Aller hop, balancez vos prono, vous avez jusqu'à samedi 14h, heure du premier match de la journée, ETG - Lyon !

ATTENTION, JOURNÉE SPÉCIALE
Donnez moi le score PRÉCIS du match principal de la journée Marseille-Monaco pour gagner 3 points au lieux de 1 ! (si vous me dites 3-1 pour Monaco mais que Monaco gagne 2-1, vous gagnez quand même 1 point car au moins vous avez deviné la victoire de Monaco)

Evian-TG - Lyon
Paris-SG - Guingamp
Rennes - Lille
Reims - Nantes
Lorient - Valenciennes
Bastia - Toulouse
Sochaux - AC Ajaccio
Saint-Etienne - Bordeaux
Nice - Montpellier
Marseille - Monaco

L’exploit n’aura pas eu lieu. Les Lyonnais y croyaient, ils se sont finalement inclinés à San Sebastian en retour de barrages, et n’iront donc pas jusqu’aux poules de Ligue des Champions (2-0, 4-0 au cumul). Une déception d’un point de vue sportif, mais surtout économique. Cet échec prive en effet l’OL d’une source de revenus non négligeable, à savoir une quinzaine de millions d’euros. D’où, dans une période d’économie, une conséquence directe sur les finances du club, l’action en bourse, et surtout, le mercato. À commencer par le cas de Jimmy Briand. Il était question d’une rupture de contrat à l’amiable en cas de qualification pour la Ligue des Champions, mais cette hypothèse est désormais écartée, et « Jimbo » de se retrouver dans l’incertitude. À quelques jours de la fin du mercato, l’OL n’a toujours reçu aucune offre pour son ailier en fin de contrat en 2014. L’intérêt de Saint-Etienne est avéré, mais les Verts feront-ils une offre avant le 2 septembre ?

Si la question reste ouverte pour l’ancien Rennais, il ne fait pas l’ombre d’un doute, de l’autre côté des Alpes, que Naples va revenir à la charge pour Maxime Gonalons. Cible de longue date des Partenopei, le capitaine de l’OL a déjà fait l’objet d’une offre de 13 M€ il y a quelques semaines, écartée par le club et le joueur lui-même, qui déclarait alors vouloir jouer « la Ligue des Champions avec son club. » Sans LdC, Gonalons pourrait voir l’expérience napolitaine d’un autre œil. Et l’OL d’envisager la vente de son milieu de terrain, du fait de sa situation économique. Une situation qui n’est pas passée inaperçue aux yeux des Napolitains, qui, suite à la non-qualification des Lyonnais, vont formuler une nouvelle offre. À en croire Tuttosport, elle porterait sur un montant de 14 M€.

Autre joueur à faire parler de lui, et vous vous en doutez bien évidemment : Bafetimbi Gomis. L’avant-centre est depuis le début de la saison annoncé sur le départ, la faute à une situation contractuelle loin d’être propice à l’apaisement. Et d’ailleurs, après avoir momentanément lâché l’affaire, Newcastle est revenu à la charge comme le rapportent L’Équipe et Sky Sports. Une porte de sortie qui permettrait à l’international tricolore de briller à un an de la Coupe du monde, ce qui serait toujours plus judicieux que de passer tout l’exercice avec la réserve, comme il semble prêt à le faire.

Enfin, deux autres éléments pourraient eux aussi être sur le devant de la scène dans les prochains jours. Yoann Gourcuff pourrait ainsi voir son nom revenir dans les travées de Gerland. Car, en dépit des affirmations de Jean-Michel Aulas laissant entendre que son poulain resterait, l’appel de clubs étrangers dont Arsenal dans ces derniers instants du mercato pourrait bien changer la donne. Quant à Arnold Mvuemba, dépassé par Maxime Gonalons, Gueïda Fofana, Steed Malbranque et même Jordan Ferri dans la hiérarchie, l’ancien Lorientais paierait selon L’Équipe sa trop grande proximité avec Briand. Et si Toulouse était un temps intéressé, cela ne semble plus être le cas. En quête de liquidités et encore plus sans Ligue des Champions, l’OL pourrait donc réfléchir à ces cinq noms avec insistance.

