La Ligue 1 reprenait ce samedi soir avec la réception de Nice. Les Lyonnais devaient profiter de la confiance engrangée lors de la qualification européenne pour lancer sous les meilleurs auspices sa saison en championnat. En raison des blessures de Dabo et Ghezzal, des suspensions, celles des Gonalons, Umtiti et Koné, et du départ précipité de Lisandro, Rémi Garde a eu une marge de manoeuvre limitée pour composer son équipe de départ. Fofana et Bisevac forment la charnière centrale. Bedimo fait ses premiers pas avec le maillot lyonnais. Au milieu, Mvuemba et Ferri ont été titularisés, tout comme Gourcuff sur le côté gauche préféré à Danic, et Benzia sur le côté droit. Grenier est capitaine. Côté niçois, l'ancien Lyonnais, Jérémy Pied, est titulaire. Kolo est quant à lui suspendu.

Les deux champions du monde de la catégorie U20, Umtiti et Sarr, ont reçu avant le début du match un plateau pour leur belle performance avec les Bleuets. Le match est parti sur des petites bases, on sent que les deux équipes se craignent en ce début de match. La première occasion est la bonne. A la 13ème minute, Grenier lance Lacazette plein axe. Ce dernier contrôle à l'entrée de la surface et ajuste Ospina. 1-0 pour l'OL. Ce but semble avoir lancé la rencontre. Sur un coup-franc niçois à la 20ème minute, il y a un cafouillage dans la surface, les Lyonnais n'arrivant pas à se dégager, mais Lopes parvient à se saisir du cuir en deux temps.

Nice se crée une seconde opportunité à la demi-heure de jeu. Brüls tente une frappe du côté droit de la surface, mais Lopes capte en deux temps. Coup-franc aux 30 mètres pour Nice. Eysseric envoie une frappe flottante que Lopes repousse tant bien que mal. Traoré a suivi et place une tête que le portier lyonnais capte. Lyon se crée une opportunité à la 40ème. Gourcuff tente une reprise dans la surface mais, déséquilibré, il ne parvient pas à cadrer. Les Niçois se montrent dangereux en cette fin de période. Les Lyonnais rentrent aux vestiaires avec un court avantage, obtenu sur sa seule réelle occasion et grâce à un Lopes impérial.

Pendant la mi-temps, Lisandro, très ému, a tenu à remercier sous une ovation, le public lyonnais et à faire un tour d'honneur. "Je vous aime" ont été ses derniers mots. La première opportunité est lyonnaise mais Benzia, qui tente sa chance aux 20 mètres, ne trouve pas le cadre. A la 54ème, Gourcuff déborde sur le côté gauche et centre parfaitement pour la tête de Grenier. Le capitaine lyonnais ne laisse aucune chance à Ospina. L'OL fait le break. Deux minutes plus tard, Lacazette part en contre, il décale sur le côté gauche Gourcuff qui centre fort devant la cage. Grenier est encore là mais sa reprise s'envole. Ospina était battu. Lyon gère parfaitement ce match.

Sur une action niçoise, Gourcuff récupère le ballon et lance Lacazette dans la profondeur. L'attaquant lyonnais élimine Ospina, sorti à plus de 30 mètres de sa cage et n'a plus qu'à pousser le cuir au fond des filets. 3-0 pour l'OL. Lacazette était tout proche du triplé. Il coupe au premier poteau un centre tendu de Lopes mais rate de très peu le cadre. L'attaquant lyonnais est intenable. Nice n'y est plus du tout. Grenier, avant de céder sa place à Danic, fait un festival sur son côté droit. A la 86ème, Lopes élimine un défenseur d'un petit-pont avant d'enchaîner par lourde frappe mais Ospina est à la parade. Sur un corner niçois et une tête de Traoré, Lopes réalise une superbe parade. Il est une nouvelle fois impérial. Gourcuff clôt le festival d'un superbe coup-franc de 30 mètres, dans la lucarne. Ospina n'a pas bougé. 4 à 0 face à Nice, Les Lyonnais ne pouvaient rêver mieux pour leur entrée en championnat.

