Le succès contre Nantes n’aura été qu’un feu de paille. Trois jours après sa victoire (3-1) contre les Canaris, l’OL s’est incliné ce mercredi contre l’AC Ajaccio (1-2) lors de la 7e journée de Ligue 1. La cinquième défaite des Gones en neuf rencontres… Ils jouaient pourtant contre une équipe qui n’avait toujours pas gagné le moindre match cette saison et restait sur deux défaites, contre l'ETG (2-3) et à Rennes (0-2). Un début de saison des plus compliqués qui a obligé Fabrizio Ravanelli à aligner une équipe très défensive, avec le seul Salim Arrache devant. L’Algérien a souvent été envoyé au casse-pipe par ses partenaires, qui ont eu tendance à se débarrasser du ballon avec de longues passes. Il a fait ce qu’il pouvait pour les bonifier, mais c’est sur une des rares passes au sol qu’il a marqué son premier but en Championnat depuis octobre 2004.

Lancé en profondeur par Cavalli, entre Bakary Koné et Gueïda Fofana, l’ancien Strasbourgeois n’a pas tremblé devant Anthony Lopes (18e). Un scénario idéal pour les Corses qui ont pu continuer à jouer très regroupé, laissant le ballon aux Lyonnais (74.7% de possession de balle). Ces derniers ont paru embarrassés par le cadeau. Ils l’ont beaucoup fait tourner et n’ont quasiment pas trouvé de solution, se contentant de frappes lointaines par Gomis (14e, sortie du bout des doigts par Ochoa), Lacazette (18e, au-dessus) ou Grenier (34e, trop molle). Et quand ils réussissaient à s’approcher, Briand ne mettait pas assez de puissance avec sa tête (29e) et Malbranque tirait directement sur Ochoa (39e). Ils ont néanmoins réussi à égaliser, Steed Malbranque plaçant une frappe croisée imparable en début de deuxième période (56e).

Cette égalisation n’a nullement ébranlé les Ajacciens. Ils ont continué à jouer les contres à fond, comme ce fut le cas en première période sur des tentatives de Dielna (32e) ou Mostepha (43e), et ont repris l’avantage grâce au jeune Aboubacar Camara, 18 ans. Lancé à l’extrême limite du hors-jeu, il n’a eu aucun mal à glisser le ballon hors de portée de Lopes (70e), trois minutes après son entrée en jeu. Etincelant contre le PSG au mois d’août (1-1), Guillermo Ochoa a sauvé les meubles à de nombreuses reprises, détournant notamment un coup franc de Clément Grenier sur son poteau à la 89e minute. Agacés par ce scénario, les Lyonnais ont craqué en fin de match, Grenier, Gonalons et Lacazette prenant un jaune pour contestation (90e+4). L’attaquant a continué à protester et a été expulsé. Une soirée frustrante en tous points pour les Lyonnais.

ATTENTION, LA 7EME JOURNÉE DÉBUTE DES MARDI !!

VOUS AVEZ JUSQU'A MARDI 18h55 PRÉCISÉMENT !

Lille - ETG
Marseille - Saint-Étienne
Nantes - Nice
Valenciennes - Paris
Toulouse - Lorient
Guingamp - Sochaux
Ajaccio - Lyon
Bordeaux - Reims
Monaco - Bastia
Montpellier - Rennes

Encore beaucoup de match nul cette journée, 5 sur 10, mais que pas mal d'entre vous ont sut deviner et ainsi s'octroyer une bonne paire de point facilement, de quoi faire bouger le classement!

CLASSEMENT DES PRONOSTIQUEURS

1° Anakaris: 30 points
2° Milo42: 25 points
3° Superpanda, Leuda, Vfries: 24 points
4° Dioz, Diablass59, Shanks: 23 points
5° Vercetti, Thor: 21 points
6° Youkoulele, Ecco, Sephiroth07: 19 points
7° Gldman135: 18 points
8° Xiomfr, Ninjacondor, Jf17: 17 points
9° Marios1: 16 points
10° Kenpokan: 13 points

11e au coup d’envoi, Lyon se devait de réagir dans son antre. Les Lyonnais restent sur cinq matches sans victoire toutes compétitions confondues, dont 4 quatre défaites. En Ligue 1, l’OL a enchaîné deux revers consécutifs (Reims, Evian) avant de faire preuve d’un gros manque de réussite la semaine passée face à Rennes (0-0). Impératif donc de récupérer les trois points face au promu Nantais, qui, même s’il effectue un bon début de saison, reste sur cinq défaites en terres lyonnaises. Cela débute pourtant mal pour les Gones.