Un miracle. Voilà comment qualifier la mission qui attendait l’Olympique Lyonnais ce mercredi soir en terres basques, après avoir bu la tasse en tour préliminaire aller de la Ligue des Champions face à la Real Sociedad (0-2). Mais tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir dit-on, et les Gones se jetaient corps et âme dans la bataille, à l’image d’un Fofana (2e) dont le tir dévié flirtait avec le cadre. Grenier trouvait ensuite Lacazette (6e) à la limite du hors-jeu, mais l’attaquant ne parvenait pas vraiment à reprendre le cuir de la tête. Haut sur le terrain, les Rhodaniens laissaient des espaces dans leur dos, et Griezmann (10e) se jouait de la défense pour défier Lopes en un contre un, mais son lob osé était capté sans difficulté par le portier lyonnais.

Pas de quoi faire réfléchir l’OL, qui fonçait tête baissée, et un coup franc astucieux de Grenier (12e) passait à côté. Le club ibérique répondait néanmoins, et Seferovic (20e) voyait son coup de tête être dévié fort heureusement pour Lyon par Koné. La Real poussait et, sur un corner frappé malicieusement, Griezmann trouvait Vela (28e) seul en retrait, dont la frappe rasait le poteau droit de Lopes. L’OL subissait les assauts répétés adverses, et ce diable de Griezmann (31e) inquiétait une nouvelle fois les Gones, obligeant le portier rhodanien à sortir la parade. C’est ensuite Zurutuza qui lançait en profondeur Vela (38e), mais le lob du Mexicain était dévié par un Anthony Lopes décidément bien présent. 0-0, Lyon était donc éliminé à la pause.

Au retour des vestiaires, la Sociedad continuait sur sa lancée, et Seferovic (49e) trouvait le poteau sur une frappe pied gauche. L’OL tentait de revenir dans le coup, mais le coup de tête de Grenier (52e) sur un coup franc de Gourcuff passait au-dessus. Le chaos était dans l’air, et Griezmann filait au but, servant sur un plateau Seferovic (59e), dont le tir face au but presque vide filait à côté de manière incompréhensible. Ce même Seferovic (66e) qui se jouait une nouvelle fois de la défense, trouvant encore un Lopes vigilant. Et ce qui devait arriver arriva. Sur le corner suivant, Vela (67e) était laissé seul par la défense, et ne se faisait pas prier pour catapulter le cuir au fond des filets. 1-0, la Real Sociedad fonçait vers la LdC. Le club espagnol était déchaîné, et Griezmann (70e) obligeait le portier lyonnais à sortir une nouvelle parade sur un coup franc. De manière anecdotique, Vela (90e+1) s’offrait le doublé, sur une percée en solitaire exceptionnelle. Score final 2-0, la Real Sociedad se qualifie donc pour la Ligue des Champions, et envoie du même coup l’OL en Ligue Europa.

L’homme du match : Carlos Vela ( 8 ) : muet, mais néanmoins très bon, lors du match aller, le vif Mexicain avait à cœur de marquer les esprits ce soir. Très actif en attaque, ses courses et ses appels ont mis à mal le bloc défensif lyonnais qui ne savaient plus où donner de la tête. Récompensé de ses efforts peu après l’heure de jeu (67e) en reprenant bien le ballon de la tête après un corner de Griezmann, il inscrira même un doublé en fin de match au terme d’un raid solitaire, entamé depuis le rond central, de toute beauté.

Real Sociedad

- Bravo (5) : peu sollicité ce soir, le portier espagnol n’a pas eu grand-chose à faire. Bien présent dans les airs, il s’est offert quelques bonnes interventions sans pour autant être poussé à la parade. Un match plutôt tranquille.

- Estrada (5,5) : bon match du latéral droit. Peu sollicité défensivement, l’Espagnol s’est offert de nombreuses montées pour apporter le surnombre en attaque. Plusieurs bonnes interventions défensives dans sa surface à mettre à son actif également.

- Ansotegi (6) : solide, le doyen de cette équipe de la Real a fait le boulot ce soir. Rarement dépassé par les offensives adverses, le défenseur central a remporté la majorité de ses duels. Maitre des airs dans sa surface, il a su soulager son équipe quand il le fallait.

- Martinez (6) : mis rapidement à contribution dès le début du match, du fait de la grosse pression instaurée par l’OL, le défenseur a bien su couper les lignes de passes et a soulagé sa défense en dégageant au loin des ballons chauds dans sa surface. Propre dans ses interventions, il a complètement éteint Lacazette.

- de la Bella (5,5) : moins offensif que son compère du couloir opposé, le latéral a néanmoins parfaitement rempli sa mission du soir, à savoir bien défendre sur son côté. Facile face à Benzia, il a connu plus de difficultés après l’entrée en jeu de Fekir (45e). Auteur d’une inspiration parfaite depuis son propre camp pour Griezmann (31e), qui manquera son face à face.

