Rémi Garde l’avait réclamé à son président, il a obtenu satisfaction. Désireux de renforcer son couloir gauche, où seul Dabo se présentait comme véritable spécialiste du poste, l’entraîneur rhodanien a su convaincre Jean-Michel Aulas de signer un chèque de 2 M€ (plus un maximum de 600 000€ de bonus) pour enrôler Henri Bedimo pour les 3 prochaines saisons.

« Henri Bedimo quitte le MHSC. Le latéral gauche camerounais s’est engagé ce jour avec l’Olympique Lyonnais. Arrivé dans l’Hérault en juin 2011, Henri Bedimo restera comme l’un des éléments essentiels du club montpelliérain dans sa conquête du titre de Champion de France en 2012. En tout, Henri aura disputé 83 matchs sous la tunique montpelliéraine et inscrit un but…C’était justement au Stade Gerland à Lyon en 2011. Le MHSC lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière », peut-on lire sur le site officiel de Montpellier.

Âgé de 29 ans, le latéral camerounais bénéficiait d’un bon de sortie de la part de son président, après deux ans passés chez les Héraultais. D’abord cible de l’OM, qui lui a finalement préféré Mendy, Bedimo attendait avec impatience une nouvelle proposition. Elle est arrivée finalement en provenance de Lyon, où il tentera de s’imposer comme le titulaire du poste.

Rémi Garde avait pointé du doigt le danger de ce 3e tour préliminaire de Ligue des Champions face au Grasshopper : la difficulté d’être au même niveau physique qu’un adversaire dont le championnat a déjà repris. Effectivement, l’écart s’est vu au cours d’une première période où les Lyonnais ont été bousculés bien plus que prévu. Après 5 bonnes minutes, et un centre dangereux de Grenier devant le but adverse, l’OL s’est fait manger par les Suisses sur le plan physique. Avec un pressing de tous les instants, la formation entraînée par Skibbe empêchait les Rhodaniens de ressortir proprement les ballons, et se créait surtout des situations chaudes. Au quart d’heure de jeu, un enchaînement de 3 corners faisait passer des frissons dans Gerland. Tout comme la reprise splendide du latéral Lang sur le poteau (16e) ou encore la tête sur la barre de Gashi (24e). Sauvé par ses montants, l’OL pouvait compter sur une bonne étoile. Et tenter de réagir, à travers un Lacazette remuant à défaut d’être précis (19e, 36e) ou un Grenier qui s’est essayé sur deux coups francs stoppés par Burki (44e, 45e+1). Danic le concédait sur le retour aux vestiaires, Lyon aurait dû être mené.

Mais ce qui ne tue pas rend plus fort et Lyon, aidé par une baisse de régime logique de l’équipe suisse, a su redresser la barre en seconde période. Moins pressés dans l’entrejeu, les hommes de Rémi Garde ont posé le pied sur le ballon, sans toutefois trouver les espaces nécessaires face à un bloc regroupé. Et comme on le pressentait, c’est sur coup de pied arrêté que le match s’est débloqué. Sur un coup franc excentré tiré par Grenier, Bisevac bondissait pour propulser de la tête le ballon dans les filets, soulageant tout un stade (64e). Le plus dur était fait, même s’il fallait encore se méfier du Grasshopper, à l’image d’une tentative de lob de Salatic (72e) ou d’une frappe trop enlevée de Gashi (78e). 1-0, un score flatteur au regard du scénario de la rencontre, mais qui place l’OL dans une situation appréciable en vue du match retour en Suisse. Rémi Garde a une semaine pour peaufiner la condition physique de son équipe et s’éviter le même type de frayeurs que ce soir.

L’homme du match : Milan Bisevac (6) : embêté par la vivacité de Ngamukol, il a parfois semblé au bord de la rupture, s’énervant de plus en plus au fil du match devant certaines décisions arbitrales. Mais le Serbe a su se faire pardonner en délivrant l’OL d’un coup de tête vainqueur sur un coup-franc de Grenier. De quoi largement rehausser sa prestation.

