Retour aux affaires pour l’Olympique Lyonnais. N’ayant que quatre matches amicaux au programme du fait de sa présence en tour préliminaire de la Ligue des Champions, le club septuple champion de France démarrait par un déplacement chez les Polonais du MKS Pogon. Et d’entrée de jeu, les Rhodaniens se montraient dangereux, à l’image d’un Lacazette (9e) qui s’essayait du gauche, sans succès. Danic (20e) tentait à son tour sa chance, mais sa tête passait au-dessus de la cage. Pogon répliquait toutefois, et Lawa (37e) contraignait le jeune Lopes à sortir le grand jeu.

Danic (43e), décidément très actif, tentait à nouveau sa chance, du gauche ce coup-ci, mais sans réussite. Au retour des vestiaires, Rémi Garde opérait une revue presque intégrale de son effectif, l’occasion notamment de voir à l’œuvre Gourcuff et Ghezzal. Pourtant, c’est Mvuemba (54e) qui se montrait le premier dangereux, mais sa frappe fuyait assez largement le cadre. N’Jie (54e) faisait lui aussi parler ses qualités, mais son tir passait là encore à côté. Le prometteur Bahlouli (62e) allumait lui aussi la mèche, trouvant toutefois le gardien de but sur sa route.

Autre jeune à se montrer à son avantage, le latéral droit Zeffane (68e) allait de l’avant et y allait lui aussi de sa frappe, trouvant les gants du dernier rempart. Gourcuff (69e) prenait ensuite ses responsabilités et, en deux temps, voyait son coup franc fuir le poteau droit polonais pour quelques centimètres. Dominateurs, les Gones frôlaient néanmoins la correctionnelle, et il fallait que le gardien remplaçant Gorgelin (74e) se montre vigilant pour éviter la catastrophe. Un arrêt bienvenu puisque, dans la foulée, Ghezzal obtenait un pénalty, que Benzia (78e) loupait malgré tout, trouvant la barre. Ghezzal (80e), Gourcuff (83e) et Benzia (85e) avaient beau tout donner, c’est finalement sur le score de 0-0 que les deux équipes se séparaient.

Gomis peut-il forcer le club à le garder?
Les acteurs de la planète du football français voient ça comme un acharnement, le président Aulas, lui, comme un choix d’entrepreneur. Lié à l’Olympique Lyonnais jusqu’en 2014, Bafé Gomis est clairement poussé vers la sortie par ses dirigeants. Leur but est bien évidemment de vendre leur attaquant français afin d’éviter de le perdre gratuitement la saison suivante. Swansea a bien fait une offre d’une dizaine de millions d’euros qui semblait avoir convaincu les Gones, mais le principal intéressé n’entend pas se faire bazarder de la sorte.

« Je pense mériter davantage de considération. Il faut être fort dans sa tête aujourd’hui, mais je le suis. (...) Je respecte tous les clubs, mais j’ai encore le droit de décider de ma destination, non ? (...) Si je ne trouve pas un club qui peut m’offrir les garanties que j’attends, qui a l’ambition que je recherche, je resterai. » Le 5 juillet dernier, Gomis avait d’ailleurs remis les pendules à l’heure dans les colonnes de L’Équipe. Suffisant toutefois pour persuader l’OL de le conserver ? Pas sûr, d’autant que les septuples champions de France ont très vite fait savoir que si l’ancien Stéphanois souhaitait avoir une chance de disputer le Mondial 2014 (si la France se qualifie bien entendu), il lui faudrait aller voir ailleurs.



Mais aujourd’hui, la situation peut-elle changer ? En clair, l’entêtement de Gomis va-t-il obliger l’OL à revoir ses positions dans la gestion du futur de ses deux attaquants (Gomis et Licha) ? Dernièrement, Jean-Michel Aulas avait pourtant été clair concernant l’Argentin « Lisandro va rester. Il fait partie des gens que le conseil d’administration, que le président, que l’entraineur souhaitent garder. Il rentre demain et on va rediscuter de manière précise. » Seul souci, Licha se trouve dans la même situation contractuelle que Gomis.