- Bergara (5,5) : véritable ratisseur au milieu de terrain, la sentinelle de la Sociedad a récupéré un nombre important de ballons dans l’entrejeu. Précis dans ses transmissions, il a lancé des contre-attaques intéressantes, notamment en première période. Moins incisif après la pause, il s’est appliqué à bien défendre.

- Prieto (6) : encore un joli match de la part du capitaine de la Real Sociedad. Auteur d’un pressing incessant au milieu, il a lui aussi récupéré un nombre important de ballons dans les pieds lyonnais. Doté d’une très bonne qualité de passes, il a parfaitement organisé le jeu de son équipe, bénéficiant d’une entente parfaite avec Griezmann. Remplacé par Castro (79e).

- Zurutuza (6,5) : le milieu offensif espagnol, né à Rochefort, a livré une prestation excellente ce soir. Véritable métronome de cette formation basque, ses longues transmissions vers l’avant ont toujours trouvé preneur. Intelligent dans son jeu, ses passes, dans le dos de la défense lyonnaise, à destination de Griezmann ou de Seferovic, auraient mérité d’être décisives.

- Griezmann (7) : auteur d’un but splendide au match aller, le petit attaquant français a encore livré un match de très haute facture ce soir. Dans tous les bons coups de son équipe, Griezmman était partout. S’il a beaucoup tenté sans marquer (10e, 31e, 70e), il n’a cessé d’apporter le danger dans la surface de l’OL. Altruiste, il a également mis ses partenaires dans les meilleures dispositions, comme sur cette passe décisive pour Vela sur corner (67e). Excellent.

- Vela ( 8 ) : voir ci-dessus.

- Seferovic (6) : lui aussi auteur d’un but venu d’ailleurs à l’aller, l’international suisse a beaucoup tenté ce soir, sans pour autant trouver la faille cette fois-ci. Très altruiste en première période, il a manqué de sens du collectif après la pause et a souvent privilégié l’option individuelle. Peu en réussite devant le but, il a frappé le poteau (49e) et a manqué une belle occasion (59e).

OL :

- A. Lopes (7) : mis à contribution par Griezmann dès la 10ème minute de jeu, le gardien de but était rapidement mis dans le bain, stoppant parfaitement le lob du prodige français. De quoi lui donner confiance par la suite, et lui permettre de s’imposer à de nombreuses reprises (31e, 38e, 66e, 70e) face aux Basques, aidé également par son poteau (49e).

- M. Lopes (4) : ayant réussi parfaitement ses débuts sous le maillot de l’OL, l’arrière droit rentre peu à peu dans le rang. Et cela s’est confirmé une fois de plus ce mercredi soir, lui qui n’a jamais su vraiment rentrer dans le match. Si son volume de jeu n’est pas à renier, son manque de tranchant défensivement et de précision sur le plan défensif sont toutefois assez évidents. Une pensée pour Anthony Réveillère.

- (Koné 5,5) : titularisé axe droit en l’absence de Bisevac, l’international burkinabé a plutôt bien négocié son match. Faisant preuve de solidité, il s’est offert un beau sauvetage de la tête pour empêcher Seferovic (20e) de marquer, avant de contraindre Vela (36e) à une belle simulation et à écoper d’un carton jaune, jouant parfaitement le coup pour ne pas le tacler en retirant sa jambe au dernier moment.

- Umtiti (3,5) : match compliqué pour le défenseur lyonnais. Laissé sur le banc de touche au match aller puis suspendu pour le match de championnat du week-end, le numéro 23 avait des choses à prouver ce soir en retrouvant le onze de départ. Mission loin d’être accomplie pour lui, qui a fait preuve d’une étonnante fébrilité derrière, multipliant les relances approximatives et les interventions loupées.

- Bedimo (5) : l’un des défenseurs de l’OL n’ayant pas grand-chose à se faire pardonner. Plutôt bien dans son match, celui qui a débarqué entre Rhône et Saône il y a quelques semaines semble avoir pleinement pris ses marques, lui qui s’est montré somme toute appliqué défensivement et concerné sur le plan offensif, tentant d’apporter des solutions à ses coéquipiers.

- Gonalons (5) : depuis la reprise, le capitaine de l’OL souffle le chaud et le froid, peinant à trouver de la régularité dans ses performances. Ce soir, le milieu de terrain n’a pas vraiment crevé l’écran, se contentant de faire le boulot. S’il n’a pas commis d’erreurs préjudiciables, il est clairement loin de son meilleur niveau, qui lui a ouvert les portes de l’équipe de France. Remplacé par Ferri (84e).