Retour sur le départ de Lisandro, on parle argent maintenant...
Lisandro Lopez a quitté l’Olympique Lyonnais ce jeudi, pour prendre la direction du club qatari d’Al Gharafa. Restait donc à connaitre le prix de vente officiel du joueur.

Et comme le révèlent les Gones sur leur site officiel, le montant est finalement supérieur aux 6 M€ annoncés : « L’Olympique Lyonnais informe de l’officialisation du transfert de l’attaquant international argentin Lisandro Lopez au club d’Al-Gharafa pour un montant net de 7,2 millions € ».

On parle de la Real Sociedad désormais!
On connaît désormais l’adversaire de l’Olympique Lyonnais pour les barrages d’accession à la Ligue des Champions. Les Gones devront se défaire de la Real Sociedad pour croire en leur rêve de disputer une nouvelle fois la C1. Le président du club rhodanien Jean-Michel Aulas se veut raisonnablement confiant, comme il l’a confié à OLweb.fr.

« C’est un tirage difficile car on va affronter le 4ème de la Liga. Et en plus, on jouera le retour à San Sebastian. Il ne fallait pas s’attendre à un tirage facile avec la qualité des adversaires potentiels. Un barrage de haut niveau. J’ai cependant tendance à penser que c’est un adversaire accessible. Je craignais d’affronter le PSV ou Fenerbahçe. Ce sera une confrontation équilibrée ; du 50/50. La Real Sociedad reste aussi un bon souvenir avec cette qualification en 2003-2004. Cette équipe a changé d’entraineur et a perdu son meilleur joueur parti au Real Madrid (Illarramendi acheté 39M Euros et qui a été un des éléments phares de la Rojita à l’Euro Espoirs). Elle aura moins de matchs dans les jambes que l’OL. Cela peut nous avantager. Je fais confiance à Rémi (Garde) et au groupe pour passer ce barrage », a-t-il confié. Le match est déjà lancé.

Bastos au Qatar, il s'en sort?
A peine arrivé, déjà buteur ! Au lendemain de sa signature avec le club émirati d’Al-Ain, Michel Bastos a revêtu sa nouvelle tunique pour un match amical face aux Saoudiens d’Al-Hilal.

Malgré la défaite des siens (2-4), l’ancien Lyonnais s’est fait remarquer, lui qui a donc inscrit sa première réalisation, avec une belle frappe et un ballon catapulté en lucarne.

Aulas, Aliadière et Gomis
Le départ soudain de Lisandro Lopez oblige l’Olympique Lyonnais à revoir ses plans dans son secteur offensif alors que la saison en Ligue 1 redémarre et que les barrages de Ligue des Champions se profilent à l’horizon. Pour Eurosport, le président des Gones Jean-Michel Aulas a fait le point sur les projets rhodaniens, confirmant d’abord l’intérêt pour le Lorientais Jérémie Aliadière (30 ans).

« Sportivement, c’est une vraie piste », a-t-il expliqué avant d’évoquer le côté économique de ce dossier, Lorient réclamant 7 M€ pour lâcher son buteur (15 réalisations en 30 matches de L1). « Mais à ce prix-là, on ne l’envisage même pas. Au vu du marché, le prix du transfert se situe entre 3 et 4 millions d’euros au maximum », a-t-il indiqué. Reste à savoir si son homologue Loïc Féry sera ou non d’accord.

Si cette option ne se concrétisait pas, JMA pourrait être tenté de réintégrer Bafétimbi Gomis. « On doit savoir ce que Bafé veut faire. Pour l’instant, ce n’est pas tranché. Si Gomis veut envisager des choses nouvelles avec l’OL, il doit prolonger. C’est la raison économique et contractuelle qui prime toujours », a-t-il lâché, ne semblant donc pas s’opposer à un éventuel retour en grâce de l’international tricolore. « Les choses pouvaient bouger avant fin août », a-t-il toutefois conclu. Voilà qui promet de l’animation !