Olympique Lyonnais :

- A. Lopes (5) : malgré les nombreuses occasions suisses, il a eu finalement moins de travail à réaliser que son homologue. La faute à l’imprécision des attaquants adverses et à beaucoup de chance puisqu’il a été sauvé par son poteau et sa barre transversale.

- Dabo (4) : il a souffert sur son aile face à Harjovic, qui lui a fait bien des misères. Il s’est très peu montré offensivement et sa complicité avec Danic est encore à démontrer. Blessé, il a dû céder sa place à Koné (61e), qui s’est positionné dans l’axe.

- Umtiti (6) : très solide, il a offert une belle prestation, aussi bien dans l’axe durant une heure, que sur l’aile gauche par la suite, malgré quelques relances manquées.

- Bisevac (6) : lire ci-dessus.

- M. Lopes (6,5) : le meilleur Lyonnais en première période. Le Portugais prêté par le Sporting est en train de s’imposer comme une bonne pioche du mercato rhodanien. Vigilant défensivement, il a bien bloqué son couloir. Offensivement, il a étalé son envie. Son duo avec Lacazette apparait prometteur. A noter un joli numéro terminé par un tir non cadré (28e). Très encourageant pour la suite.

- Gonalons (4) : le capitaine lyonnais n’est pas encore au top physiquement et cela se voit. En retard dans ses interventions, pris par le pressing adverse, il a connu un déchet inhabituel dans son jeu de passes, perdant plusieurs ballons dangereux. Averti d’un carton jaune, il n’a pas eu son influence habituelle.

- Malbranque (4) : lui aussi a connu un déchet surprenant. D’habitude si efficace dans l’orientation du jeu, il a été bousculé par la pression adverse et n’a pas souvent pu jouer entre les lignes. A court physiquement, il a été remplacé par Fofana (70e), qui s’est positionné plus près de Gonalons.

- Grenier (6) : il est l’homme en forme de l’OL. En première mi-temps cela ne l’a pas sauvé du marasme ambiant, mais il a su se distinguer par la qualité de ses coups de pied arrêtés, avec notamment deux coups francs directs détournés par le portier zurichois. Plus inspiré en seconde période, c’est lui qui délivre la passe décisive à destination de Bisevac pour le but qui a libéré l’OL.

- Danic (3) : il ne s’est pas encore acclimaté à son nouveau club. Peu servi, il ne prend pas assez d’initiatives pour amener une fougue supplémentaire au jeu lyonnais. Surtout, il a perdu bien trop de ballons ce soir pour espérer être un relais privilégié dans le jeu rhodanien. Trop timoré, il doit encore prendre ses marques. Remplacé à la 79e par Gourcuff.

- Lacazette (6) : le seul qui a apporté un peu de folie au jeu lyonnais en première période. Il a provoqué balle au pied mais n’a pas eu la réussite escomptée. Dommage car il s’est trouvé en bonne position d’ouvrir la marque plus tôt (19e, 36e) et n’a pas été récompensé de ses efforts. Trop brouillon, il a joué plus simple après la pause et s’est offert une autre situation dangereuse (53e).

- Lisandro (3) : débarrassé par sa direction de la concurrence de Gomis, l’Argentin est attendu au tournant cette saison. Saura-t-il retrouver toute sa hargne et surtout son talent pour être le goleador numéro 1 ? La question se posera toujours après le premier match officiel de la saison face au Grasshopper. Le travail de l’ombre, coincé dans la charnière centrale, Lisandro l’abat sans sourciller. Mais il n’a jamais été dans les (rares) bons coups, souvent à contretemps. On l’a vu tenter des chevauchées au coeur de la défense, vouées à l’échec. C’est bien trop peu pour un attaquant de son calibre, qui va devoir retrouver la lucidité de ses meilleures années.

Grasshopper :

- Bürki (7) : un très bon match du jeune portier suisse. Mis à contribution sur tout sur les nombreux coups de pied arrêtés lyonnais, il a su répondre présent sur sa ligne comme dans les airs.

