Lorient - Paris-SG
Marseille - Rennes
Bastia - Reims
Toulouse - Evian-TG
Bordeaux - Nice
Nantes - Montpellier
Valenciennes - AC Ajaccio
Saint-Étienne - Sochaux
Guingamp - Lyon
Monaco - Lille

Rémi Garde avait demandé à ses joueurs de «prendre au sérieux» le déplacement à Plzen malgré la large avance acquise au match aller (4-1). Ses joueurs ont compris son message, mais seulement pendant une heure. Deux buts encaissés, un penalty concédé et une demi-douzaine d’occasions concédées, les Lyonnais ont pris un sérieux bouillon en seconde période de leur huitième de finale retour de Ligue Europa (1-2). Les réflexes d’Anthony Lopes et une bonne dose de réussite ont permis aux Rhodaniens de limiter les dégâts, et de valider tant bien que mal leur qualification pour les quarts de finale de la C3.

Le vestiaire de l’OL devait pourtant être serein à la mi-temps, trop peut-être. Les partenaires de Yoann Gourcuff avaient certes jusque-là été légèrement dominés dans le jeu, Kolar (23e, 36e) et Cisovsky (35e) mettant en danger la défense olympienne, mais ils s’étaient tout de même créé les occasions les plus dangereuses. Tolisso avait ainsi touché le poteau (27e), avant que Bafé Gomis n’ouvre le score d’une frappe du gauche (45e+2). L’avant-centre international aurait pu tuer tout suspense peu avant l’heure de jeu, mais n’a pas profité d’une bonne situation (57e).

Le début des ennuis pour Lyon, puisque trois minutes plus tard, Kolar, égalisait d’un plat du pied ajusté (60e), lançant la révolte de Plzen. Décomplexés, les Tchèques ont complètement débordé une équipe de l’OL amorphe. Petrzela, d’une tête (62e), a donné l’avantage à son équipe. Sur penalty, Tecl a, lui, trouvé le poteau rhodanien (71e). Lopes a encore été sauvé par ses montants devant Bakos (87e) et Wagner (90e+2). Même inquiétante, cette dernière demi-heure n’a pas empêché l’OL de se hisser en quart de finale d’une Coupe d’Europe pour la huitième fois de son histoire. Une qualification que les hommes de Rémi Garde peuvent prendre comme une consolation. Ou comme un avertissement.

Jean-Michel Aulas est un excellent communicant. Le président de l’Olympique Lyonnais a choisi Le Parisien pour évoquer l’avenir de son entraîneur Rémi Garde. Et s’il souhaite le prolonger, lui dont le bail arrive à échéance en juin, l’homme fort des Gones ne lui a pas mis la pression. Loin de là. « Rémi est un garçon intelligent, il a jusqu’en fin de saison pour choisir de s’engager ou de ne pas le faire. Je ne lui en veux pas du tout », a-t-il lancé, comprenant les difficultés de son technicien à se décider.

« Plus on aura de bons résultats, plus on l’aidera à se décider à continuer. Moi j’ai toujours cru au modèle, à l’équipe et au staff. Certains étaient sceptiques. Rémi, qui est au contact des spécialistes, des journalistes, tous les jours, peut en avoir souffert. Le métier d’entraîneur est terriblement difficile », a-t-il confié. Le ton est raisonnablement optimiste. D’ailleurs, une source au sein du club l’a laissé entendre au quotidien. « Si tout est réuni, je ne le vois pas arrêter », a-t-elle indiqué.

Pour autant, rien n’est encore fait. Et l’incertitude continue de planer sur l’ensemble du staff, dont tous les membres hormis Joël Bats sont eux aussi en fin de contrat en juin, et sur le recrutement à venir. « Les recruteurs ne savent pas trop sur quel pied danser », a glissé un agent au Parisien au sujet de la situation dans les coulisses lyonnaises. Le mercato est donc pour l’instant paralysé à l’OL. Pour le dossier Rémi Garde... et les autres...

Défaite 2 buts à 3.

Clairement, les Lyonnais ont souffert après avoir délivré une bonne prestation il y a trois jours contre le Viktoria Plzen. Durant la première demi-heure, la défense lyonnais a été assez attentiste, notamment sur le premier but de Valère Germain. Les joueurs de Rémi Garde ont mis du temps à rentrer dans le match, ce qui est classique après un match de coupe d’Europe. Fofana et Umtiti en ont payé le prix fort en sortant sur blessure en première période. De leur côté, les joueurs de l’ASM ont fait parlé la technique, le duo Berbatov (un but et deux passes décisives) – James Rodriguez (un but et une passe décisive) étant vraiment au dessus du lot.