Libres tous les deux en juin 2014, le Français et l’ex-Portista n’ont pas prolongé leur contrat. Un détail qui a toute son importance. Désireux de faire des économies de salaire tout en récupérant quelques liquidités, JMA ne peut se permettre de conserver un duo qui perçoit près de 7,6 M€ de salaire annuel (4,1 M€ pour Lisandro, 3,5 M€ pour Gomis). Alors, à l’heure où le Progrès a fait part ce matin d’un intérêt de River Plate pour Licha, le patron des Gones devra-t-il revoir ses plans et laisser filer finalement l’Argentin au lieu de l’international tricolore ? La question mérite d’être posée.

Certes, cela contredirait les plans lyonnais, mais Gomis présente quelques avantages. Tout d’abord celui d’être moins souvent blessé que son coéquipier dont le mollet lui a joué des tours. Ensuite, en termes de statistiques, Gomis est loin d’être inutile à l’OL puisqu’il a été le meilleur réalisateur des Gones en 2012/2013 (16 buts). Enfin, malgré l’attitude de ses dirigeants à son égard, Gomis affiche encore et toujours une farouche volonté de donner le meilleur de lui-même.

Miguel Lopes en prêts à Lyon avec option d'achat!
La nouvelle n’a pas encore été officialisée, mais Miguel Lopes (26 ans) a, selon nos informations (merci à mon ami Alexis Ribeira des Hexa-Gones), signé son contrat avec l’Olympique Lyonnais. Arrivé dans la capitale des Gaules ce matin peu après 11h, l’international portugais a satisfait la traditionnelle visite médicale et s’est entendu avec la direction rhodanienne.

Le latéral droit est donc prêté pour un an par le Sporting CP, avec l’accord du FC Porto, qui possède 50 % des droits du joueur. Ce contrat de prêt comporte une option d’achat fixée à 10 M€. Après Gaël Danic, Miguel Lopes devient donc la deuxième recrue de son mercato estival. Une arrivée qui ferme donc définitivement la porte de l’OL au Sochalien Sébastien Corchia jugé trop cher pour les Gones.



A 26 ans, Miguel Lopes s’apprête donc à découvrir le troisième championnat européen de sa carrière (après la Liga ZON Sagres et la Liga). Un challenge qui l’enthousiasme plus que jamais. « S’il était amené à partir, il verrait d’un très bon œil un départ en France, un championnat relevé et équilibré où il pourrait exprimer ses qualités. Lyon est évidemment un très grand club », nous avait déclaré l’agent du joueur le 27 juin dernier. Espérons pour l’OL que le Portugais tiendra toutes ses promesses.

Alors que le transfert de Sébastien Corchia peine à se concrétiser, l'OL a accéléré le dossier Miguel Lopes. Ce soir, A Bola rapporte même qu'un accord avec le Sporting CP a été trouvé pour le défenseur portugais.
Bien décidé à recruter un latéral droit cet été, l’Olympique Lyonnais, qui voit le dossier Sébastien Corchia trainer en longueur, a finalement fixé sa priorité sur Miguel Lopes, le défenseur du Sporting CP. Très intéressé par le projet rhodanien, l’arrière droit portugais devrait réaliser son souhait de rejoindre l’OL

« J’ai toujours été bien traité au FC Porto et au Sporting. À dire vrai, Lyon est disposé à me recruter. J’ai la certitude que le président du FC Porto comme celui du Sporting (les deux clubs se partagent les droits économiques du joueur à hauteur de 50 %), indépendamment des problèmes qui peuvent exister entre les deux clubs, ne vont pas mettre d’obstacles au fait que je parte jouer dans un autre club et en Ligue des Champions », confiait-il hier dans les colonnes du quotidien A Bola.

Et bien, ce soir, le journal portugais affirme qu’un accord a été trouvé entre les deux formations pour un transfert cet été. Miguel Lopes était d’ailleurs absent de la séance d’entraînement cet après-midi et devrait s’envoler pour la France ce dimanche afin de finaliser les derniers détails du transfert et signer son contrat. Après Danic, l’Olympique Lyonnais est sur le point d’enregistrer sa deuxième recrue de l’été !

« Nous disposons d’une académie forte, qui est en deuxième place en Europe derrière le FC Barcelone », déclarait Jean-Michel Aulas dans Les Échos il y a quelques jours. Il ne croyait pas si bien dire puisque l’Olympique Lyonnais vient en effet d’être sacré meilleur centre de formation de France pour la saison 2012/13. Ce classement, validé par la Commission Nationale Paritaire de la Convention Collective Nationale des Métiers du Football (CCNMF), couronne donc les Gones, qui depuis plusieurs saisons, réalisent un travail de fond au sein de leur académie.