- M. Lang (5,5) : très solide défensivement, il a profité d’un très mauvais match de Gaël Danic pour s’illustrer dans ce secteur de jeu. Auteur d’une superbe volée à la 15e qui termine sur le poteau, son apport offensif est toutefois resté limité.

- Vilotic (5,5) : un match sérieux de l’international serbe. Performant dans les airs, il manque d’ouvrir le score à la demi-heure de jeu sur corner, mais sa tête passe au-dessus des buts de Lopes. Carton jaune à la 57e.

- Grichting (4) : l’ancien Auxerrois a eu un match difficile. Peu rassurant lors des rares attaques lyonnaises dans l’axe, il est en retard sur le but de Bisevac.

- Pavlovic (5) : à l’instar de Lang, il n’a pas tremblé dans son couloir gauche. Malheureusement pour son équipe, il n’est quasiment jamais monté et n’a jamais dédoublé avec Gashi.

- Salatic (6,5) : le capitaine de Zürich a été le meilleur joueur de son équipe ce soir. Au four et au moulin, il a récupéré beaucoup de ballons et a su orienter le jeu. Il a même failli inscrire un superbe but de 60m mais son lob passe juste au-dessus des buts de Lopes.

- Abrashi (5) : moins en vu que Salatic dans l’entrejeu, l’international albanais s’est contenté de faire le minimum syndical. A pris un jaune dans les arrêts de jeu.

- Gashi (6) : très intéressant, le Suisse s’est beaucoup dépensé ce soir et a utilisé à bon escient sa jolie patte gauche sur coups de pied arrêtés mais aussi sur quelques frappes de loin. Met une tête qui termine sur la barre à la 24e. Remplacé par Feltscher à la 77e.

- Hajrovic (5,5) : lui aussi a fait valoir son pied gauche à plusieurs reprises. Très intéressant sur coups de pied arrêtés, il s’est peu à peu éteint en seconde mi-temps, la faute peut-être aussi à Lang qui ne dédoublait pas beaucoup.

- Toko (3) : l’international togolais a tout simplement été transparent. Peu de ballons, il semblait complètement perdu à ce poste de numéro 10. Quelques percées, en vain.

- Ngamukol (4,5) : le Français voulait se montrer et il a du coup beaucoup couru pendant plus d’une heure. Mais techniquement peu à l’aise, il n’a jamais tiré au but et s’est rarement mis en évidence dans ce rôle de pivot. Remplacé par Vonlanthen à la 69e, qui n’a pas montré grand-chose.

Les joueuses de Patrice Lair ont repris l'entraînement vendredi, en attendant le retour des internationales en août. Voici le programme des jours à venir pour nos chères féminines de l'OL !

PROGRAMME DE REPRISE :

Lundi : Entraînement Parilly 10h00
Mardi : Entraînement 10h00
Mercredi : Entraînement 9h00 et 14h00
Jeudi : Entraînement 10h00
Vendredi : Entraînement 10h00
Samedi : Entraînement 10h00
Dimanche : Repos

Jeudi 8 août : Reprise Kumagai
Vendredi 16 août : Match amical contre Nîmes (D2)
Lundi 19 août : Reprise des internationales
Du mardi 20 août au jeudi 29 août : Stage à Tignes
Dimanche 1er septembre : Reprise D1 (Hénin-Beaumont - OL)
Mercredi 4 septembre : Match amical contre Marseille (D2)

Le ton ne cesse de monter entre Gomis et l'OL
La porte s’est visiblement refermée. Newcastle, seule destination qui semblait plaire à Bafétimbi Gomis, s’est retiré des négociations. Plusieurs explications à cela. D’une part, l’intransigeance de l’Olympique Lyonnais qui, malgré une belle deuxième offre de 8 M€ des Magpies, réclamait toujours 10 M€ (9 M€ + bonus). D’autre part, la gourmandise de l’attaquant rhodanien.