L’impression est mitigée. D’un côté, Monaco a dominé les 30 premières minutes, avec deux buts à la clé. Les Gones n’étaient pas dedans. Mais petit à petit, avec l’envie qu’on connaît aux coéquipiers de Maxime Gonalons, le match s’est équilibré. D’ailleurs, la possession à la fin du match est largement favorable à l’OL avec environ 60 % du ballon, et Monaco a eu le moins de possession de toute sa saison. Les Rhodaniens n’ont jamais lâché, avec Briand double buteur, proche de l'exploit et d'un hat trick magistral, mais le facteur arbitral a été primordial lors de ce match. Sur le premier but, il y a un hors-jeu au départ de l’action. Et que dire du troisième but de Berbatov qui est largement en position illicite … Sans oublier d’autres décisions douteuses de M. Fautrel, qui n’a pas assez laissé jouer.

Pour rappel, l’OL n’avait plus perdu à Gerland depuis le 25 août. Surtout, c’est une très mauvaise opération au classement, alors que les adversaires directs n’avaient pas fait la différence. Lyon reste à 8 points du podium, alors qu’il reste 8 matches. On a pu noté qu’Henri Bedimo est un peu plus en dedans depuis quelques matches, alors que Miguel Lopes semble plus en jambes, que Mvuemba est une bonne alternative au milieu et surtout le retour de Yoann Gourcuff a été bon. Bedimo en a d’ailleurs bien profité. Point positif, les joueurs n’auront pas le temps de s’attarder sur cette défaite car des échéances très importantes arrivent. Enfin, au regard du match, les Lyonnais ont su rester digne et n’ont pas « pété un câble » …

Je conclurais pas deux images extrêmement parlante et qui n'a pas manqué de me faire bondir de mon fauteuil...

Merci Lyon et Paris, bien sur !




Les piteuses performances de l’OM, de l’ASSE, de Nice et de Bordeaux en Coupe d’Europe sont déjà loin. Car la France peut compter sur deux solides représentants sur la scène européenne. Si la qualification du PSG en ¼ de finale de la LdC n’a rien de surprenant à la vue de l’effectif et des ambitions du club de la capitale, les performances de l’Olympique Lyonnais s’avèrent être une belle surprise du printemps européen.

Invaincus depuis qu’ils ont été reversés en Ligue Europa suite à l’élimination en tour préliminaire de la LdC par la Real Sociedad, les Lyonnais ont gagné 5 matches et concédé 4 matches nuls et ont permis à la France de glaner de précieux points à l’indice UEFA. Une vraie satisfaction pour Rémi Garde comme il le confiait jeudi soir en conférence de presse après le succès convaincant des siens face à Plzen (4-1). « On est content au club. C’est une réussite collective pour l’instant, même si on espère qu’on va aller encore plus loin. Mais bien sûr qu’on est content de participer à maintenir cet indice UEFA qui est important pour les futures qualifications et les places qu’on peut obtenir. »

S’ils ont marqué 18 % moins de points que le PSG, l’OL peut se targuer d’avoir permis à la France de marquer 2,4 points directement via son épopée en Ligue Europa. Historiquement liée à l’indice UEFA notamment grâce à ses performances régulières en Ligue des Champions acquises dans les années 2000, la formation chère à Jean-Michel Aulas revient en force au meilleur moment pour la France. Une bonne nouvelle dans une saison européenne plus que difficile pour les clubs français…

Classement des nations au coefficient UEFA pour la saison 2013/14 (entre parenthèses, le nombre de clubs restants en compétition et le nombre de clubs qualifiés cette saison pour les compétitions européennes) arrêté au 14/03/14

1- Espagne 17.285 (6/7)

2- Angleterre 15.071 (3/7)

3- Allemagne 13.714 (3/7)

4- Italie 12.500 (3/6)

5- Russie 9.916 (2/6)

6- France 8.000 (2/6)

......