- Fofana (5,5) : évoluant la plupart du temps en qualité de défenseur central côté gauche depuis le début de la saison, l’ancien joueur du Havre a retrouvé son poste de prédilection, celui de milieu défensif aux côtés de Gonalons. Sa prestation, si elle ne restera pas non plus dans les annales, est loin d’avoir été mauvaise, bien au contraire. Solide à la récupération, il s’est aussi appliqué à perforer les lignes adverses ballon au pied pour apporter le surnombre et créer des décalages.

- Gourcuff (6) : ayant retrouvé un niveau de jeu intéressant depuis la reprise, le milieu de terrain excentré dans le couloir gauche pour le bien de l’équipe n’a pas eu à rougir de sa prestation. À l’initiative de quelques mouvements intéressants, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux a fait preuve de justesse technique dans la construction du jeu, mais a manqué de réussite, notamment dans ses coups de pied arrêtés. Remplacé par Bahlouli (77e).

- Grenier (6) : comme son coéquipier et concurrent, l’international tricolore a tenté. Sur quelques gestes de classe, il a crée quelques soucis à la défense adverse, sa vista faisant mouche. Insuffisant toutefois pour permettre aux siens de trouver la faille, malgré une envie affichée.

- Benzia (4) : match compliqué pour l’avant-centre de formation. Replacé sur le côté droit comme très souvent depuis le début de la saison, le finaliste du dernier Euro U19 a eu du mal à exister dans cette partie, s’offrant toutefois quelques tentatives, vaines néanmoins. Remplacé à la pause par Fekir (5). Le jeune espoir lyonnais a montré quelques belles dispositions durant le second acte, sa technique étant prometteuse.

- Lacazette (3,5) : transparent, l’attaquant rhodanien a traversé la rencontre sans vraiment exister. S’il veut s’imposer comme l’avant-centre de l’OL, ce n’est certainement pas avec des performances comme celle-là que le champion d’Europe U19 avec Griezmann il y a quelques années de cela mettra tout le monde d’accord. Et pendant ce temps-là, Bafetimbi Gomis attend patiemment que sa situation se décante.

Hohoho! Y'en a qui se sont pris une belle claque dans la tronche là, à peine 2 bons prono sur 10, dur ! Bon, faut dire que la défaite de Lyon, le nul de Monaco et la victoire de Lille a sut brouillé les pistes comme il faut et récompenser les plus téméraires (ou ceux qui ont pronostiqué au hasard surtout ).

Mais ne vous découragez pas si vous avez quelques points de retard, la prochaine journée sera spéciale et vous pourrez essayer de deviner le score EXACT du match Marseille-Monaco pour une récompense de 3 points, de quoi rattraper votre retard et pimenter le jeu ! Je rappellerais le règlement des points et recevrez vos pronostics dans un nouvel article demain

Bravo à Milo42 qui prend la tête de ce classement! Et Thor qui, comme prévu, fout un tour de circuit dans la figure à Shanks (je te taquine )

CLASSEMENT DES PRONOSTIQUEURS:

1° Milo42, Thor: 11 points
2° Anakaris, Gldman135, Vfries, Superpanda, Diablass59, Marios1: 10 points
3° Leuda, Sephiroth07, Krash: 9 points
4° Vercetti, Dioz, Xiomfr, Guregu, Kenpokan, Ecco: 8 points
5° Shanks: 7 points
6° Ninjacondor, Clarky (pas de prono cette semaine !): 6 points
7° Youkoulele, Jf17, Kratos (pas de prono cette semaine !): 5 points
8° Ludo: 3 points
9° Armaddon: 0 point JE N'AI PAS REÇU TES PRONO MEC, CA FAIT DEUX FOIS !!!

Avec le départ de Lisandro Lopez et le cas Bafétimbi Gomis, l’Olympique Lyonnais dispose d’un secteur offensif trop léger et inexpérimenté pour tenir toute la saison sur plusieurs tableaux. Du coup, les Gones cherchent des solutions à moindre coût pour résoudre ce problème. Ils en auraient trouvé une en Turquie.

Selon les informations de plusieurs médias locaux, d’AMK à Milliyet en passant par Vatan, les Rhodaniens seraient tombés d’accord avec Fenerbahçe pour obtenir le prêt d’une saison du milieu offensif Milos Krasic (28 ans). Les pensionnaires de Gerland ne paieraient qu’une partie du salaire annuel de l’international serbe (46 sélections, 3 buts), estimé à 2,3 M€.