Selon les informations du Progrès, le buteur lyonnais, qui s’était dans un premier temps vu proposer un contrat assorti d’un salaire hebdomadaire de 81 000€, aurait refusé la deuxième proposition anglaise à hauteur de 77 600€ par semaine. Une fermeté que les Britanniques ont assez mal pris. Vexés, les 16es de Premier League la saison passée se sont dit que l’international tricolore ne souhaitait pas vraiment les rejoindre, préférant dès lors explorer d’autres pistes selon le Telegraph (Loïc Rémy, Darren Bent). Du coup, Bafétimbi Gomis et l’OL se renvoient la balle au sujet de la responsabilité de l’échec de ces négociations.



La tension est palpable. Droit dans ses bottes, le joueur n’exclut pas de rester à Lyon où son contrat court jusqu’en juin 2014, annonce L’Équipe. Selon le quotidien sportif, certaines écuries sont venues aux nouvelles pour le recruter plus tard dans la saison. En janvier 2014, il sera libre de signer où il le veut. Une option que n’envisage sûrement pas l’OL..?
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Yoann Gourcuff chez les Merlus, et pourquoi pas?
Personne à l’Olympique Lyonnais n’est encore parvenu à résoudre l’énigme Yoann Gourcuff (27 ans) depuis son arrivée en 2010. Brillant à Bordeaux, le meneur de jeu, sous contrat à Lyon jusqu’en juin 2015, semble avoir perdu l’étincelle, entre nombreux pépins physiques et crises de confiance à répétition. Aujourd’hui, dans les colonnes de France Football, un homme se propose de le relancer. Cet homme, c’est son père, Christian Gourcuff, entraîneur du FC Lorient.

« Serait-il imaginable qu’un jour Yoann vienne jouer à Lorient ? Maintenant oui. L’un et l’autre, je pense qu’on a balayé. Je ne veux pas parler en son nom, mais ça va... Je pense qu’il en a pris suffisamment dans la gueule. Pour moi, c’est plus confortable parce que je n’attends rien de la vie ni de personne. Mais, autant j’ai pu dire à une certaine époque que ça n’était pas envisageable, autant maintenant, dans le contexte actuel, ça l’est devenu. Il y a eu une évolution de ma situation, de la sienne, d’un environnement... », a-t-il lancé, pleinement conscient de la difficulté d’une telle situation.

« Ce n’est pas facile. Il y a eu Maldini (Cesare entraînait Paolo), mais c’était en sélection... Cruyff, aussi, mais je ne sais pas si ç’a duré (Johann a coaché Jordi). Mais bon... Pourquoi pas ? À un moment donné, il faut aussi dépasser le stade du qu’en-dira-t-on. Je suis dans cet esprit-là. Et maintenant, lui (Yoann) n’en est pas loin non plus... », a-t-il lâché, laissant entendre que la démarche était envisagée par les deux parties. L’OL et le FC Lorient pourraient-ils s’entendre pour boucler une telle opération ? Sous quelle forme ? Quand ? Les questions sont posées. On attend les réponses avec impatience...

Il est déjà prêt. Face au Real Madrid (2-2) mercredi dernier, Clément Grenier (22 ans) a démontré qu’il était prêt à démarrer sa saison sur les chapeaux de roue, avec notamment un but de classe mondiale. Dans les colonnes du Progrès, le meneur de jeu de l’Olympique Lyonnais est revenu sur sa trajectoire ces derniers mois. « J’ai progressé, j’ai pris un peu de maturité. Il faut que j’évite les blessures, que je sois régulier », a-t-il simplement expliqué avant d’évoquer ses objectifs.