10- Portugal 7.250 (2/6)

Classement des nations au coefficient UEFA sur les cinq dernières saisons (entre 2009 et 2014) :

1. Espagne 91.998

2. Angleterre 83.034

3. Allemagne 80.641

4. Italie 65.272

5. Portugal 59.633

6. France 56.000

7. Russie 46.498

8. Pays-Bas 43.979

9. Ukraine 40.966

10. Belgique 36.300

1° Anakaris: 144 points
2° Milo42: 136 points
3° Diablass59: 135 points
4° Dioz: 131 points
5° Leuda, Shanks: 128 points
6° Ecco: 127 points
7° Vfries: 126 points
8° Sephiroth07: 124 points
9° Youkoulele: 122 points
10° Superpanda: 115 points
11° Thor: 113 points
12° Xiomfr: 111 points
13° Ninjah: 109 points
14° 2006: 101 points
15° Jf17: 95 points
16° Kenpokan: 92 points

Reims - Marseille
Lille - Nantes
Rennes - Toulouse
Nice - Bastia
Sochaux - Lorient
AC Ajaccio - Guingamp
Evian-TG - Valenciennes
Montpellier - Bordeaux
Lyon - Monaco
Paris-SG - Saint-Étienne


Journée spéciale, donnez moi le score exact de Lyon - Monaco !

Parait-il qu'il fallait s'en méfier comme de la peste, des tchèques de Viktoria Plzeň? Qu'il avait perdu 2 matchs sur 18 ces derniers mois, et qu'ils avaient une défense en béton armé. C'est sur, quand on joue avec un double rideau de 5 puis de 4 joueurs, on peut se dire qu'on a une défense infranchissable, ouép...

Et le pire était pressenti avant le match, puis confirmer dés la 4ème minute de jeu où Lyon, très amorphe, se prend un but éclair ...

Stupeur sur Gerland. De quoi piquer les Gones au vif, et la réaction ne tardait pas à venir. Sur un corner frappé par Mvuemba, Fofana (12e) était tout heureux de dévier le cuir du genou, marquant ainsi un but chanceux mais capital. 1-1, le match était parfaitement lancé.

L’OL accentuait sa pression, à l’image d’un Lacazette (21e) dont la tentative fuyait néanmoins le cadre. Mvuemba (30e), en réussite sur ses coups de pied arrêtés, frappait ensuite un excellent coup franc (29e), dévié avec de la chance par le portier adverse. Mais gare à la suffisance, et Bisevac se faisait chiper le cuir par Tecl (32e), qui filait au but et décochait un enroulé, de peu à côté. Libersky (43e) mettait lui aussi le feu à Gerland, mais son tir puissant était dévié brillamment par un Anthony Lopes vigilant. 1-1 à la pause, tout restait à faire entre les deux formations.

Mais au retour des vestiaires, les hommes de Rémi Garde faisaient la différence. Sur une belle récupération et un bon travail de Malbranque, Lacazette (53e) finissait par hériter du cuir et, comme souvent dans ce cas de figure, le canonnier rhodanien ne se faisait pas prier pour donner l’avantage aux siens. 2-1, l’OL virait en tête. Et comme si cela ne suffisait pas, le club septuple champion de France s’offrait un troisième but, d’un contre parfaitement mené, et conclu avec brio par le revenant Mvuemba (61e). L’Olympique Lyonnais marchait alors sur l’eau, et Fofana (70e) corsait l’addition, bien servi par Lacazette. Score final 4-1, l’OL frappe un grand coup, et peut entrevoir les quarts de finale de la C3. Reste à négocier le match retour sans fausse note.

L’homme du match : Gueïda Fofana (7,5) : alors oui, il s’oublie sur le but tchèque, laissant Horava filer dans son dos et marquer de la tête au point de pénalty (3e). Mais difficile de reprocher quoi que ce soit d’autre au milieu de terrain, qui a livré une copie tout à fait satisfaisante. Au four et au moulin, l’ancien Havrais a été précieux à la récupération comme à la construction du jeu. Récompensé de tous ses efforts par un doublé. Un premier but inscrit - avec un brin de réussite - du genou (12e), et un second dans le deuxième acte, bien servi par Lacazette (70e).

OL :

- A. Lopes (6) : rapidement douché suite à l’ouverture du score tchèque signée Horava (3e), le dernier rempart n’a toutefois pas grand-chose à se reprocher, abandonné par sa défense sur cette réalisation. Pour le reste, une assurance affichée aussi bien dans les airs que sur sa ligne de but, et un arrêt splendide face à Libersky (43e).