Rémi Garde s’appuie désormais en équipe première sur plusieurs jeunes pousses formées au club (Lopes, Gonalons, Umtiti, Grenier, Lacazette, etc.). Et quand ils ne brillent pas à Gerland, ces talents précoces filent renforcer les autres écuries de l’élite (Martial à Monaco, Reale à Lorient, Pied et Kolodziejczak à Nice). Les Rhodaniens devancent cette saison le FC Sochaux, lauréat en 2011/12, et Montpellier. L’AS Monaco, cinquième, reste une formidable école de football.

À la formation princière de concilier au mieux son statut de nouveau riche et l’intégration de ses footballeurs en herbe. Coups de chapeau à l’AJ Auxerre (4e) et au RC Lens (7e) qui, malgré leur présence en L2, continuent de former un grand nombre d’excellents éléments. Idem pour Metz, promu en L2 et 10e. Le Stade Rennais, habitué des podiums, n’est que sixième cette année. Le Paris SG et l’Olympique de Marseille figurent eux en deuxième partie de tableau, respectivement à la 12e et à la 16e position.

Classement des centres de formation pour la saison 2012/13 :

- 1. Olympique Lyonnais (4320 pts, catégorie 1, classe A)

- 2. FC Sochaux-Montbéliard (4079 pts, catégorie 1, classe A)

- 3. Montpellier HSC (3402 pts, catégorie 1, classe A)

- 4. AJ Auxerre (3376 pts, catégorie 1, classe A)

- 5. AS Monaco (3342 pts, catégorie 1, classe A)

- 6. Stade Rennais (3257 pts, catégorie 1, classe A)

- 7. RC Lens (3241 pts, catégorie 1, classe A)

- 8. Toulouse FC (3110 pts, catégorie 1, classe A)

- 9. Girondins de Bordeaux (2946 pts, catégorie 1, classe A)

- 10. FC Metz (2791 pts, catégorie 1, classe A)

- 11. Le Havre AC (2772 pts, catégorie 1, classe A)

- 12. Paris-SG (2701,5 pts, catégorie 1, classe A)

- 13. FC Nantes (2389 pts, catégorie 1, classe A)

- 14. Le Mans FC (2222 pts, catégorie 1, classe A)

- 15. AS Saint-Étienne (2140 pts, catégorie 1, classe A)

- 16. Olympique de Marseille (2126 pts, catégorie 1, classe A)

- 17. LOSC (2083 pts, catégorie A, classe A)

- 18. SM Caen (2024 pts, catégorie 1, classe A)

- 19. OGC Nice (1667 pts, catégorie 2, classe A)

- 20. ES Troyes AC (1617 pts, catégorie 1, classe A)

Qu’ont en commun Blaise Matuidi, André Ayew, Jérémy Janot, Sidney Govou, Geoffrey Dernis ou encore Damien Perquis ? Ils ont tous envoyé un message de soutien à Bafétimbi Gomis sur les réseaux sociaux. Des messages motivés par le traitement que lui réserve Jean-Michel Aulas depuis plusieurs semaines maintenant. Que ce soit sur Twitter, par communiqué officiel ou à l’oral, JMA ne cesse d’accentuer la pression sur Gomis pour qu’il plie bagages et accepte les offres déjà validées par l’OL.

Non retenu pour cette raison pour le stage à Tignes, Gomis s’entraîne donc seul à Lyon. Une situation ubuesque qui ne fait pas réagir uniquement les joueurs. Philippe Piat, co-président de l’UNFP, le syndicat des joueurs, s’est insurgé de la méthode employée par Aulas. « La manière dont Lyon cherche à se séparer de Bafétimbi Gomis, quasiment de force, est vraiment anormale. Le joueur veut respecter son contrat et on le force à partir. C’est le monde à l’envers », a-t-il lancé dans les colonnes de L’Équipe.

Financièrement, la position de l’OL se comprend et n’est pas contestable. C’est vraiment la manière qui interpelle, d’autant plus qu’elle n’aide pas Aulas dans sa démarche. À force de pointer du doigt Gomis, au comportement irréprochable, JMA le pousse dans une logique de confrontation, désormais bien entamée sur Twitter. Swansea et Cardiff n’intéressent pas Gomis, l’un des quelques footballeurs à réellement faire attention au projet sportif proposé.