« Pour moi les stats, ça ne veut pas forcément dire quelque chose. Ce qui compte, c’est la régularité dans le jeu. Et si je le suis et que je continue, je serai décisif sur les buts et les passes. Après un buteur c’est un buteur, ce n’est pas pareil, c’est son job de marquer, mais moi, je ne veux pas me tromper d’objectif et me faire déjouer. Une passe décisive, une belle passe dans le bon tempo et que l’attaquant peut se retrouver face au but ou n’a plus qu’à pousser au fond, ça me fait autant « kiffer » que de marquer. Mais moi j’aime bien jouer vers l’avant, prendre des risques. Ça amène un peu de déchets, forcément. Mais j’ai besoin de cette liberté. Je suis un joueur d’instinct, si c’est trop stéréotypé, contrôle-passe, je me fais ch… », a-t-il confié.

Sûr de sa force, l’international tricolore a ensuite justifié son choix de prolonger son bail jusqu’en juin 2016 au sein de son club formateur. « On se pose toujours des questions quand des clubs étrangers viennent taper à la porte. J’ai pesé le pour et le contre. Après, j’étais persuadé qu’un an de plus à Lyon, c’était important pour ma progression. Ça a été long car je voulais couper et partir en vacances tranquillement. Mais une fois que la réunion a été fixée, on est tout de suite tombés d’accord avec le président. J’avais vraiment envie de rester et le club de me conserver. (...) Si le coach et le président m’avaient dit qu’on allait perdre 4 ou 5 joueurs de haut niveau, et surtout mes potes de promotion, cela aurait peut-être été différent. Avec Max (Gonalons), c’est vrai qu’on a beaucoup discuté. On était dans la même optique », a-t-il lancé.

Mais s’il a décidé de rester entre Rhône et Saône cet été, le natif d’Annonay a refusé de voir plus loin, se laissant la possibilité d’envisager un départ en fin de saison prochaine. « J’ai un contrat qui dure maintenant jusqu’en 2016. On verra ce qu’il se passe d’ici un an. De toute façon, j’avais dit au président que quoi qu’il arrive, je ne partirais pas libre de mon club formateur. Si on peut rapporter un petit peu d’argent… », a-t-il conclu. L’OL doit donc en profiter cette saison, Clément Grenier ne sera peut-être plus là en 2014/15.

BONUS, le magnifique but en reprise de Grenier face au Real Madrid mercredi dernier! On ne s'en lasse pas!

L'OL Land, c'est enfin réglé!
C’est un feuilleton qui n’a que trop duré pour Jean-Michel Aulas. Non, il ne s’agit pas de parler de Bafetimbi Gomis, mais bien du futur Stade des Lumières de l’Olympique Lyonnais. Projet cher au président rhodanien, l’OL Land a eu toutes les peines du monde à voir le jour, certaines associations faisant tout pour contrer les desseins de JMA. De recours en recours, le dirigeant lyonnais a dû s’armer de patience, voyant la construction du sublime écrin censé être situé à Décines, sur le site du Montout, être régulièrement repoussée. Mais cette fois, l’OL touche au but. En effet, les Gones sont entrés dans la dernière ligne droite, et confirment en ce jour par le biais d’un communiqué publié sur leur site officiel que le financement du stade est bouclé :



« Dans le cadre du financement du projet du Grand Stade, OL Groupe annonce la signature par la société Foncière du Montout, filiale à 100% d’OL Groupe des contrats de crédit bancaire ainsi que des contrats obligataires avec le Groupe Vinci et la Caisse des Dépôts et Consignations. Ces contrats s’inscrivent dans le cadre d’un schéma global de financement porté par la société Foncière du Montout structuré selon les axes suivants : un financement en fonds propres de l’ordre de 135 M€, un financement obligataire de 112 M€, un total de dettes bancaires et location financière de 144,5 M€ ainsi que des revenus garantis pendant la phase de construction pour environ 13,5 M€, soit un total d’environ 405 M€. Les contrats de crédit bancaire regroupent 11 établissements et représentent un concours financier de 136,5 M€. La maturité du crédit bancaire principal est de 7 ans ». Et de poursuivre :