Si elle se confirmait, l’idée serait belle. Relancer un joueur révélé au CSKA Moscou et annoncé plusieurs fois en France (Paris SG, Olympique de Marseille) qui marque un peu le pas depuis deux saisons tout en limitant le risque financier : l’opération pourrait être tout bénéfices pour l’OL. Affaire à suivre.

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DÉSOLÉ POUR LE RETARD, J'AI BIEN ENREGISTRÉ LES PRONO DE TOUT LE MONDE. LES RÉSULTATS SERONT DONNÉ MERCREDI 28, MERCI DE VOTRE PATIENCE (Au pire vous avez déjà tous dut calculer vous même vos score, impatient comme vous êtes )

Énorme désillusion pour l’Olympique Lyonnais dans ce barrage aller de Ligue des Champions. Les Rhodaniens ont plié face à une séduisante Real Sociedad (0-2). Les Espagnols se montraient d’ailleurs les plus dangereux d’entrée, avec une première frappe de Carlos Vela (6e). Si Clément Grenier tentait de reprendre la main après une combinaison sur coup franc (8e), c’est bien le Mexicain qui était le grand animateur du premier quart d’heure. Il trouvait le poteau d’une belle frappe du gauche à l’entrée de la surface. Anthony Lopes soufflait, mais pas pour longtemps. L’ancien Gunner, décidément déchaîné, offrait sur le côté gauche un amour de centre à Antoine Griezmann qui catapultait le ballon dans les filets lyonnais d’une somptueuse reprise acrobatique (0-1, 17e). Le Français essayait d’aggraver le score d’un tir sans angle côté gauche, mais le gardien des Gones évitait cette fois le pire (24e).

Après ce démarrage raté, les Gones tentaient de relever la tête, par l’intermédiaire de Yoann Gourcuff, dont la frappe obligeait Claudio Bravo à une belle parade (27e). Miguel Lopes, en souffrance défensivement, prenait lui aussi sa chance, mais sa frappe était trop enlevée (36e). Les Basques restaient malgré tout maîtres du jeu, le latéral droit Carlos Martinez s’offrant la dernière occasion de la première période d’une frappe lointaine (40e). Au retour des vestiaires, les hommes de Rémi Garde affichaient un visage plus combatif, avec notamment une situation chaude de la tête de Maxime Gonalons (46e), mais ils se faisaient cueillir à froid sur une inspiration du Suisse Haris Seferovic. L’ex-pensionnaire de la Fiorentina aggravait le score d’une magnifique frappe des 30 mètres qui se logeait dans la lucarne d’un Lopes surpris (0-2, 50e). Iñigo Martinez était même tout proche du but du K.O., de la tête sur corner (55e).

Seferovic inquiétait encore la défense de l’OL (61e et 63e) avant que les partenaires de Gueïda Fofana ne réagissent. Le capitaine Gonalons sonnait la révolte, d’une frappe écrasée d’abord (63e) puis d’une tête repoussée par la barre de Bravo (66e). Volontaires mais imprécis, les Lyonnais couraient après des positions de frappes, sans réussite. L’expulsion de Milan Bisevac, pour un deuxième avertissement (75e), leur coupait les pattes. Esteban Granero, entré en jeu quelques minutes auparavant, manquait d’en profiter sur un coup franc bien frappé (76e). Les protégés de Jagoba Arrasate géraient tranquillement la fin de rencontre, ratant même un troisième but, Henri Bedimo sortant sur sa ligne une dernière occasion de Ruben Pardo (89e). Le score en restait donc là (0-2). L’Olympique Lyonnais est donc contraint à l’exploit au retour, mercredi prochain, à Anoeta, pour croire à une qualification en C1. Ceux qui y croient ce soir sont rares…

L’homme du match : Antoine Griezmann (7) : le régional de l’étape a brillé sur la pelouse de Gerland avec un but somptueux d’une reprise de volée acrobatique pour l’ouverture du score (17e). Il a par ailleurs fait vivre un calvaire à M. Lopes sur son aile gauche, grâce à sa technique raffinée. Il a failli doubler la mise d’un tir sans angle repoussé par Lopes (24e). Intenable sur tout le front de l’attaque, mais également précieux dans les replacements défensifs. Remplacé par Castro (70e). La vitesse de l’Uruguayen est une arme redoutable qu’il n’a malheureusement pas eu assez le temps d’exploiter.

Olympique Lyonnais :

- A. Lopes (4) : sale soirée pour le portier lyonnais. Il ne peut rien sur les deux buts qu’il encaisse, les deux sublimes inspirations de Griezmann et Seferovic. Hormis une claquette sur une frappe du premier cité (24e), il n’aura pas eu à s’employer. Frustrant.