- M. Lopes (5,5) : prêté cette saison à l’OL, l’arrière droit s’est imposé comme un indiscutable à son poste aux yeux de Rémi Garde. Une nouvelle fois titulaire ce jeudi soir, celui qui a été convoqué pour le dernier match amical du Portugal face au Cameroun a confirmé sa bonne passe du moment. Après une entame timide, le défenseur a bien négocié la suite des évènements, costaud derrière, et toujours présent offensivement.

- Bisevac (4,5) : match aux deux visages pour l’international serbe. Certes, il a parfois été coupable de négligences rédhibitoires, comme sur cette action où, se faisant prendre le ballon bêtement, il offre à Tecl (32e) une action énorme, l’enroulé de l’attaquant passant cependant à côté. Mais il a aussi su jouer les pompiers de service quand il le fallait, pour soulager les siens. A écopé d’un carton jaune (19e).

- Umtiti (5) : le numéro 23 de l’OL a assuré derrière. Sans réaliser le plus beau match de sa carrière, loin de là, le champion du monde U20 a bien tenu la baraque, plutôt solide dans les airs comme dans les duels en homme à homme.

- Dabo (5) : n’ayant plus porté le maillot de l’équipe première depuis le 10 novembre dernier, l’ancien Stéphanois faisait son grand retour à Gerland ce jeudi soir. Et, positionné comme latéral gauche, le défenseur a réalisé un match somme toute honorable, costaud derrière, et appliqué offensivement. Aurait même pu marquer, sa tentative étant toutefois trop enlevée (65e). Encourageant. Remplacé par Koné (85e).

- Gonalons (5,5) : soirée plutôt tranquille pour le capitaine de l’OL. Pas franchement mis en difficulté dans l’entrejeu, l’international tricolore a fait son match dans le rond central, auteur de quelques bonnes interceptions, et allant gratter quelques fautes utiles de-ci de-là. Tranquille.

- Mvuemba (7) : qui l’eût dit qui l’eût cru, Arnold Mvuemba a littéralement crevé l’écran ce jeudi soir. Porté disparu ces dernières semaines, ne faisant clairement pas office de priorité aux yeux de Rémi Garde, l’ancien Lorientais a prouvé qu’il pouvait être plus qu’une simple roue de secours. Auteur d’un match plein, il est tout d’abord à l’origine de l’égalisation, puisqu’il frappe le corner repris victorieusement par Fofana (12e). Et, n’ayant de cesse de se projeter vers l’avant, c’est lui qui est à l’origine et à la conclusion du troisième but de l’OL (61e).

- Malbranque (7) : peu en vue ces dernières semaines, le milieu de terrain a retrouvé de sa verve en ce jeudi soir. Brillant dans ce match, l’ancien de Tottenham a fait un bien fou aux siens. Double passeur décisif, pour Alexandre Lacazette (53e) puis Arnold Mvuemba (61e), celui qui était positionné en qualité de meneur de jeu a parfaitement rempli sa mission. Remplacé par Tolisso (69e).

- Briand (4,5) : rarement titulaire cette saison, l’ancien Rennais n’a pas franchement marqué des points ce soir. Alors certes, l’attaquant est toujours aussi généreux, jamais avare d’efforts défensifs. Mais aucune occasion à se mettre sous la dent, et une approximation technique criante.

- Lacazette (7) : cette saison est assurément la sienne du côté de l’OL. Devenu indispensable, l’attaquant a encore une fois eu un rôle majeur dans ce succès probant acquis par les Gones. Ayant donné l’avantage aux siens dès le début du second acte (53e), celui que Didier Deschamps n’a pas daigné convoquer chez les Bleus pour France - Pays-Bas s’est ensuite mué en passeur décisif pour Fofana (70e). Un but, une passe décisive, et une activité de tous les instants : bref, un bon match. Remplacé par Gomis (83e).

Viktoria Plzeň :

- Bolek (3.5) : s’il ne peut pas grand-chose sur les quatre buts de l’OL, il s’est rendu coupable d’une faute de main heureusement sans conséquence sur le puissant coup franc de Mvuemba (30e). A réalisé quelques belles parades devant Malbranque (10e) et Fofana (25e).