Tête de série des équipes qualifiées par la « voie de la Ligue », l’OL a certes évité de gros bras tels qu’Arsenal, le Milan AC ou Schalke 04, mais la tâche s’annonce tout de même compliquée pour les Gones. Aujourd'hui, on sait que c'est la Real Sociedad que Lyon devra affronter.

Vainqueur de l’épreuve en 1988, le PSV n’a pas brillé sur la scène européenne la saison passée (phase de poules en Europa League), mais reste un des clubs les plus habitués aux joutes en LdC. Idem pour les Turcs de Fenerbahçe qui restent sur une demi-finale d’Europa League l’an passé. Une formation emmenée par Bruno Alves, Raul Mereiles et l’ancien Lillois Moussa Sow qui promet également un match bouillant dans l’enfer du stade Sükrü Saracoglu. Moins connu, le Metalist Kharkiv n’est pas un adversaire à négliger non plus. Seizième de finaliste de l’Europa League en 2012/2013, l’équipe ukrainienne a su malmener des clubs bien connus tels que le Bayer Leverkusen ou Newcastle lors de son dernier parcours européen. Enfin, s’ils affichent un passé européen moins clinquant, voire inexistant, la Real Sociedad et Paços de Ferreira ont tout pour endosser le rôle du trouble-fête.

D’ailleurs, si au Portugal la plupart des avis laissent très peu de chances aux Castors de Paços de passer ce tour, la tendance est bien différente au Pays Basque. « La Real préfère l’Olympique Lyonnais pour le tirage ». Signée par le Diario Vasco, cette Une dévoile clairement les vœux des Txuri-urdin. Logiquement, Arsenal et le Milan AC veulent être évités de par leur réputation. Idem pour Schalke 04. Quant au Zenit, la Real se méfie d’une équipe rodée depuis un mois et ne veut surtout pas d’un déplacement compliqué en Russie. Pourquoi tirer l’OL alors ? Si Antoine Griezmann explique ce choix parce que « Lyon, c’est près de la maison et que j’ai beaucoup d’amis là-bas », le journal basque donne deux raisons. Premièrement, la Real souhaite prendre sa revanche sur des Gones qui l’avaient sorti des huitièmes de finale de la LdC en 2003/2004. Enfin, l’ancien club de Philippe Montanier n’a pas oublié l’épisode Griezmann de l’été 2012 (l’OL voulait le recruter, mais la Real n’était pas vendeuse) et désire mettre les choses au point sur le terrain.

Tombeur de l’OL en quart de finale de l’édition 2004/2005, le PSV aimerait lui aussi recroiser la route des hommes du Rhône. C’est tout du moins ce qu’a indiqué le milieu de terrain Stijn Schaars, rentré au pays cet été après deux ans passés au Sporting Portugal. « Ce sont toutes de bonnes équipes. Mais le mieux pour nous serait peut-être de prendre Lyon. » Du côté d’Istanbul, Fenerbahçe reste prudent. En quatre confrontations face à l’OL, les Stambouliotes se sont toujours inclinés. Une tendance que ces derniers veulent inverser selon le média local Takvim.

Enfin, même en Ukraine certains spécialistes votent Lyon eux aussi. C’est le cas de l’ancienne gloire Viktor Grachev. « À première vue, Lyon est un tirage approprié pour le Metalist. Kharkiv aime jouer contre les Français (cf Sochaux en 2011/2012) et c’est une équipe au style de jeu semblable au Metalist. » Longtemps craint lors des tirages et souvent désigné par les médias espagnols comme le « coco » (l’équipe à éviter) même pour le Real Madrid et le Barça, l’Olympique Lyonnais ne fait aujourd’hui plus peur. À tort ou à raison ? Aux Gones de prouver que, malgré les départs de nombreuses stars, ils ont les moyens de relever le défi.

Les Gones sont fixés. Dans un tirage qui s’annonçait compliqué, la formation rhodanienne devra bien s’employer pour regoûter aux joies des matches européens du mardi et du mercredi soir. En tirant la Real Sociedad, les Lyonnais n’ont certes pas hérité de la pire équipe, mais sans Lisandro et peut-être sans Gomis, les deux rencontres face au quatrième du dernier exercice de Liga s’annoncent palpitantes. D’autant que la presse basque avait clairement fait comprendre que la Real souhaitait être opposée aux Gones.