- M. Lopes (3) : le Portugais a pris l’eau dès la première minute sur son flanc droit. Fautif sur l’action du poteau de Vela avec une perte de balle aux abords de sa surface (12e), c’est en ayant déserté son poste qu’il permet à la Real d’ouvrir le score. S’est un peu rattrapé en enlevant un ballon des pieds de Seferovic qui se présentait face au portier (60e), mais ce n’était qu’un éclair dans une nuit noire.

- Bisevac (3) : il a grandement souffert de la vitesse des attaquants espagnols. Passif sur un long ballon qui aurait pu profiter à Griezmann (24e), c’est aussi lui qui accorde à Seferovic l’espace nécessaire pour frapper et inscrire le second but des Basques (50e). Il se fera de plus expulsé en fin de rencontre, pour un deuxième jaune suite à une intervention litigieuse sur Vela (75e). Une rencontre à oublier pour l’ancien Parisien.

- Fofana (4,5) : au four et au moulin, le central a fait de son mieux pour couvrir des latéraux constamment débordés et un Bisevac en manque de vitesse. Insuffisant certes, mais il s’est beaucoup donné. Sans son pressing, Griezmann aurait pu doubler la mise un peu plus tôt que prévu (24e).

- Bedimo (4,5) : l’ancien Montpelliérain a également été en souffrance face à Vela et la vitesse des attaquants adverses. Il est passif sur le but de Griezmann, où il effectuait un marquage assez laxiste. Meilleur en seconde période, il aura effectué quelques montées intéressantes, en plus d’être l’auteur d’un sauvetage en toute fin de match (89e).

- Gonalons (5) : du 50-50 pour le capitaine de l’OL. En première période, on l’aura vu en difficulté, lui qui aura perdu bon nombre de ballons. Il aura néanmoins su redresser la barre dans le second acte, manquant de peu le but en frappant la barre d’une tête sur corner (66e).

- Malbranque (4) : le milieu de terrain n’était pas à son aise ce soir. Entre pertes de balles et erreurs dans les transmissions, il n’a pas été le métronome attendu. Remplacé par le jeune Bahlouli (57e), qui aura amené davantage de vélocité.

- Benzia (4) : auteur de deux passes décisives et de son premier but en Ligue 1 ce week-end, Benzia était attendu pour ce match de LDC. Il n’a pas répondu présent, étant sans doute le Lyonnais le plus discret sur la pelouse. Il aura perdu des ballons, et n’est pas non plus venu apporter l’aide escomptée à Miguel Lopes, qui a pris le bouillon une grande partie du match. Remplacé par Danic (58e), qui n’aura pas montré grand-chose non plus.

- Grenier (5) : le meneur de l’OL est bien rentré dans son match, étant le seul à se montrer dangereux avec Gourcuff sur le front de l’attaque lyonnaise, où il a distillé quelques bonnes ouvertures dans la profondeur en première période. Il s’est cependant montré plus discret en deuxième mi-temps.

- Gourcuff (6) : sûrement le meilleur Lyonnais ce soir. Tout du moins, l’ancien Bordelais a été l’un des rares, si ce n’est le seul Gone, à avoir fait preuve d’une certaine inspiration dans son jeu. Il a provoqué la défense adverse et animé l’attaque lyonnaise, sans succès. Il est par ailleurs l’auteur d’une belle frappe ayant poussé le portier adverse à la parade (27e), l’une des seules occasions des siens.

- Lacazette (4) : difficile rencontre pour Lacazette. L’attaquant, si performant en ce début de saison de L1, n’a été que très peu sollicité. Il a dû beaucoup bouger pour pouvoir toucher du ballon, et comme instinctivement, il s’est souvent déporté sur son naturel côté droit, où on l’aura même vu prêter main-forte à Lopes par moment… Quasi-inexistant.

Real Sociedad :

- Bravo (6) : le Chilien n’a pas eu grand-chose à faire, mais il l’a bien exécuté, comme sur cette belle parade sur une frappe de Gourcuff (27e). Il a également été sauvé par sa barre sur une tête de Gonalons (66e). Facile dans les airs et intelligent dans ses relances par ailleurs.

- C. Martínez (5,5) : le latéral droit a affiché une grosse présence physique et un engagement de tous les instants pour maîtriser Gourcuff puis Bahlouli ou Danic de belle manière. Il s’est même permis une belle tentative des 25 mètres, finalement captée par Lopes (40e).