Si un club devait se présenter avec l’offre adéquate et qu’il plaisait à Gomis, alors l’attaquant n’aurait pas de problème à quitter l’OL. Mais il ne s’engagera pas n’importe où pour faire plaisir à un président qui ne cesse de le dénigrer. Le tort de Gomis dans cette histoire ? Ne pas avoir convaincu Rémi Garde d’en faire un titulaire. Au moment de dessiner les contours de l’effectif, l’entraîneur rhodanien a choisi de faire confiance à Lisandro. Et voilà aujourd’hui où cette décision purement technique mène.

Saber Khlifa à Lyon, mais avant, il faut régler un truc:
« Compte tenu de la position du joueur (Bafétimbi Gomis, ND Anakaris), qui n’a pas fermé la porte pour discuter de son transfert, le club lui a demandé de rester à Tola Vologe pour débuter sa préparation avec Jean-Yves Ogier et être ainsi plus facilement disponible pour toutes négociations ». L’Olympique Lyonnais confirmait ce lundi par le biais d’un communiqué officiel sa volonté absolue de vendre Bafétimbi Gomis (27 ans).



Une fois que ce transfert sera effectué, les Gones entendent bien se pencher sur l’arrivée d’un renfort offensif. Et selon L’Équipe, l’une de leurs priorités dans ce secteur se nomme Saber Khlifa (26 ans). Auteur d’une excellente saison (13 buts et 3 passes décisives en L1), l’international tunisien d’Évian TG, sous contrat jusqu’en juin 2014 et estimé à 5 M€, plaît énormément au staff des Gones.

Les pensionnaires de Gerland ne sont pas les seuls sur le coup. Toujours d’après L’Équipe, l’Olympique de Marseille, Lille et Rennes seraient également intéressés. Mais là aussi, cette piste est soumise à des départs préalables (Gignac ou André Ayew à l’OM, Kalou au LOSC). Alors, l’OL remportera-t-il cette course contre la montre pour Saber Khlifa ? Bafétimbi Gomis détient une partie de la réponse.

Relance de l’Atlético Madrid pour Gourcuff ?
« Pour Gourcuff, on va voir son agent dès qu’il sera rentré (le 1er juillet). Pour l’instant, il n’a pas complètement réussi ce qu’il pouvait faire en venant à Lyon, mais il a fait une très bonne fin de saison. On a eu deux demandes de renseignement, mais pas de propositions ». Lors de la présentation de Gaël Danic, le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas faisait ainsi le point sur la situation de Yoann Gourcuff (26 ans).



La presse espagnole, et plus précisément Mundo Deportivo, croit savoir que l’un des clubs évoqués par JMA pour l’international tricolore serait l’Atlético Madrid. Les Colchoneros, qui avaient déjà étudié cette possibilité en janvier, cherchent toujours un meneur de jeu sur le marché. Et comme ils ne parviennent pas à finaliser la venue de leur cible prioritaire, Diego Ribas (28 ans, Wolfsburg), ils auraient réactivé la piste menant au Rhodanien.

Mais selon nos informations, les pensionnaires du Vicente Calderon ne sont aujourd’hui plus spécialement intéressés par cette piste. Ils auraient même été déçus par les récentes prestations de l’ancien Bordelais en Bleu lors de la tournée sud-américaine. Contacté par nos soins, le représentant du joueur, Didier Poulmaire, a indiqué, qu’à son niveau, « il n’y avait aucun contact ». L’OL risque donc de devoir patienter encore afin de trouver preneur pour Yoann Gourcuff.

En première ligne sur les dossiers chauds du mercato et après avoir bouclé son exercice comptable, Jean-Michel Aulas a trouvé le temps d’évoquer la stratégie économique de son Olympique Lyonnais au cours d’une longue interview accordée aux Échos.fr. « Nous sommes dans une phase de transition. Le modèle économique change. Le foot avait tendance à équilibrer ses comptes via les transferts ; demain, il faudra de plus en plus compter sur les recettes stables d’un stade de 60.000 places que très peu de clubs pourront avoir. Nous allons vers ce modèle et nous partons avec des bases saines. Au cours des dix dernières années, nous avons combiné excellence sportive et financière dans un modèle cohérent avec celui du « financial fair play » de l’UEFA, et le club a généré au cours de la dernière période de dix ans près de 250 millions d’euros de cash-flow positif. Le club dispose de fonds propres très importants (près de 90 millions). Et il est régulièrement sur le podium. La marque OL est une marque forte, nous avons aussi une excellente équipe de foot féminine, ce qui est un indéniable atout auprès des sponsors, et nous disposons d’une académie forte, qui est en deuxième place en Europe derrière le FC Barcelone », a-t-il expliqué pour défendre son bilan actuel.