« Dans les tous prochains jours, devrait intervenir la dernière étape du schéma de financement avec la mise en place d’un appel au marché d’un montant de l’ordre de 80 M€ sous forme de l’émission d’une obligation donnant accès au capital de la société. Les démarches nécessaires ont été entreprises auprès de l’Autorité des Marchés Financiers pour obtention du visa préalable au lancement de cette opération. La souscription de ces obligations fera l’objet d’une garantie de souscription par les principaux actionnaires d’OL Groupe. Cette levée de fonds et les avances en compte courant déjà réalisées par OL Groupe à sa filiale Foncière du Montout, permettront de finaliser le financement en fonds propres de 135 M€ de la société Foncière du Montout, permettant le bouclage du schéma de financement du projet. La construction du Grand Stade, confiée à Vinci Construction France, pourra ainsi débuter durant l’été 2013 avec le lancement de l’ordre de service qui devrait intervenir dès le démarrage de l’opération de marché décrite ci-dessus. Le Grand Stade devrait pouvoir ainsi être mis en service au cours de la saison 2015/2016, permettant à l’agglomération lyonnaise d’accueillir l’Euro 2016 de football pour lequel elle est candidate à l’organisation du match d’ouverture et à une demi-finale ». C’est JMA qui va être content !

Bastos, Gomis, Bedimo, Barthelmé : Aulas sans langue de bois sur le mercato
Jean-Michel Aulas est d’humeur joyeuse en ce jour, lui qui vient de voir l’Olympique Lyonnais annoncer officiellement avoir bouclé le financement de son Stade des Lumières. Mais le président rhodanien est aussi et surtout préoccupé par la gestion du mercato. Entre arrivées et départs, le dirigeant du club septuple champion de France a du pain sur la planche, et c’est un doux euphémisme que de le dire. Dans des propos repris par L’Équipe, JMA balaie sans détour l’actualité du marché des transferts à la sauce lyonnaise. À commencer par le cas de Michel Bastos :



« Nous avions prêté Michel pour 24 mois à Schalke 04 qui devait lever l’option d’achat pour le 30 juin dernier, ce que ce club n’a pas fait, a expliqué le président Jean-Michel Aulas. Dans ce cas-là, le joueur pouvait donc être cédé à un autre club à condition que nous recevions une offre supérieure ou égale au montant de l’option d’achat. C’est le cas de la part d’un club du Moyen-Orient (Al Aïn). (...) Nous en avons fait part à Schalke 04 qui a jusqu’à mercredi, selon les accords qui nous lient, pour nous répondre et lever l’option ».

Et si ce dossier semble en bonne voie, celui concernant Bafetimbi Gomis pourrait également trouver son épilogue : « Les contacts se précisent avec Newcastle ». Pour rappel, la presse anglaise évoque une nouvelle offre des Magpies à hauteur de 8 M€. Enfin, l’arrivée d’un latéral gauche est toujours espérée entre Rhône et Saône. Au sujet d’Henri Bedimo : « Toutefois, il n’y a pas d’accord sur le plan financier ». Pour ce qui est des deux autres pistes menant à Cheikh M’Bengue et Maxime Barthelmé : « Néanmoins, pour ces deux joueurs, la transaction éventuelle serait assortie d’un échange avec un joueur lyonnais (Mvuemba) ». Plus que jamais, l’OL et JMA sont au boulot !

Aller hop, les Gones, les footeux, les autres, votez .

Ne prenez pas en compte que les 2-3 derniers match surtout, mais toute la période où les joueurs cités sont à Lyon, évidemment!

L'Olympique Lyonnais encore dans le rouge!
Les clubs de Ligue 1 sont dans le rouge. Le quotidien économique Les Échos l’annonçait il y a quelques jours, révélant que sur la base des comptes provisoires de la LFP, les clubs français cumulaient entre 70 et 80 millions de perte nette. Si la Ligue a par la suite rappelé le caractère provisoire de ces informations, il ne fait nul doute que la situation a empiré. Preuve en est, l’Olympique Lyonnais, l’un des clubs qui s’attèle à faire le plus d’efforts en vue du fair-play financier, présente un nouveau bilan négatif.