- Cadamuro (6) : en toute sérénité et sûr de sa force, l’international algérien s’est montré vigilant au marquage de Lacazette et Benzia dans sa zone, assurant également de belles couvertures dans la surface (46e, 56e). Pas toujours précis à la relance en revanche.

- Í. Martínez (5) : le champion d’Europe Espoirs a semblé parfois en difficulté face à la vitesse de Lacazette mais il a globalement fait le boulot, à l’image de cette belle trajectoire coupée dans la surface (25e). Une occasion de la tête (55e) à son actif. Averti (7e).

- De La Bella (5,5) : sans fioritures, le gaucher a fait ce qu’on lui demandait, à savoir boucher son couloir défensivement. Il a bien contrôlé les montées de Lopes. Moins en vue offensivement avec des mauvais choix parfois, mais solide dans l’ensemble.

- M. Bergara (5,5) : positionné milieu défensif, le n° 5 a réalisé une belle partie, montrant une belle intelligence dans le pressing. À l’aise dans le jeu court avec ses partenaires, moins précis dans le jeu long. Toujours précieux.

- X. Prieto (6,5) : l’élégant capitaine de la formation basque a fait parler sa classe, avec quelques belles inspirations, des passes bien senties et des déviations astucieuses. Par ailleurs, l’expérimenté milieu, malgré un déficit niveau vitesse, a également récupéré pas mal de ballons. Averti pour simulation (80e).

- Zurutuza (6,5) : né en France, le milieu de terrain s’est montré à son avantage. Bien placé dans l’entrejeu, il a bien défendu et coupé les lignes de passes. Avec le ballon, il a toujours cherché à verticaliser le jeu, avec peu de déchet, étant à l’origine de l’action sur l’ouverture du score et du deuxième but. Remplacé par Pardo (81e). Le jeune milieu a manqué de peu de tuer définitivement le match (89e).

- Griezmann (7) : voir ci-dessus

- Vela (6,5) : le remuant Mexicain a bien animé son couloir droit. Ses appels et ses courses ont fatigué la défense lyonnaise. S’il n’a pas marqué, trouvant le poteau d’A. Lopes (12e), l’ancien d’Arsenal a offert l’ouverture du score à Griezmann d’un centre parfait (12e).

- Seferovic (7) : le Suisse a laissé une très belle impression sur la pelouse de Gerland. Dans son rôle de pointe, il s’est distingué par sa qualité technique en mouvement, la variété de ses appels et sa générosité, à l’image de cette passe presque décisive pour Vela (12e). Et que dire de son but, le deuxième de la Real, d’une frappe pleine de culot des 30 mètres (50e). Sa tête à côté (61e) et sa frappe (62e) ont aussi fait frissonner les supporters de l’OL... Remplacé par Granero (64e). El Pirata se mettait en évidence sur un coup franc bien placé (76e).

Équipe surprise du dernier exercice de Liga, la Real Sociedad a décroché son ticket pour les barrages de la Ligue des Champions en terminant quatrième de son championnat. Ironie du sort, c’est à Lyon que le club espagnol va renouer avec la LdC, neuf ans après sa dernière apparition... face aux Gones (1/8e de finale). Un rendez-vous qui revêt donc une importance capitale pour des Basques revanchards et des Rhodaniens désireux de mettre un terme à une année entière sans LdC et dont les banquiers attendent avec impatience les juteux revenus que génèrent une telle compétition.

Le duel promet donc d’être passionnant. Obligé de démarrer sa présaison plus tôt afin d’être prêt pour le tour préliminaire de la LdC, Lyon est actuellement en pleine bourre. Un état de forme confirmé par une première place en Ligue 1 après deux victoires probantes sur Nice (4-0) et Sochaux (3-1). Même son de cloche à la Real qui a certes débuté sa saison plus tard, mais qui a parfaitement su répondre présente lors du coup d’envoi de la Liga (victoire 2-0 contre Getafe). Privé de leur coach Philippe Montanier (parti au Stade Rennais), et de leur meilleur joueur Asier Illarramendi (vendu au Real Madrid contre 32 M€), le club basque ne semble pas encore accuser le coup après ces deux départs importants. Mieux, lors du tirage au sort, tout le petit monde txuri-urdin se réjouissait à l’idée d’avoir tiré l’OL, un adversaire considéré comme le plus accessible à côté d’Arsenal, du Milan AC, du Zenit et de Schalke 04.