Dès la cinquième, suite à un coup-franc de Veretout, Djordjevic se voit refuser un but après une énorme faute de main d’Anthony Lopes (hors jeu du joueur nantais). Un fait de jeu litigieux, d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment contact avec le portier rhodanien. Qu’à cela ne tienne pour les Nantais qui démarrent en trombe leur début de rencontre. Trois minutes plus tard, suite à un mauvais renvoi d’Umtiti dans sa surface, Lucas Deaux frappe en demi-volée mais son tir frôle le montant gauche de Lopes. La première réaction lyonnaise est timide, avec cette frappe de loin largement au-dessus de Clément Grenier (11e). A la 19e, c’est au tour de l’OL de se voir – logiquement – refuser un but pour hors-jeu. Sur une frappe de Lacazette qui partait à côté, Gomis surgit derrière la défense nantaise et place le ballon au fond des filets. Un fait de jeu sans conséquence mais qui va avoir le mérite de réveiller les Canaris.

A la 24e, sur un superbe débordement côté droit d’Issa Cissokho– frère d’Aly -, son centre trouve la tête de Veretout, laissé seul dans la surface et qui place tranquillement sa tête au fond des filets. Un but qui récompense logiquement les efforts des Nantais en ce début de rencontre. Mais les deux « bannis » de l’été, Jimmy Briand et Bafé Gomis, vont sonner la charge pour Lyon. Trois minutes plus tard, sur un dégagement de Lopes, Briand trouve de la tête Bafé Gomis qui prend de vitesse un Vizcarrondo excessivement lent. Au duel avec le Vénézuélien, l’international tricolore va alors devancer la sortie de Riou et inscrire son premier but de la saison. Une minute après, Veretout frappe à l’entrée de la surface mais son tir est bloqué en deux temps par le Franco-Portugais. Une mi-temps qui sera conclue par un tir de Grenier à côté (31e) et d’un duel perdu par Lacazette au-devant d’un Riou qui sort vite et bien (34e). Si les Gones dominent territorialement cette première mi-temps (55-45), ils peuvent s’estimer heureux de rentrer à la pause à égalité.

L’OL se ressaisit dès le début de la seconde mi-temps et repart avec de meilleures intentions. Dès la 48e, sur un coup-franc de Grenier, Riou gêné par le soleil et sa barre, relâche le ballon. Gomis, dans un angle fermé, frappe mais son ballon est sorti en corner par le portier Nantais. Deux minutes plus tard, Malbranque s’exerce lui aussi au tir de loin, mais sa frappe à l’entrée de la surface passe aussi à côté. Ensuite, une mauvaise nouvelle en cachera une bonne. Dabo se blesse à nouveau et cède sa place à Fofana (54e). Une minute plus tard, Grenier libère Gerland sur un nouveau coup-franc et inscrit son second but de la saison. Légèrement excentré côté droit, sa puissante frappe du coup de pied prend à défaut Riou. Lyon, qui maîtrise cette seconde mi-temps, entrevoit alors les prémices d’un succès.

Les Gones se contentent alors de gérer et Michel der Zakarian tente d’apporter du sang-neuf à une équipe nantaise qui n’y arrive plus. Serge Gakpé entre alors en jeu à la place du buteur Veretout (64e). Et si on dit souvent de ne pas faire de changement lors d’une phase défensive, cette théorie s’est avérée exacte et cruelle pour les Nantais. A la 72e, Lyon obtient un nouveau corner. Bessat cède alors sa place au buteur équatorien Aristeguieta. Puis, la sanction. Grenier frappe (et rate ?) le corner et son ballon à ras de terre arrive premier poteau. Qui pour couper ? Jimmy Briand avec une talonnade (volontaire ?) qui surprend Rémy Riou sur sa ligne. Un superbe but qui permet à Lyon de faire le break et de respirer. Cette fois, la victoire de l’OL se précise.

