Shanghai, ville organisatrice officielle du Mahjong sur console!
C'est bien connu, au pays du mahjong dans le jeu vidéo, Shanghai fait figure de capital incontournable.
Pendant pas mal d'années, cette série distribuée en occident par Activision, était la seule à franchir les frontières du pays du soleil-levant, pour atterrir dans nos contrées.
La découverte pour pas mal d'entre nous de ce jeu chinois, s'est faite par le biais de Shanghai donc.
Ici, nous allons parler du second opus sur Super Famicom,
Super Shangai: Dragon's Eye, qui est aussi sortit à l'époque sur la rivale de la 16 bits de la Super Nintendo, la Megadrive de Sega.
La série des Shanghai a toujours proposé une variante du mahjong où le joueur joue seul face à une pyramide de dominos. Dragon's Eye est donc un jeu de reflexion où le principe est très simple: il faut retirer toutes les pièces qui forment l'espèce de pyramide du jeu, en faisant des paires. La subtilité du jeu réside au fait qu'il est impossible de retirer un domino qui est coincé entre 2 dominés. Concrètement, pour être retiré, chaque domino doit avoir un côté libre que ce soit le côté gauche ou droit. Si ce n'est pas le cas, il est impossible de le sélectionner, et donc de faire une paire.
Simpliste au premier abord, le concept de Shanghai s'avère très exigeant. Pas question de faire n'importe quoi ou de supprimer des paires de façon impulsive, le joueur doit sans cesse garder en tête qu'il faudra enlever les dominos du dessous, invisible en début de partie. Il faut donc dégarnir le plateau de jeu de manière intelligente en anticipant en permanence les coups suivants. Shanghai fait donc partie de cette catégorie de titre où l'on reflechit plus que l'on ne joue.
Hot B propose donc dans ce programme plusieurs plateaux avec différents thèmes comme les animaux, panneaux routiers, ou encore le sport. Le choix du tableau se fera surtout sur la capacité de chacun à bien discerner les motifs dessinés sur les dominos. Car oui, le petit défaut de Shanghai est forcer le joueur à faire un effort d'observation et à fatiguer un peu ses yeux.
Personnellement, je joue toujours sur le plateau du Dragon, qui est à mon sens le plus joli, celui dont j'ai l'habitude, et qui dispose en plus du plus beau thème musical. Et puis c'est après tout le seul plateau disposant d'une vraie ambiance chinoise, fidèle aux origines du jeu.
Un mode deux joueurs est aussi de la partie ainsi qu'un mode Master pour les joueurs aguerris.
La réalisation passe totalement au second plan dans ce genre de titre. L'ensemble est donc plus ou moins lisible, jouable, et c'est tout ce qui nous intéressera. La durée de vie est infini dans le sens où on y revient avec plaisir de temps en temps, histoire de constater si on a toujours la main.
Super Shangai: Dragon's Eye n'apporta rien de bien neuf dans la série, mais constitue un divertissement agréable et reposant après une journée rythmé par un stress permanent. Vider le plateau n'est vraiment pas un exercice aisé, il nécessite de la patience ainsi que de la reflexion. A l'instar d'un Tetris, cette série fût déclinée sur un nombre incalculable de support, dont le téléphone portable ou encore en flash sur PC dans des versions totalement gratuite.
Pour ceux qui n'y ont jamais joué, il serait vraiment temps d'essayer, au moins une fois.
Fiche technique:
Titre: SUPER SHANGHAI: DRAGON'S EYE
Développeur: GENKI
Editeur: HOT-B
Genre: REFLEXION
Année: 1992
Autres supports: MEGADRIVE, GAME GEAR
Nombre de joueur(s): 2
Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 010 - Juillet 1992)

RESSOURCE PRESSE

Screenshots:
Bonus:
Un petit shanghai version navigateur, çà vous dit ?