- Hubnik (2) : dépassé par la vitesse des attaquants lyonnais, il a souvent laissé échapper Briand et Dabo sur son aile. Quant à sa prestation offensive, elle est aussi terne, il n’est finalement que très rarement monté aux avant-postes. Un match à oublier pour l’arrière droit tchèque.

- Cisovsky (3) : très présent dans le domaine aérien, l’expérimenté slovaque de 34 ans a permis à ses coéquipiers de souffler face aux assauts lyonnais. Il a par contre été mis très en difficulté lors des innombrables accélérations des Gones. Le défenseur délaisse notamment Lacazette lors du deuxième but des hommes de Garde (53e).

- Prochazka (4) : à l’instar de son compère en défense centrale, le Tchèque a bien répondu présent dans le domaine aérien et a coupé quelques ballons dangereux. Il a été le seul à tenir réellement la baraque en première mi-temps avant de couler dans la seconde avec l’ensemble de son équipe.

- Limbersky (3.5) : s’il a été l’auteur d’une excellente intervention devant Lacazette, qui filait droit au but (8e), il a cependant enchaîné de multiples petites fautes tout au long du match et a été lobé sur la passe de Malbranque amenant le troisième but des Gones (61e). Sa prestation a été bien plus encourageante d’un point de vue offensif puisqu’il a apporté le surnombre lors des quelques rares possessions du Viktoria où il a pu s’offrir une très grosse frappe lointaine déviée par Lopes en fin de première mi-temps (43e).

- Horvath (3) : le capitaine n’a pas réellement existé dans l’entrejeu malgré quelques bonnes passes entre les lignes. À 39 ans, il a bien senti le poids de l’âge et a énormément souffert du jeu en contre des Lyonnais. Remplacé par le défenseur Hejda (74e).

- Horava (5.5) : avec un début de match tambour battant mis en valeur par une tête impeccable pour le but du 1-0 (3e). Le numéro 7 de 25 ans a été l’auteur d’un bon match d’un point de vue offensif, où il a touché beaucoup de ballons mais a été débordé par les vagues lyonnaises où son travail défensif s’est avéré inexistant.

- Kovarik (5) : le jeu tchèque s’est principalement tourné vers son côté gauche où il a été omniprésent, notamment en début de match. Il a été l’auteur d’un centre parfait pour Horava pour l’ouverture du score des Tchèques (3e). Un match convenable terni par un carton jaune (59e).

- Kolar (4) : dans l’ensemble correct au milieu du terrain, il a servi de point d’appui et a permis de faire remonter le bloc du Viktoria. Il a comme son équipe dû beaucoup défendre et a parfois été maladroit à l’image de sa vilaine faute sur Gonalons (28e). Remplacé par Bakos (73e).

- Petrzela (2) : fantomatique une bonne partie du match, il n’a que très rarement mis en difficulté Dabo. L’ailier de 30 ans a de plus perdu beaucoup de ballons et n’a pas été précis devant le but (55e). Il est passé complètement à côté de son match. Remplacé à 10 minutes du terme par le Slovaque Duris (81e).

- Tecl (5) : il a profité de la bonne entame de son équipe pour se procurer des occasions avec un tir du droit bien capté par Lopes (12e). Avant de tenter un enroulé non-cadré après avoir récupéré le ballon dans les pieds de Bisevac (32e), occasion qui aurait pu permettre aux siens de reprendre les devants alors que le score était de 1-1. L’attaquant du Viktoria n’aura pas ménagé ses efforts et a même offert un véritable ballon de but à Petrzela suite à une merveille de talonnade (55e).

58 215 places, 105 loges, 8 000m² d’espaces réceptifs, 16 000 places de parking... Bienvenue au Stade des Lumières ! Jean-Michel Aulas en rêvait, son projet voit peu à peu le jour, la ville de Décines et son site du Montout étant le théâtre d’un chantier colossal. 900 personnes travaillent au quotidien sur ce site pour faire de ce fantasme une réalité. Alors, six mois après le début des travaux, où en est l’OL Land ? Xavier Pierrot, Stadium Manager à OL Groupe, fait le point : « Le premier et deuxième niveau, jusqu’au podium, sont avancés. Les crémaillères de la tribune basse sont faites à 75%, et la première crémaillère de la tribune intermédiaire est en train d’être coulée. Les premiers gradins arriveront le mois prochain, pour la tribune basse, et on continue à couler du gros œuvre pendant six à douze mois. La prochaine étape sera la pose de la charpente pour l’automne 2014 ».