Il en a également profité pour expliquer l’importance que revêt le Grand Stade pour ses projets futurs. « L’UEFA veut limiter les excès, les déficits à répétition comme les actionnaires mécènes qui renflouent systématiquement les comptes. L’objectif est vertueux car cela devrait contribuer à remettre le sport au premier plan tout en limitant l’inflation salariale. Pour croître, les clubs auront besoin de dégager des ressources financières stables moins dépendantes de l’aléa sportif. (...) Dans le foot, (...) le stade est un actif économique générant des recettes que les clubs doivent contrôler. Arsenal l’a fait à Londres avec l’Emirates Stadium, le Bayern l’a fait à Munich avec l’Allianz Arena. L’exemple du Bayern montre qu’un club bien géré peut rembourser en près de dix ans son stade et, à terme, cela génère des recettes pour le club propriétaire. Si l’on passe par un partenariat public-privé, cela ne procure pas de ressources au club et cela peut coûter, du fait des taux actuariels, des sommes considérables à l’État et donc aux contribuables. Moi je suis un entrepreneur, je suis prêt à prendre des risques pour que l’OL récupère 100 % des ressources. Lyon, c’est la deuxième métropole française, nous sommes le premier club français dans le Top 20 européen. Et, dans ce Top 20, il n’y a que deux clubs qui ne sont pas propriétaires de leur stade », a-t-il justement analysé, regrettant les retards déjà pris sur ce chantier, qui parait cette fois bien parti.
Le PSG et Monaco sont de bonnes nouvelles pour la L1



Un projet du grand stade dont il explique encore les grandes lignes. « On a perdu quatre ans, mais les choses avancent. Notre stade devrait être prêt pour l’Euro 2016 et probablement quelques mois avant. Les travaux de terrassement sont terminés et nous pourrons démarrer la construction dès que nous serons en mesure de finaliser le montage financier, qui comporte une part d’autofinancement par fonds propres, un financement via un pool bancaire de l’ordre de 130 M€, et un financement obligataire de l’ordre de 110 millions. Au total, on parle d’un projet de 405 millions pour 45 hectares, avec un stade, deux hôtels, une clinique du sport, un centre de loisirs, un centre de remise en forme et un projet immobilier. Cet espace vivra les jours de match comme le reste de la semaine, pour les amateurs de foot comme pour le grand public et les professionnels. Notre projet donnera du travail à 2.500 personnes pendant la construction et créera 1.500 emplois permanents en phase d’exploitation. Au-delà de la complexité du montage financier, il faut reconnaître que, en France, rien n’est fait pour limiter et punir les recours abusifs. Le droit de l’urbanisme profite à tous les opposants. Aux États-Unis, ceux qui déposent plainte sans raison paient parfois de lourdes indemnités », a-t-il indiqué.

En tant que chef d’entreprise avisé, le pragmatique JMA s’est ensuite félicité de l’arrivée dans le football français de nouveaux investisseurs comme c’est le cas au Paris SG et à l’AS Monaco. Il considère même qu’ils peuvent insuffler un vent nouveau permettant de faire entrer le championnat de France dans une nouvelle ère, un cercle vertueux. « L’Angleterre a permis à de nouveaux investisseurs d’investir pour relancer des clubs, et regardez le résultat. Le foot anglais est populaire dans le monde entier. Les ventes de droits télé rapportent 600 millions d’euros à l’international, c’est vingt fois plus que la vente des droits internationaux du foot français. Nous pouvons nous aussi entrer dans un cercle vertueux avec des clubs plus riches, des stars et donc des affiches qui généreront des droits supplémentaires pour tout le monde », a-t-il expliqué.