Car les Nantais n’y arrivent décidément plus. Deux frappes timides et complètement hors cadre de Bedoya (74e) puis Gakpé (75e) seront les deux rares sursauts des promus en seconde période. Car trois minutes plus tard, Cissokho manque de tromper son gardien sur un duel remporté in-extremis avec Gomis. Voyant ses troupes clairement pas inquiétées, Rémi Garde, lui, fait tourner son effectif. Briand laisse sa place à Ferri sous l’ovation méritée du public de Gerland (75e), et l’autre artisan du succès, Clément Grenier, est remplacé par Mvuemba (80e). En fin de rencontre, Lacazette peut corser l’addition mais son centre à destination de Gomis est dévié in-extremis par Riou. Lucas Deaux peut ensuite réduire la marque sur une erreur de marquage sur corner dans les arrêts de jeu, mais sa tête file au-dessus. Si les Canaris pourront râler après le corps arbitral pour le but refusé à Djordjevic, l’Olympique Lyonnais mérite largement son succès, tant ils ont été supérieurs aux Nantais en seconde mi-temps. Lyon stoppe ainsi son hémorragie avec ce précieux succès et remonte à la sixième place. Un succès à confirmer dès mercredi sur le terrain d’Ajaccio.

Jean-Michel Aulas, lui, peut remercier ses anciens bannis...

Trop gentil. En milieu de semaine, le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas trouvait, dans les colonnes du Progrès, que le seul défaut de son coach Rémi Garde était sa gentillesse, notamment « avec les plus jeunes qui usent de leur sentiment ». L’homme fort des Gones a dû être agréablement surpris d’entendre le discours de son entraîneur cet après-midi en conférence de presse à l’égard de ses jeunes pousses.

« Certaines attitudes ne m’ont pas plu et ne sont pas en adéquation avec le football de haut niveau. Le groupe est jeune, très jeune. Ça donne une idée du chemin à parcourir en termes de comportement, d’état d’esprit. Yassine Benzia et Farès Bahlouli sont tous les deux sous le feu de vos questions et de mon analyse, mais ce que je dis concerne tous les jeunes. Ils ont tous beaucoup de talent, mais ils doivent avoir une attitude et un état d’esprit irréprochable, pas pendant quinze jours, pas pendant deux matches, mais dans la durée, pas que quand ils jouent dans l’équipe. On appartient à un club, à une équipe, à un projet. Je leur ai dit, au moins jusqu’en janvier, au prochain mercato, mais j’aimerais jusqu’en juin », a-t-il lancé.

Benzia et Bahlouli, qui avaient gratté du temps de jeu lors des premiers matches de la saison, se retrouvent donc en CFA ce week-end. Aucun des jeunes du groupe ne semble plus à l’abri, Rémi Garde étant très remonté et déçu par l’attitude de ces joueurs à qui l’OL a mis le pied à l’étrier et offert une chance au plus haut niveau. Ce message plus musclé trouvera-t-il écho au sein du vestiaire ? Jean-Michel Aulas a lui sans doute apprécié de voir son technicien sortir de sa réserve.

Aller hop, on reprend, vous savez quoi faire, voici les matchs!

Le 1er match se passe ce soir à 20h30 !

Saint-Étienne - Toulouse

Bastia - Marseille
Reims - Guingamp
Rennes - Ajaccio
Evian TG - Montpellier
Sochaux - Lille

Lorient - Bordeaux
Lyon - Nantes
Nice - Valenciennes
Paris - Monaco

ATTENTION, JOURNÉE SPÉCIALE, CELUI QUI DEVINE LE SCORE PRÉCIS DE PARIS - MONACO GAGNE 3 POINTS !

Aller hop, on reprend, vous savez quoi faire, voici les matchs!

Saint-Étienne - Toulouse

Bastia - Marseille
Reims - Guingamp
Rennes - Ajaccio
Evian TG - Montpellier
Sochaux - Lille

Lorient - Bordeaux
Lyon - Nantes
Nice - Valenciennes
Paris - Monaco

ATTENTION, JOURNÉE SPÉCIALE, CELUI QUI DEVINE LE SCORE PRÉCIS DE PARIS - MONACO GAGNE 3 POINTS !

Compétition reine par excellence la Ligue des Champions est vitale pour la plupart des grands clubs européens qui récupèrent chaque saison plusieurs dizaines de millions d’euros grâce à la manne générée par les droits TV et les sponsors de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Cette saison encore, le vainqueur de la C1 pourrait empocher près de 37,4 millions d’euros, sans compter la part issue du marché télévisuel.

