Malédiction... trop tard!
Si il y a un personnage que les fans de Sega n'ont pas oublié, c'est bien Wonderboy. Crée par la société Escape qui deviendra plus tard Westone, le premier épisode paru en 1986 sur la console de Sega SG-1000 et avait marqué les esprits de l'époque. Le personnage sera utilisé dans divers suites, sur des supports différents comme la NES, les consoles Sega ou la PC Engine. Seulement le nom "Wonderboy" restera la propriété intellectuelle de Sega, ce que créera une grosse confusion auprès des joueurs puisque selon les plateformes les titres des jeux changeaient.
Parallèlement à la série principale, Westone créera une série spin-off plus axée RPG dans un univers fantasy, la série des Monster World.
Cet épisode est donc le deuxième épisode de cette saga, Monster World II: Dragon no Wana appelé chez nous Wonder Boy III: The Dragon's Trap. Ce jeu est sortit en 1989 sur Master System et Game Gear, dans ce test nous nous intéresserons à la version portable.
Précisons tout de même que ce même jeu ressortit 2 ans plus tard sur PC Engine dans une version remaniée qui se nommera sobrement Dragon's Curse en occident, et Adventure of Island au Japon. Comme vous le constatez ce titre n'a aucun rapport avec les Adventure of Island que nous connaissons en occident, qui sont les versions "Nintendo" et "PC Engine" de Wonderboy série principale, ce même jeu s'appelant Takahashi Meijin au Japon, vous me suivez?
Au royaume de l'imbroglio Wonder Boy est roi...
Ce titre est la suite directe du premier Monster World. A la manière d'un Dracula X Symphony of the Night, on commence le jeu avec le dernier combat de l'épisode précédent, en l'occurrence contre le Meka Dragon.
Avant de s'éteindre, le Meka Dragon jettera une malédiction au personnage le transformant en dragon (Lizard-Man). Le but de notre ami sera donc de retrouver sa forme humaine, pour se faire il devra partir à l'aventure pour récupérer le Salamander Cross, seul objet qui lui permettra de redevenir un beau jeune homme.
Pour un titre aussi, on peut noter que le début est assez original puisque l'histoire commence d'emblée par un coup de théâtre qui en a étonné plus d'un!
Le jeu propose un village unique qui permettra à notre héros de s'équiper mais qui constituera le point de départ des différentes quêtes à accomplir. Le jeu n'est pas structuré en niveaux séparés, l'univers est donc assez ouvert. Pour accéder à nouveaux lieux, il faudra utiliser les différentes formes que notre avatar acquerra durant son périple. Car oui, Wonerboy ne restera pas tout le jeu Lizard-man, il pourra se transformer aussi en Mouse-man qui lui permettra entre autre, de franchir des passages étroits. Il pourra aussi se transformer en Piranha-man ce qui lui permettra de nager, ou encore en Hawk-man, forme qui permettra à héros de voler. C'est ainsi que l'on débloque les nouveaux lieux à visiter, ce qui est au demeurant fort original dans un jeu d'action-plateforme-RPG au scrolling latéral.
Wonderboy pourra tout au long de son aventure améliorer 3 caractéristiques, les Attack Points (AP), les Defense Points (DP), et les Charism Points (CP). Comme leurs noms l'indiquent, les AP et DP augmenteront respectivement la force et le boulier de notre personnage. Les CP augmenteront eux le charisme de notre avatar, concrètement cette caractéristique servira avec les marchands. En effet, certains marchands refuseront de nous vendre un item, malgré le fait que l'on dispose de la somme necessaire, prétextant le manque de charisme de Wonderboy, ce qui est un comble en matière de pratique commerciale. Il faudra donc charmer les marchands pour les décider à faire des affaires avec nous.
Techniquement, le titre est très propre sur Master System, et très joli sur Game Gear. L'ensemble est clair, les graphismes d'époque restent convaincants. En tout cas, à l'époque la réalisation technique était de très bonne facture.
L'animation est correct, on ne constate quasiment pas de bugs d'affichages ou autres. Enfin la bande sonore est vraiment sympathique s'inscrivant parfaitement dans l'esprit "heroic-fantasy naïf" du jeu. La qualité sonore 8 bits pourra cependant rebuter les joueurs habitués aux sons modernes, mais ceux-là s'intéressent-ils vraiment à ce genre de titre?
La jouablilité ne pose aucun problème aussi, l'interface des menus est claire et concise, on s'y retrouve facilement. Seul bémol, le jeu est en anglais, même en version PAL française. En même temps, à l'époque, peu de titres étaient traduit dans notre langue.
Enfin la durée de vie est malhereusement assez courte, surtout pour un titre du genre. Comptez grand maximum 5 voire 6 heures pour en venir à bout, ce qui est peu.
Cependant la progression est non-linéaire, et l'aspect aventure est suffisamment développé pour accrocher le joueur de bout en bout. Aussi un système de password (assez mal fait d'ailleurs) permet aux joueurs de reprendre leur parti quand bon leur semble. Les passwords sont à récupérer chez un marchands, vu qu'il n'y a pas de niveaux dans le jeu.
Monster World II faisait parti des must-have des 8 bits de Sega, que ce soit Master System ou Game Gear. Un succès amplement mérité tellement le titre de Westone était aboutit, tout en conservant l'esprit naïf de la série. Le jeu est agréable, jouable, et suffisamment intéressant pour accrocher le joueur. Son seul vrai défaut vient de sa faible durée de vie et de son manque de rejouabilité. Cependant la courte expérience reste des plus agréables.
Fiche Technique: Titre: MONSTER WORLD II: DRAGON NO WANA Développeur: WESTONE Editeur: SEGA Genre: ACTION-RPG Année: 1992 Autres supports: MARK III, PC ENGINE Nombre de joueur(s): 1 Localisation: Jeu testé en version européenne
NOTE PRESSE (Player One 023 - Septembre/Octobre 1992)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro:
En bonus, Je vous propose aujourd'hui un TAS réalisé par un duo du joueur, AngerFist et OgreSlayeR en 30:08. Je précise que ce TAS est réalisé sur Master System et non sur Game Gear.
Ouais pas mal je l'avais finit sur l'adaptateur cartouches sms pour gamegear...t'en rappelles ? tu me l'avais prêté à l'epoque...ça niq*ait quand tu transformer en dragon! trop fort
pour moi le meilleur c'est alex kidd in miracle world suivi de tres pres par land of illusion. Mais ce wonderboy reste un met de fin gourmet merci pour vos post çà fais plaisir que wonder boy est tjs present au coeur des fans