Si le tirage de la « voie des champions » n’a pas accouché de choc notables, le tableau où figurait l’OL nous réserve quant à lui quelques belles affiches dignes de la phase de poules de la LdC. Ainsi, le PSV ira défier le Milan AC alors qu’Arsenal se mesurera aux Turcs du Fenerbahçe. Une rencontre entre Anglais et Stambouliotes qui s’annonce bouillante, même si le Fener est toujours sous le coup d’une suspension à cause d’une affaire de matches truqués.

Le tirage des barrages :

Voie de la Ligue :

- Olympique Lyonnais - Real Sociedad
- Schalke 04 - Metalist Kharkiv
- Paços de Ferreira - Zenit Saint-Petersburg
- PSV - Milan AC
- Fenerbahçe - Arsenal

Voie des champions :

- Dinamo Zagreb - Austria Vienne
- Ludogorets Razgrad - FC Bâle
- Viktoria Plzeň - NK Maribor
- Shakhtyor Karagandy - Celtic Glasgow
- Steuea Bucarest - Legia Varsovie

Les matches aller se disputeront les 20-21 août, tandis que les matches retour se joueront les 27-28 août.

C’est une véritable bombe. Lisandro Lopez (30 ans) a disputé son dernier match sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais ce mardi en tour préliminaire de Ligue des Champions contre le Grasshopper Zurich (0-1), vient d’annoncer le club rhodanien en conférence de presse.

L’attaquant international argentin, qui était sous contrat jusqu’en juin 2014 avec les Gones, quittera en effet le Rhône dans les prochaines heures, direction Al-Gharafa, au Qatar, club de l’ancien Parisien Nenê, où il sera entraîné par l’ancienne gloire brésilienne Zico. En marge de la présentation de Bedimo, l’OL a officialisé le départ de son attaquant argentin.

« L’OL informe avoir accepté la demande de Lisandro de quitter le club pour des raisons personnelles pendant ce mercato estival. » Une information confirmée par le club qatari. « Arrivé à Doha ce jeudi, l’Argentin Lisandro Lopez passera sa visite médicale préalable à la signature de son contrat avec le club », peut-on lire sur le site officiel de la formation du Golfe.

Ce départ aussi inattendu que soudain vient contrarier les plans de Jean-Michel Aulas et Rémi Garde qui misaient sur Licha plutôt que Bafétimbi Gomis à la pointe de leur attaque, allant même jusqu’à mettre l’international tricolore sur le marché. L’OL se retrouve dans une situation plus que délicate à gérer pour former son attaque, à trois jours de la première journée de L1 contre l’OGC Nice, à Gerland.

Affaire à suivre pour plus de détails...

Mardi soir dans les tribunes du stade du Grasshopper Zurich, Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, poussait un gros ouf de soulagement. Mais le patron des Gones sait que la route est encore longue. Ce soir ont eu lieu les derniers matches du troisième tour des éliminatoires. Lyon connaît donc enfin ses potentiels adversaires. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les septuples champions de France risquent de tirer du lourd.

Qualifié par la voie de la ligue, l’OL, grâce à son indice UEFA, bénéficie de l’avantage d’être tête de série. Cela lui permet ainsi d’éviter de gros calibres tels qu’Arsenal, le Milan AC, Schalke 04 ou le Zenit. Mais les Rhodaniens ne sont pas tirés d’affaire pour autant. Vendredi prochain, lors du tirage au sort des barrages de la Ligue des Champions, l’OL aura ainsi le choix entre le PSV, la Real Sociedad, Fenerbahçe, le Metalist Kharkiv ou Paços de Ferreira. Autant dire que JMA prie pour ne pas tomber sur le PSV ou Fenerbahçe, deux clubs déjà rodés à la LdC, même si le reste du tableau ne s’annonce pas plus aisé pour autant.