Le rapport d’activité d’OL Groupe, estimé par Boursorama, indique ainsi une baisse du chiffre d’affaires de l’ordre de 6,7% par rapport à l’année dernière. Il était de 137,3 M€ au 30 juin de cette année, contre 147,1 M€ un an plus tôt, soit une perte de 9,8 M€. Comment l’expliquer, alors que le club a vendu bon nombre d’éléments ? C’est la grande question. D’autant qu’il ressort de ce rapport que l’OL a engrangé 36,2 M€ cette saison grâce aux transferts, contre 15,2 la saison précédente, soit une augmentation de 138,7 %. Une statistique logique, quant à la politique du club visant à réduire la masse salariale. Mais ce bénéfice est donc englouti par bien d’autres domaines.

En tête de liste, celui des droits marketing et TV, passés de 71,6 M€ à 51,2. Les bénéfices liés à la billetterie sont également décevants, avec une perte de plus de 5 M€ entre les deux saisons. Il en va de même pour les partenariats et produits de la marque. Autant d’éléments qui s’expliquent par deux raisons : les faibles résultats obtenus en coupes nationales, et surtout, la non-participation à la Ligue des Champions. Comme le pointe Boursorama, le fait que les Gones ne se soient pas qualifiés pour la plus prestigieuse des compétitions continentales représente une perte de près de 20 M€. Une somme qui aurait donc pu sauver le bilan lyonnais, sachant que sa participation à la Ligue Europa ne lui a rapporté que 7 petits millions. Jean-Michel Aulas ayant toujours pour ambition de poursuivre sa stratégie d’économie, ses joueurs auront tout intérêt à passer leurs deux tours pour accéder à la phase de poule de LDC. Il en va du prochain bilan comptable des Lyonnais.



L'Europa League pas lucrative pour Lyon, Chelsea, Marseille et autre...
Si on a pu se féliciter du haut niveau affiché cette saison en Ligue Europa, nul doute que certains clubs engagés auraient préféré troquer un dernier carré contre une simple phase de poules de LDC. C’est un fait : un club gagne beaucoup moins à participer à l’Europa plutôt qu’à la Ligue des Champions. Logique dans un sens, mais pas au point de la disparité que soulève la révélation des revenus, faite aujourd’hui par l’UEFA.

Exemple, avec les deux clubs français ayant réalisé les meilleurs parcours sur les deux compétitions. Le PSG, quart de finaliste de LDC, a empoché 44,7 M€, là où Bordeaux, huitième de finaliste d’Europa, n’en a récolté que… 6,9. À peine un peu moins que l’OL, club français le plus récompensé sur cette compétition, qui a gagné 7 M€ bien qu’il ait été éliminé au tour précédent. Car à l’instar de l’autre compétition continentale, il existe des disparités au sein même du tournoi, liées aux droits T.V.

Mais dans l’ensemble donc, la différence de revenus est telle entre les deux compétitions, qu’on comprend mieux l’importance d’une qualification pour la plus prestigieuse des deux. L’OM, éliminé en poule d’Europa, n’a récolté que 3,8 M€, là où toute équipe éliminée au même stade en LDC a récolté au minimum une somme de 8,6 M€. Une différence plus édifiante encore à la comparaison des revenus des deux vainqueurs – Chelsea a gagné 10,7 M€, le Bayern, 55 – ou des plus gros revenus de chaque compétition – le Fenerbahçe 11,1 M€, la Juve 65,3 M€. L’OL, qui a deux tours à passer avant de se qualifier pour la LDC, jouera donc son budget : une éventuelle qualification lui rapportera environ 25 M€. On comprend mieux pourquoi la compétition obnubile Jean-Michel Aulas...

Du jeu, des promesses, mais au final une victoire qui lui échappe de peu : l'Olympique Lyonnais a mis tous les ingrédients de son côté pour s'offrir un succès de prestige face au Real Madrid, loupant le coche dans le dernier quart d'heure.