Pour autant, JMA craint que la taxe à 75 % sur les hauts revenus voulue par l’État ne complique la donne pour les clubs français déjà soumis à des règles plus contraignantes que chez nos voisins européens. « Ce serait une catastrophe économique. Un choc que le foot français ne sera pas capable d’encaisser. On prendrait les clubs, qui ne sont que des PME, en otage car nous avons signé des contrats qui nous engagent sur la durée et qui ne pourraient pas prendre en compte cette évolution de la fiscalité. Il faut au moins que la taxe ne puisse pas s’appliquer sur les contrats déjà signés. Cela a été fait lorsque l’administration a supprimé le droit à l’image collectif des sportifs. Cela pourrait se faire pour la taxe à 75 %», a-t-il conclu. Sur le mercato, comme sur l’actualité plus générale du monde du football, l’omniprésent Jean-Michel Aulas n’hésite jamais à dire ce qu’il pense.

Officiel : l’OL s’offre Gaël Danic !
Fini le clinquant et les recrues à coups de millions, place aux bonnes affaires et au rapport qualité-prix le plus avantageux. L’Olympique Lyonnais est passé dans une autre ère, et n’a donc guère d’autre choix que de procéder de la sorte pour mener à bien sa campagne estivale. Et c’est donc dans cette optique que le club septuple champion de France a décidé de se pencher sur le cas de Gaël Danic. Pourtant dans le viseur de Saint-Etienne et de Lille, le milieu offensif gauche de Valenciennes a fait volte-face, préférant le challenge sportif rhodanien comme il l’expliquait à RMC :

« J’ai été courtisé par de très bons clubs qui me faisaient envie. Et il y a un club qui s’est détaché, c’est Lyon. Il reste encore des choses à régler, mais c’est en bonne voie. Ce qui a fait la différence, c’est que j’arrive à un âge bien avancé, même si je me sens tout neuf, et un club comme Lyon peut m’offrir l’opportunité de jouer la Ligue des champions (l’OL a deux tours préliminaires, ndlr). Auparavant, je n’ai connu que des clubs qui jouaient le maintien, donc c’est faire un grand saut vers le haut niveau. Ce n’est pas négligeable. Plus les saisons avancent et plus j’avais l’impression que cet objectif ne se réaliserait pas. Aujourd’hui, c’est le cas et je ne vais pas hésiter, je vais prendre le train en marche ».



Après avoir satisfait à la traditionnelle visite médicale jeudi dernier et après que les deux clubs soient parvenus à un accord ce lundi matin, il ne restait plus que la confirmation officielle. C’est désormais chose faite sur le compte twitter de l’OL. Montant du transfert : « 0,8 million d’euros auquel pourra s’ajouter un maximum de 0,2 million euro d’incentives ».

L'affaire Gomis
« Bafé a intérêt à choisir un club pour jouer l’année de pré coupe du monde au Brésil et il sera très heureux ». La semaine dernière, Jean-Michel Aulas confirmait assez froidement sur son compte Twitter que Bafétimbi Gomis n’était plus désiré à l’Olympique Lyonnais. Une prise de position ferme allant à l’encontre des désirs du joueur, qui a toujours affirmé sa volonté de poursuivre l’aventure à l’OL. Qu’est-ce qui coince entre l’international français et le club rhodanien ? Est-ce purement un choix sportif ? Oui selon JMA, qui a encore communiqué avec ses followers sur le réseau social hier.

À l’un de ceux qui contestait ce choix, le président a répondu : « ce qui compte c’est l ’avis de l’entraîneur c’est lui le coach ». Rémi Garde veut pérenniser le 4-3-3 et après avoir jonglé entre Lisandro et Gomis toute la saison précédente, il a fait son choix. Seul Lisandro pourra rester. « Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas garder les 2 pour le même poste et que si Bafé veut aller au Brésil il va sûrement partir », a poursuivi Aulas, décidément pas tendre avec son international de 27 ans.



À l’instar de dossiers précédents, l’OL ne montre guère de sentiments à l’heure du mercato. Peu importe si Gomis s’est toujours bien comporté ou a effectué une saison plus que correcte. Peu importe s’il affiche une fidélité insensée à un club qui le pousse désespérément vers la sortie. « Je serai là à la reprise, il me reste encore un an de contrat. Je viendrai pour me battre, et gagner ma place pour jouer. Je suis sûr de moi, j’ai toujours dit que je voulais rester et je suis resté, je le redis donc », disait-il fin mai, après avoir déjà dû digérer le mercato hivernal où l’OL a tout fait pour l’envoyer paître ailleurs.