204ème match européen de l’OL ; le premier en Suisse.

2ème équipe différente en 2 matchs officiels. B.Koné à la place de Dabo, blessé.

12ème qualification sur 13 possibles après avoir gagné au match aller 1 à 0.

1er tir lyonnais à la 36ème par M. Lopes. Une seule frappe en première période!

1er frappe cadrée olympienne par Lacazette (55ème)

L’arrêt décisif de Lopes (37ème) qui gagne un face à face.

1er but européen pour Grenier.

5 tirs lyonnais dont 2 cadrés ; 11 tirs pour les Grashopper dont 2 cadrés.

3 occasions de but franche pour le GZ. Pas de véritable pour l’OL.

7 arrêts significatifs pour Lopes et 1 décisif.

2 corners pour l’OL et 3 pour l’équipe suisse.

Comme au match aller Gourcuff et Fofana ont remplacé Danic et Malbranque.

Dans son tout nouveau maillot rouge taillé pour l’Europe, l’Olympique Lyonnais s’attaquait au premier gros rendez-vous de sa saison dans ce match retour des éliminatoires de la Ligue des Champions face au Grasshopper Zürich. Une rencontre couperet également pour les Suisses qui ont logiquement tenté de prendre le contrôle du match. Dès la 5e minute, Hajrovic pense d’ailleurs avoir touché une première fois en réclamant un penalty suite à un contact avec Koné dans la surface. En vain. Mais la domination helvète reste présente, et comme à l’aller, c’est sur corner que le Grasshopper met Lyon sous pression. La faute à un marquage bien trop lâche de la part des défenseurs rhodaniens.

L’orage passé, un faux rythme s’installe alors. Face au bloc adverse bien regroupé, les hommes de Rémi Garde peinent à se projeter vers l’avant. Il faut d’ailleurs attendre la 37e minute pour assister à la première frappe lyonnaise signée Miguel Lopes. Une tentative hors cadre. La tension est palpable et les frictions sont nombreuses, Grenier étant la cible préférée des Suisses et sifflé par tout le stade à chaque touche de balle. Peu emballant, le scénario n’est pas vraiment digne des matches de coupe d’Europe, mais il convient aux Gones, même si tout peut basculer à tout moment. Il faut d’ailleurs un Anthony Lopes bien concentré pour repousser les tentatives de Lang (38e) et de Koné (42e).

Au retour des vestiaires, le portier lyonnais est à nouveau alerté par Harjovic (47e). Le Grasshopper pousse, mais l’OL parvient à réagir sur une frappe écrasée de Lacazette (56e). Inefficace sur son aile, l’international tricolore s’est montré plus incisif dans l’axe, en venant aider Licha. Au fil des minutes, Zürich est obligé de se découvrir et passe dans un schéma tactique avec plus d’attaquants. Les espaces se libèrent pour l’OL, mais aucune occasion franche à signaler jusqu’ici, hormis une frappe d’Umtiti (65e). Encore hors cadre. Pendant ce temps-là, Grenier continue à recevoir son traitement de faveur, mais reste dans son match, malgré une cheville de plus en plus douloureuse.

Mieux, il réussit à calmer tout un stade qui n’a cessé de le siffler durant tout le match. Lancé en profondeur, Licha file au but, mais n’oublie pas de servir son milieu plein axe. Grenier se fait alors justice et délivre les siens d’une frappe dans le petit filet (0-1, 82e). Présent en tribunes, Jean-Michel Aulas lâche un gros soupir de soulagement. La qualification pour les barrages de la LdC a été laborieuse, mais elle est en poche. L’OL peut donc débuter son championnat l’esprit libre et n’est plus qu’à deux matches d’un grand retour dans la cour des grands après un an passé dans l’antichambre de l’Europa League.