À rencontre exceptionnelle, ambiance exceptionnelle. Pour un match amical, le stade de Gerland était tout de même à guichets fermés. Il faut dire que, à une semaine d’affronter le Grasshopper Zurich en barrage de la Ligue des Champions, l’Olympique Lyonnais a mis les petits plats dans les grands avec une préparation de gala face au Real Madrid. Et dans une enceinte rhodanienne chauffée à blanc, les Gones se créaient la première occasion, Grenier (2e) trouvant les gants de Diego Lopez suite à une belle reprise de volée. Danic (5e) y allait lui aussi de sa tentative, sans succès. L’OL, en avance dans sa préparation, était en jambes, et Lacazette trouvait Lisandro (10e), dont le tir s’envolait au-dessus.

Les Lyonnais étaient bien dans leur match, et Danic (15e) inquiétait les Merengues, d’une tête qui flirtait avec la transversale madrilène. Et à force de pousser, la bande à Rémi Garde finissait par faire la différence. Lacazette, décidément en feu dans son couloir droit, décochait un centre parfait à destination de Grenier (20e), dont la reprise pour le moins somptueuse ne laissait aucune chance au dernier rempart adverse. 1-0, Gerland pouvait exulter. Dans la foulée, Miguel Lopes (21e) s’enfonçait dans la surface merengue, mais sa frappe passait à côté. De quoi agacer la Casa Blanca, qui se procurait sa première occasion de la partie par l’intermédiaire de Di Maria (23e), sans danger pour Anthony Lopes. Et si l’intensité retombait ensuite d’un cran, cela n’empêchait pas l’intenable Lacazette (35e, 38e) de prendre par deux fois le dessus sur ses adversaires, avant de voir ses frappes s’envoler au-dessus.

Et alors que Di Maria (37e), tombait une nouvelle fois sur un portier lyonnais impeccable dans sa cage, l’OL virait en tête à la pause, au terme d’un premier acte rondement mené. Au retour des vestiaires, Clément Grenier (55e) allumait la première mèche, avec un coup franc lointain difficilement capté par le portier du Real. La Casa Blanca ne s’en laissait pas conter, et Di Maria (58e) se mettait une fois de plus en évidence, sa frappe étant malgré tout captée par un Anthony Lopes vigilant. Un raté qui allait se payer cash car, dans la foulée, un Lisandro (62e) jouant les renards des surfaces prenait le dessus sur l’arrière-garde merengue pour doubler astucieusement la mise. 2-0, l’OL faisait le break.

Le Real tentait de revenir, mais un Morata (74e) tout juste entré en jeu butait sur un Lopes décidément impeccable. Modric (75e) y allait ensuite de son occasion, mais son coup de tête venait s’écraser sur la barre transversale. Jamais deux sans trois dit-on, et Cheryshev, au terme d’un bon une-deux avec Modric, obtenait un pénalty, que Morata (78e) transformait avec sang froid. Et alors que Rémi Garde faisait entrer ses jeunes pousses, le Real Madrid prenait clairement le dessus au fil des minutes, et Casemiro (84e) remettait les pendules à l’heure, d’une tête imparable. Score final 2-2, l’OL a longtemps cru pouvoir accrocher le Real à son tableau de chasse, avant de baisser de pied dans le dernier quart d’heure. Reste désormais à gommer cela et à tenir sur 90 minutes, pour venir à bout du Grasshopper Zurich mardi prochain.

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Grosso merdo, que retenir de ce match? Cher Gones, retenez que jusqu'à la 78ème, Lyon gagnait face au Real 2-0. Aussi, retenez que Lisandro a encore marqué (comme contre les Red Bulls de New York, il reprend la forme de manière intéressante! La méthode de Remi Garde concernant lui et Gomis serait finalement la bonne?!) Et pour les autres, retenez une bonne fois pour toutes que même si Lyon n'est plus champion de France, ils sont encore dans la course, va falloir vous y faire, l'Olympique Lyonnais est là et bien là!

Petit bonus, pour le plaisir