Le chantier avance donc, et les contours de cette enceinte fermée « type Parc des Princes, avec en plus un mur de supporters sur trois niveaux derrière le but » se dessinent peu à peu. L’objectif de l’OL est d’ailleurs clair : accueillir le premier match de la phase retour de la saison 2015-2016, avec un évènement inaugural fin 2015. Et une fois le stade à disposition, le public vivra une expérience se voulant unique, le tout dans un environnement sain : « Pour ce qui est du stade 2.0, on a deux partenaires qui sont Orange et Cisco. Dans le futur stade, il y aura des connexions 3G-4G, mais aussi 25 000 connexions simultanées en Wifi, de sorte que les spectateurs puissent commander directement de leur place à la buvette, voir des statistiques ou des ralentis sur smartphone. Sur le développement durable, on a eu un fort investissement, pour faire attention aux espèces protégées. On travaille avec les associations, un suivi écologique est fait en permanence. On a conservé un bois pour que les espèces puissent continuer à nicher à l’intérieur », assure ainsi le dirigeant.

Autant d’atouts qui, sur le papier, laissent à penser que les prix pourraient exploser par rapport à ceux pratiqués à Gerland. Mais à y regarder de plus près : « On aura la même grille tarifaire par rapport à Gerland, la différence se situe dans le fait qu’on aura beaucoup plus de places avec hospitalité, c’est-à-dire salons et loges, et de places de bonnes catégories dans les tribunes latérales. Le prix moyen va donc augmenter, mais dans les virages il y aura toujours des places à 15 € comme ça se pratique à Gerland », confirme Xavier Pierrot. Une bonne nouvelle pour des supporters qui, en dehors des matches, pourront profiter de ce parc multi-activités tout au long de l’année : « À l’intérieur du stade, il y aura 3 000m² de bureaux pour l’OL. À l’extérieur, on aura un centre de loisirs, des hôtels, des bureaux pour des sociétés extérieures. On est sur un parc OL de 44 hectares, sur lequel on souhaite créer une activité au quotidien. L’objectif, c’est que les gens de l’agglomération puissent se promener, avec des restaurants, la boutique, le musée, une piste cyclable. On veut créer une activité sociale et économique au quotidien ».

Vous l’aurez compris, les enjeux dépassent donc le cadre du foot au sens restreint du terme. Car si ce Grand Stade est censé rapporter au minimum 70 M€ par an à l’OL 5 ans après son ouverture (entre 100 et 130 millions en comptant les restaurants, boutiques et autres bâtiments annexes qui devront verser un loyer et des royalties diverses à OL Group), l’enceinte peut aussi et surtout avoir un impact réel sur toute l’agglomération lyonnaise : « Il n’y a pas de grandes agglomérations sans une équipe performante et un stade performant. Lyon n’accueille plus de grands concerts car Gerland est désuet. Je pense aussi à des matches de rugby, de l’équipe de France de foot. Il y a d’ailleurs de moins en moins d’opposition. On a réussi, à force de discussions et de réunions publiques avec beaucoup de concertation. On a une clause dans les contrats de 5% d’emploi local, qu’on a largement dépassé puisqu’on est à plus de 10%. On a un objectif de 1000 emplois permanents, et 2000 au moment des évènements, ce qui est non-négligeable dans cette période de crise économique. C’est un véritable développement de l’agglomération dans l’Est », indique le Stadium Manager à OL Groupe.



Mais si tout est donc réuni pour faire du Stade des Lumières un modèle à suivre en France, encore faut-il lui trouver un nom ! Jean-Michel Aulas ne s’en est jamais caché, le naming sera utilisé. Reste à passer un accord avec une entreprise : « Le naming est géré directement par Jean-Michel Aulas. C’est un dossier important d’un point de vue financier, qui se développe en France. C’est rentré dans la culture en France, surtout quand il s’agit de nouveaux stades. Il aurait été difficile d’appeler le Stade de Gerland Renault - Mc Donald Stadium, mais ça fait partie du modèle économique sur une nouvelle enceinte. Le naming sera annoncé prochainement ». Encore un peu de patience donc. D’ici là, les travaux auront encore bien avancé.