Homme du match : Grenier (6,5) : cible de nombreux tacles, sa cheville a souffert ce soir. Malgré tout, il a été le seul à tenter des choses intéressantes. Face à une équipe de Grasshopper compacte, sa technique lui a permis de trouver quelques espaces. Chahuté durant toute la rencontre par ses adversaires et tout un stade, il a encore endossé le rôle de sauveur de l’OL en inscrivant le but libérateur sur une passe de Licha (82e)

Grasshopper :

- Bürki (5) : un match trop tranquille finalement pour l’international espoir suisse. À l’aise dans sa surface, il n’a malheureusement pas eu la main assez ferme pour empêcher le but de Grenier.

- Lang (5,5) : une bonne présence offensive en première période, avec un duel en un contre un face à Lopes mais rattrapé de justesse par Koné, et un bon service pour Toko dans la foulée. Moins en vue en seconde mi-temps, le jeu passant plus par la gauche.

- Vilotic (4,5) : un bon match, jusqu’au but. A l’aise physiquement, il a tranquillement repoussé les rares offensives lyonnaises. Mais le Serbe est coupable d’une mauvaise relance et d’une erreur de placement sur le but de Grenier. Dommage. Averti pour une obstruction (56e).

- Grichting (5) : quelques mauvaises relances, mais un match sérieux dans l’ensemble pour l’ancien Auxerrois.

- Pavlovic (6) : solide derrière, comme à Gerland, il a réussi une nouvelle fois à bloquer son couloir. Il s’est mis à monter en seconde mi-temps, horloge oblige, et aurait pu être passeur décisif sur un bon centre pour Vonlanthen (76e). Prend un jaune à la 68e.

- Salatic (5) : moins d’abattage qu’à l’aller, le capitaine zurichois s’est contenté de jouer latéralement aujourd’hui. Le jeu s’en est ressenti, étant presque la plaque tournante de son équipe.

- Hajrovic (4,5) : Nerveux en début de rencontre, il a réussi à se calmer et prendre parfois le jeu à son compte. Trop insuffisant pour l’un des leaders techniques de Zurich. Averti à la 18e.

- Abrashi (3) : invisible, l’Albanais s’est contenté de faire de longues courses dans le vide ce soir. Positionné plus haut qu’à l’aller, il n’a rien proposé à ses partenaires.

- Toko (4,5) : plus en jambes qu’à l’aller, courant beaucoup et se montrant disponible. Un beau tir avant la pause bien repoussé par Lopes. On l’a pratiquement plus vu en seconde mi-temps. Remplacé par Vonlanthen (69e), qui aurait pu ouvrir le score sur un joli centre de Pavlovic (76e). Ce sera tout.

- Gashi (4) : un rendement trop insuffisant par rapport à ce qu’il avait pu montrer à Gerland. Il s’est effacé devant Migues Lopes et n’a pas su répondre au défi physique.

- Feltscher (3) : des jolis gestes, mais rien de concret à proposer. Il est logiquement remplacé par Ngamukol (69e), qui a beaucoup pressé mais n’a pas su se montrer.

Olympique Lyonnais :

- A.Lopes (6,5) : comme à l’aller, les faiblesses de sa défense ne l’ont pas mis à l’aise sur coup de pied arrêté. Mais dans une première période peu transcendante, il a été le meilleur de son équipe en ayant su répondre présent sur les grosses occasions adverses (34e, 38e, 42e). Très vite sollicité au retour des vestiaires par Harjovic (47e), il s’est fait quelques frayeurs, mais sans conséquence. Il est l’un des héros lyonnais du soir.

- M.Lopes (6) : le Portugais n’a pas ménagé ses efforts pour tenter d’aider Lacazette à animer l’attaque lyonnaise sur le flanc droit. C’est d’ailleurs lui qui a signé la première frappe de son équipe (37e). Mais face au bloc adverse compact, ses centres ont rarement trouvé leur cible. Davantage mis en difficulté au fil des minutes lorsque Grasshopper a insisté sur les ailes.

- Bisevac (6) : dans une rencontre où les attaquants suisses ont été assez remuants et parfois truqueurs, le Serbe est resté calme. Propre dans ses interventions, il a été l’un des seuls de son équipe à lutter dans le jeu aérien.