Les médias anglais affirme en effet que c’est une véritable bataille galloise qui s’organise autour du Lyonnais. Promu en Premier League, Cardiff serait disposé à battre le record du transfert le plus cher de l’histoire du club en envoyant un chèque de 15 M€ aux Gones. Une proposition qui ne sera pas refusée, sachant que l’OL avait déboursé pas moins de 13 M€ pour arracher Gomis à l’ASSE. Mais ce n’est pas tout.

Le Mirror poursuit en annonçant que le président de Swansea, rival de Cardiff, Huw Jenkins s’est envolé vers la France ces derniers jours afin d’approfondir ce dossier. En a-t-il profité pour faire une contre-offre à l’OL ? Nul ne le sait encore, mais Jean-Michel Aulas peut se frotter les mains. Cette guerre galloise ne manquera pas de faire monter les enchères.

Ses fans saluent sa combativité et sa protection de balle, ses détracteurs raillent sa lenteur et son inefficacité. Oui, Gomis traverse parfois de longues périodes de doute face au but et est capable de vendanger des immanquables. Mais il peut également porter l’OL sur ses épaules, comme ce fut le cas lors de la première partie de saison. Garde ne se fie donc pas aux nombres de buts inscrits en L1, favorables à Gomis pour la première fois depuis 4 ans (16 pour Gomis, 11 pour Lisandro en L1). Après s’être félicité de posséder deux attaquants de ce calibre pour un seul poste, Lyon a désormais changé son fusil d’épaule, poussé par le besoin d’une réduction de la masse salariale. Gomis acceptera-t-il d’être sacrifié ? La menace répétée d’Aulas sur un manque de temps de jeu et donc une non-sélection pour la Coupe du Monde au Brésil n’est pas anodine, mais on pourra encore regretter la drôle de manière de l’OL de dire au revoir à un joueur au comportement irréprochable.

L’OL vient de publier un communiqué annonçant ses trois prochains matchs amicaux. Comme nous vous l’annoncions, les lyonnais joueront contre le MKS Pogoń Szczecin le 10 juillet prochain (lire ici) puis s’enchaînera un match contre les Red Bulls de New York (l'équipe actuelle de notre légende bien aimée Juninho!!) le 16 juillet, le Jeonbuk Hyundai le 20 juillet et enfin un quatrième match non dévoilé avant le match aller du 3ème tour préliminaire de la Champions League le 30 ou le 31 juillet.

Voici donc ce communiqué : « Le MKS Pogoń Szczecin et le Jeonbuk Hyundai sont les futurs adversaires de l’OL, dans le cadre de sa préparation…Les matchs amicaux auront lieu respectivement le 10 juillet et le 20 juillet…

Au retour du stage de Tignes, l’O.L. disputera son 1er match de préparation en Pologne contre le MKS Pogoń, club de la ville de Szczecin. Fondé en 1948, le club a été vice-champion de Pologne en 1987 et 2001. Il a été aussi finaliste de la Coupe de la Pologne en 1981, 1982 et 2010.

Le match aura lieu le mercredi 10 juillet à 18h30 (pas de décalage horaire avec la Pologne) au Stade Municipal Florian Krygier de Szczecin, d’une capacité de près de 18 000 places.

Les supporters lyonnais retrouveront leur équipe le samedi 20 juillet à Gerland à l‘occasion d’un match amical contre l’équipe coréenne Jeonbuk Hyundai Motors, club de la ville de Jeonju fondé en 1993.

Propriété de la division Voitures du groupe Hyundai, Jeonbuk Hyundai Motors a remporté deux titres de Champion de Corée du Sud, en 2009 et en 2011, et trois Coupes en 2000, 2003 et 2005.

Le club s’est également distingué sur la scène continentale en remportant la Ligue des Champions d’Asie en 2006.

Entre ces deux matches, rappelons que l’Olympique Lyonnais rencontrera le 16 juillet les Red Bulls de New York à 20h, heure locale.

L’O.L. terminera sa préparation en jouant un 4ème match amical avant le match aller du 3ème tour préliminaire de la Champions League le 30 ou le 31 juillet ».

L’OL jouera donc un quatrième match encore inconnu, peut-être un match retour contre les Red Bulls de New York à Gerland ? Affaire à suivre…