En terres lyonnaises, la prudence est en revanche de mise. « C’est un tirage difficile, car on va affronter le 4e de la Liga. Et en plus, on jouera le retour à San Sebastian. Il ne fallait pas s’attendre à un tirage facile avec la qualité des adversaires potentiels. Un barrage de haut niveau », déclarait le président Jean-Michel Aulas au sortir du tirage au sort. Méfiant, JMA a raison de l’être. Prise en main par Jagoba Arrasate, l’équipe du Français Antoine Griezmann (vous savez, l'espèce de connard qui s'amuse à aller en boite de nuit la veille d'un match de qualification pour l'Euro 2013 chez les France Espoir, match contre la Norvège qu'on perdra 5-3 ... si c'est d'une tache pareille qu'on doit avoir peur ...) est réputée pour être très joueuse. L’un de ses points forts est d’ailleurs son secteur offensif.

Troisième meilleure attaque du dernier exercice de Liga (70 buts inscrits) derrière le Real Madrid et le Barça, la Real possède plusieurs cordes à son arc. Tout d’abord des flèches telles qu’Antoine Griezmann (10 buts) et Carlos Vela (14 buts), capables de marquer et auteur d’une bonne dernière saison. Dans l’axe, les imposants Imanol Agirretxe (13 buts en 2012/2013, mais absent aujourd'hui car blessé) et Haris Seferovic (arrivé cet été et déjà buteur ce week-end) sont là pour peser sur les défenses et briller sur les coups de pied arrêtés du franc tireur Xabier Prieto.

Équipe au style de jeu offensif et rapide, la Real Sociedad présente tout de même plusieurs points faibles. À commencer par l’une des conséquences de son jeu porté vers l’avant : les espaces laissés derrière. Avec des latéraux attirés par l’attaque, l’arrière-garde centrale espagnole se retrouve souvent en difficulté. Toujours dans le secteur défensif, le départ d’Illarramendi, un joueur qui récupérait un grand nombre de ballons, n’a également pas été totalement pallié, même si Arrasate fait désormais confiance au jeune Ruben Pardo. Les blessures du buteur Agirretxe et du latéral José Angel ne seront pas à négliger non plus. Enfin, la Real Sociedad affichera un manque d’expérience dans cette compétition. Sevrés de coupe aux grandes oreilles depuis 2004, les Basques n’ont plus disputé de coupe d’Europe depuis neuf ans et beaucoup d’éléments de l’effectif sont encore bien jeunes. Les paris sont ouverts.

Aujourd’hui, Juninho vit une seconde jeunesse au sein de son club formateur, le Vasco da Gama. Revenu après une parenthèse américaine à New York, le milieu de terrain excelle avec déjà plusieurs buts à son actif. Seulement, à 38 ans, le Brésilien sait que son temps sur les pelouses est compté. Il pense déjà à l’après comme il l’a confié à FIFA.com. « J’ai plusieurs idées en tête, mais je n’ai pas encore pris de décision concrète. J’ai été approché pour devenir consultant à la télévision au Brésil et en France, et je devrais très vraisemblablement travailler autour de la Coupe du Monde 2014. Je me pose encore des questions car je suis encore très attaché au terrain, donc la perspective d’entraîner est aussi à prendre en considération », a-t-il confié.

Et s’il devait embrasser la carrière d’entraîneur, l’ex-international auriverde se verrait bien prendre en main la destinée de... l’Olympique Lyonnais. « On m’a demandé il y a peu de temps si j’aimerais entraîner l’Olympique Lyonnais. C’est vrai que l’idée est belle, mais il y a une équipe déjà en place. Si à l’avenir l’opportunité se présente, j’y réfléchirai car je dois d’abord savoir si je suis capable d’assumer une telle responsabilité », a-t-il expliqué. Que Rémi Garde se rassure, la reconversion de Juninho n’est pas pour tout de suite. Néanmoins, l’idée de tenter ce coup dans un futur plus ou moins proche devrait plaire à Jean-Michel Aulas. Surtout que le maître des coups de pieds arrêtés tient toujours profondément à l’OL.

« Je garde de superbes souvenirs de mon passage à Lyon et le club restera à jamais dans mon cœur. J’y ai grandi comme joueur mais aussi en tant qu’homme. Durant mes huit saisons à l’OL, nous avons remporté sept titres de champion de France, ce qui est quelque chose d’énorme. Le président Jean-Michel Aulas a réussi à construire un très grand club, qui fait partie aujourd’hui des meilleures équipes de France et d’Europe. Je suis et resterai un supporter lyonnais toute ma vie », a-t-il conclu. Comme Zinedine Zidane au Real Madrid, Juninho reviendra-t-il sur le banc de touche du club qui l’a propulsé au sommet ?

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Bonus, une très sympathique vidéo en hommage à Juni!