour l’indice UEFA des clubs français, je pense qu’aujourd’hui on est un peu plus concentrés sur notre personne, sur notre club. Évidemment, on est conscient qu’un bon résultat face à un concurrent direct permettrait d’améliorer cet indice, mais sincèrement, ce n’est pas la grande préoccupation. » Cette déclaration signée Rémi Garde juste avant la rencontre face au Vitoria Guimarães résume à elle seule le mal qui touche le football français. En regardant son nombril au détriment de l’intérêt collectif, les clubs français sont en train de se saborder sur la scène européenne.
Et cette nouvelle semaine continentale confirme le net repli des formations tricolores. Entre la défaite cuisante, mais logique de l’OM à Dortmund (3-0) et surtout les contres performances de Bordeaux et de l’OL face à des formations réputées inférieures (défaite à domicile pour les Girondins 1-2 face à Tel Aviv et nul de Lyon à Gerland face à Guimarães), les clubs français ont confirmé leurs difficultés actuelles dès lors qu’il s’agit de représenter la France en Coupe d’Europe. Certes, on peut parler d’arbitrage douteux ou de blessures, mais il y a bien une chose que l’on ne peut pas pardonner aux formations de Rémi Garde et de Francis Gillot, c’est l’état d’esprit et le manque de motivation affichés durant ces deux rencontres.
Une fois encore, c’est bel et bien le PSG qui sauve la mise. Grâce à sa nouvelle victoire à domicile face au Benfica (3-0), le club parisien est bien seul pour tenter de sauver la France d’un désastre annoncé. Actuellement 16e et derrière des nations telles qu’Israël, la Roumanie, l’Autriche, et la Croatie, l’avenir apparaît inéluctablement de plus en plus sombre.
Classement des nations au coefficient UEFA pour la
saison 2013/14 (entre parenthèses, le nombre de clubs restants en compétition et le nombre de clubs qualifiés cette saison pour les compétitions européennes) arrêté au 04/10/13
1- Angleterre 6.357 (7/7)
2- Espagne 6.285 (7/7)
3- Roumanie 5.875 (2/4)
4- Allemagne 5.428 (6/7)
5- Italie 5.166 (5/6)
6- Russie 5.083 (5/6)
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13- Portugal 3.416 (5/6)
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16- France 3.166 (4/6)
Classement des nations au coefficient UEFA sur les cinq dernières saisons
(entre 2009 et 2013) :
1. Espagne 80.998
2. Angleterre 74.320
3. Allemagne 72.355
4. Italie 57.105
5. Portugal 55.799
6. France 51.666
7. Russie 41.665
8. Pays-Bas 40.812
Gomis parle de son aventure avec les Bleus, de son bilan personnel:
Titulaire ce jeudi soir lors du match nul (1-1) entre l’Olympique Lyonnais et le Vitoria Guimarães, Bafétimbi Gomis a souligné l’état d’esprit retrouvé de l’OL en zone mixte après la rencontre. Menés d’un but à la mi-temps, les hommes de Rémi Garde sont parvenus à revenir dans la partie grâce à l’égalisation de Maxime Gonalons. Évidemment déçu du résultat, Gomis veut rester mobilisé pour le dernier match de championnat avant la trêve face à Montpellier. L’ancien attaquant stéphanois a également évoqué sa situation personnelle et la liste de Didier Deschamps.
« On a fait preuve de beaucoup de caractère pour revenir dans ce match malgré les circonstances, avec toutes les absences, on a montré de belles choses mais on pourrait faire mieux », estime la Panthère Noire de l’OL.
« On remonte la pente petit à petit. Encore une fois, on a des petits regrets, car on aurait voulu prendre les trois points. Cela n’a pas été le cas malheureusement, mais on reste mobilisé pour le match face à Montpellier, qui arrive très vite et où il sera important de prendre des points. (ND Anakaris: ceci a été dit avant la gifle 5-1 contre Montpellier, évidemment...) » De retour dans le groupe lyonnais après sa mise à l’écart lors du mercato, Gomis savoure, même s’il reconnait qu’il n’est pas encore à 100% de ses capacités.
« Je me sens mieux, c’est vrai que je n’ai pas fait la préparation que j’aurais souhaitée mais le coach me donne du temps de jeu et sa confiance. Donc j’essaye de m’investir un maximum, j’essaye de parler, courir, faire les appels, ces choses que je n’avais pas faites depuis longtemps. Je sais que je ne suis pas encore à 100% mais il y a encore un match où il faudra mettre un dernier coup de collier et j’aurai 15 jours pour rattraper mon retard ». De mieux en mieux physiquement, nul doute que Gomis reviendra à son meilleur niveau en enchaînant les matches. De quoi permettre son retour en équipe de France ?
« Pour être honnête avec moi-même, je ne suis pas encore au niveau pour prétendre à être appelé en sélection. Je sais qu’il (Didier Deschamps, Ndlr) regarde mes performances, à moi d’être bon comme je l’ai été la saison passée ». Voilà qui serait utile à l’Olympique Lyonnais...
Aulas joue les pompiers d'urgence ...
Jean-Michel Aulas a décidément un sens particulier de la communication. Capable d’agacer aussi bien ses adversaires que ses partisans à travers des tweets pas toujours judicieux, il a au moins le mérite de ne jamais baisser les bras dans les périodes difficiles. Celle que traverse actuellement l’Olympique Lyonnais n’échappe pas à la règle : JMA adopte la méthode Coué.
« Il est beaucoup trop tôt pour évoquer une saison morne et sans Coupe d’Europe. On a l’image d’un OL triomphant sur les deux premiers matches et nous avions fait un bon match face à Nantes. Les choses ne sont pas jouées. On est très mal positionné, il y a eu un accident grave. Il y a des choses à aménager. On était pas mal après un mois de préparation. Il faut remettre tout le monde en ordre de marche », a confié le président rhodanien au Progrès, alors que le constat d’un échec cuisant se répand comme une traînée de poudre.
Aulas, lui, affiche son soutien à Rémi Garde, tacle le secteur médical coupable de ne pas remettre assez vite les joueurs sur pied et surtout ne renie pas les qualités des jeunes du centre de formation. Aulas n’a pas tort, le bon début de saison ne doit pas être si vite oublié. Mais les conditions de l’époque ont été balayées, les bannis Gomis et Briand sont revenus, les blessés se sont accumulés et la confiance s’est envolée avec l’élimination de la Ligue des Champions face à la Real Sociedad. On l’a vu durant l’ère Puel, la patience d’Aulas a toutefois des limites et malgré toute l’affection portée à son Rémi Garde, ce dernier a tout intérêt à vite redresser la barre.