Pour démontrer l’importance des gains générés par la Ligue des Champions, une étude publiée par l’Équipe dévoile un classement des dix clubs ayant perçu le plus d’argent grâce à leur parcours dans la coupe aux grandes oreilles. Sans surprise, ce sont les clubs les plus souvent arrivés en finale qui ont gagné le plus d’argent depuis 21 ans et la création de la Ligue des Champions.

En première position, c’est Manchester United (2 victoire et 2 finales depuis 1992) qui a récupéré plus de 470 M€. Une première place qui s’explique par la régularité du club anglais, mais aussi par les juteuses primes liées aux droits TV délivrées par les chaînes anglaises. Suivent le Bayern Munich (2 victoires et 3 finales) avec 442 M€, le FC Barcelone (4 victoires et une finale) avec 403 M€ et le Real Madrid (3 victoires) avec 402 M€. Bien que souvent présent dans le top 8 européen, le Milan AC n’est que 6e et se trouve même devancé par Chelsea, dont l’histoire d’amour avec la C1 a pourtant commencé bien plus tard que les autres grosses écuries européennes.

À noter la belle 10e place de l’Olympique Lyonnais avec des gains estimés de plus de 267 M€. Avec 12 participations consécutives en LdC et notamment une demi-finale perdue lors de la saison 2009-10 face au Bayern Munich, le septuple champion de France a largement profité de cette manne financière pour dominer outrageusement la Ligue 1 et en recrutant les meilleurs joueurs de l’hexagone. L’absence du club rhodanien de la Ligue des Champions depuis deux ans coïncide avec le début de sa lente chute dans la hiérarchie française et européenne. A la vue des montants récoltés durant toutes ses années par l’OL, on comprend mieux l’importance de la LdC pour un club du calibre de Lyon.

Top 10 des clubs ayant perçu le plus de gains en Ligue des Champions depuis 1992 :

1er Manchester United (ANG) : 470,63 M€

2e Bayern Munich (ALL) : 442,67 M€

3e FC Barcelone (ESP) : 403,51 M€

4e Real Madrid (ESP) : 402,88 M€

5e Chelsea (ANG) : 367,62 M€

6e Milan AC (ITA) : 360,09 M€

7e Arsenal (ANG) : 357,99 M€

8e Juventus Turin (ITA) : 275,19 M€

9e Inter Milan (ITA) : 275,15 M€

10e Olympique Lyonnais (FRA) : 267,62 M€

L’homme qui a alimenté la chronique du mercato cette saison du côté de l’Olympique Lyonnais, c’est assurément Bafetimbi Gomis. Annoncé partant, l’attaquant a été prié d’aller s’entraîner avec les jeunes du club en attendant que sa situation se décante. Une situation tout bonnement ubuesque pour un avant-centre qui, faut-il encore le rappeler, a été le buteur le plus prolifique de l’écurie rhodanienne lors de l’exercice précédent.

Une gestion critiquée d’autant que l’international tricolore n’a finalement pas quitté la capitale des Gaules, malgré des contacts avancés avec la formation anglaise de Newcastle. N’ayant donc pas rejoint la colonie française présente en masse chez les Toons, l’attaquant continue malgré tout d’être bien malgré lui au centre de toutes les polémiques, à l’image de la discussion houleuse entre Pierre Menès et Jean-Michel Aulas sur le plateau du Canal Football Club.

Interrogé par nos soins en zone mixte, Gomis fait le point sur cette situation difficile et scelle une bonne fois pour toute son avenir : « Il ne faut plus voir la bouteille à moitié vide, mais essayer de la voir à moitié pleine. On a eu une discussion avec le président, ça s’est bien passé. Je pense que le président, peu importe sa gestion, n’a pas fait que des mauvaises choses à mon égard. Il a voulu défendre ses intérêts, j’ai voulu défendre les miens. Maintenant, le mercato est fini, on doit rebosser mains dans la main, je ne lui en veux pas. C’est vrai que je n’oublie pas, mais je suis là pour travailler. Si j’ai décidé de rester, c’est que je respecte cette hiérarchie. Si je reste jusqu’à cet hiver ou cet été ? Cet été ».

N’en déplaise à Jean-Michel Aulas, le départ de la panthère lyonnaise l’été prochain ne rapportera donc pas un centime à l’Olympique Lyonnais puisqu’il ne souhaite pas prolonger son bail qui s’achève en juin prochain. Pas une bonne nouvelle pour les finances du club rhodanien...