- Koné (4,5) : impression mitigée pour le compère de Bisevac. S’il a toujours su mettre le pied pour sortir un ballon chaud dans sa surface, il a tout de même commis un bon nombre de fautes de marquage, notamment sur coups de pied arrêtés.

- Umtiti (6) : repositionné sur le flanc gauche de la défense suite à la blessure de Dabo, le champion du monde U20 a eu du travail ce soir. Entre un Koné pas serein et un latéral adverse, Lang, très perforant, le Lyonnais a dû colmater les brèches. Une mission assez réussie. Mieux, il s’est même autorisé quelques montées pour forcer la décision quand le score était encore de parité.

- Gonalons (6) : dans ce match où les contacts ont été nombreux, le ratisseur de l’OL a encore abattu une somme de travail impressionnante. Dans l’ombre, il a bien verrouillé l’axe. Propre dans une rencontre où les coups étaient légion, il a également été précieux dans ses transmissions.

- Malbranque (5,5) : à l’instar de Gonalons, le milieu rhodanien n’a pas rechigné dans l’effort. Si les combinaisons avec ses attaquants ont toutefois été compliquées à cause d’un bloc adverse bien regroupé, il a été utile dans la conservation de balle face à une équipe dans l’obligation de marquer. Remplacé par Fofana (76e).

- Grenier (6,5) : voir ci-dessus.

- Lacazette (5) : ce soir, il a fait peu de différence sur son aile droite. Il a d’ailleurs dû dézoner dans l’axe en seconde période afin de prêter main-forte à Licha. C’est d’ailleurs dans cette position qu’il a pu enfin frapper au but (56e). Mais son bilan reste bien maigre. Remplacé par Benzia (79e).

- Danic (5) : sur son aile gauche, l’ancien Valenciennois n’a pas fait trop de différences. Et pour cause, son vis-à-vis Lang l’a souvent obligé à venir prêter main-forte à Umtiti en défense. Une tâche qu’il a réalisée sobrement. Remplacé par Gourcuff (58e).

- Lisandro (5,5) : l’Argentin a beaucoup couru pour rien ce soir. Avec un OL incapable de développer ses actions durant une bonne partie du match, il s’est souvent retrouvé dans une position inconfortable au milieu de la défense adverse. Mais Licha a le mérite de ne jamais rien lâcher. Et c’est justement qu’il a été récompensé en adressant une passe décisive pour Grenier (82e).

« Il n’y a pas de souci au niveau du salaire. Il reste quelques détails à régler. Il y a deux pistes Newcastle et Marseille. Août sera le mois de la vérité ». Interrogé hier du côté du centre d’entraînement de Tola Vologe, Bafetimbi Gomis n’esquivait pas les médias et affirmait donc l’existence de contacts avec deux clubs : Marseille et Newcastle. Mais si l’international tricolore refusait de donner une longueur d’avance à l’une des deux formations, il semble bien que Newcastle soit en pole position sur ce dossier.

En effet, Jean-Michel Aulas a confirmé dans le même temps ou presque l’existence d’un accord entre l’Olympique Lyonnais et les Magpies. Mais alors, pourquoi la transaction n’a pour l’heure toujours pas été officialisée ? Côté rhodanien tout d’abord, on rejette la faute sur la commission revenant à l’agent de l’attaquant, jugé un peu trop gourmand pour le coup. Pourtant, dans l’entourage du joueur, on assure qu’il n’en est rien, et que le buteur s’est même d’ores et déjà mis d’accord avec les Toons sur les bases d’un contrat de quatre ans assorti d’un salaire supérieur à celui qu’il perçoit entre Rhône et Saône.

Mais où peut donc être le problème ? Et bien selon L’Équipe, il faut explorer une troisième voie pour comprendre le souci. En effet, le quotidien rapporte que c’est la question de l’indemnité de solidarité qui bloque pour le moment le transfert. Cette indemnité, de 5%, revient au club formateur du joueur, en l’occurrence à l’AS Saint-Etienne. Lyon doit donc verser ce montant aux Verts, et demande un petit effort supplémentaire à l’écurie anglaise, chose que Newcastle n’est pour le moment pas disposé à faire.