« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
réalisé par Edgar Wright
(Shaun of the Dead / Hot Fuzz)
Depuis quelques années nous voyons de plus en plus des films coréens qui mélangent les genres (dans le cas présent, une fable social -sur la condition de la femme dans un certain milieu- psychologique entre thriller et film d'horreur) et de l'autre côté, un mouvement « metoo » qui a « libéré » la parole des femmes, nous nous retrouvons devant un film qui est la « fusion » de ses deux « courants ».
Nous suivons Eloise, une jeune femme passionnée de la mode qui va à Londres (car elle habite en pleine campagne) pour pouvoir devenir une futur styliste à travers une école, jusqu'à là rien d'original, mais là ou ça devient intéressant, nous voyons surtout une jeune femme qui vient d'une paisible campagne ou elle idéalise les années 60 (elle vit avec sa grand mère qui a connu cette époque) à travers des chansons et une certaine vision de la mode (du monde artistique en somme) qui paraît idyllique, une fois arrivé à Londres, elle se rends compte que c'est « moins » paisible (aussi bien dans la ville que dans les « appartements » de l'école, que ses « camarades » de chambre féminine, ne sont pas toujours très solidaire entre elle, qu'il y aussi de rare garçon, qui pourrait-être des bon gars -mais encore faut-il leur faire confiance-), elle décide de louer une chambre « moins moderne » ou elle pourra écouter des chansons des années 60 et se plonger dans des draps plus « chaleureux » (qui lui rappel la « douceur » de la campagne), le plus de cet endroit, elle va pouvoir « voyager » dans le temps, mais uniquement en étant spectatrice, elle va pouvoir rencontrer une idole des années 60...mais voilà, nous sommes en plein patriarcat, la réalité est bien moins idyllique qu'elle pensait, elle verra l'envers du décors, qui pourrait passer du « paradis » à « l’enfer » du milieu de son monde artistique qui à l'époque était tenue par les hommes.
La réalisation est inspirée (une véritable narration par l'image, de son départ à l'arrivée à Londres, en passant par la façon de résumer le patriarcat en un plan : la façade gigantesque d'une affiche de James Bond "Opération Tonnerre", les jeux de « miroirs » extrêmement bien amenés -qui permet de comprendre la frontière entre réelle et irréelle- l'après audition quand Eloise va découvrir le vrai sort des femmes sur scène par rapport à l’audition, un plan séquence qui montre les coulisses glauque ect), la photo (de Chung-hoon Chung : Old Boy, Mademoiselle) est parfaite, un vrai travail sur la lumière, le rythme est bon (les transitions sont fluides), le « duo » d'actrices fonctionne très bien (une de mes scènes préférées, quand les deux filles dansent avec le même homme, il faut voir la scène pour comprendre), il y a une vrai complémentarité, des seconds rôles qui permettent de « crédibiliser » ce passé, car c'est des comédiens qui sont des "acteurs" (dans tout les sens du terme) de cette ancienne époque, le film monte crescendo dans « l'horreur », toute la force du film, c'est qu'il y a plusieurs lectures.
Je sors de la séance et j'ai juste adoré. Le film est presque parfait (je mettrai juste un petit bémol sur la fin), la réalisation, la musique, la photographique, le scénario, les acteurs, bref c'est vraiment un très très grand film !
Je l'ai vu malheureusement en VF, mais tant mieux je pourrais me refaire une séance à la maison tranquilou en VO et sur mon OLED ca va être la fête de la couleur
nicolasgourry , bennj
Simple question qui va mettre à mal le film, c'est quoi le pouvoir de Eloise ?
Je l'ai aussi vu et si la forme est très bonne (sauf les fantômes numérique), le fond ne l'ai pas du tout.
C'est plutôt mal écrit, ce qui est étonnant de la part de Wright. Le côté film féministe est mis à mal par rapports aux final, final mal amené aussi.
Et quand tu creuse un peu, tu vois que le film prend beaucoup chez Satoshi Kon mais sans l'intelligence qui va avec.
salerafiot
Le pouvoir de Eloise, c'est l'étendue de son empathie qui sera parfois ébranler, mais qui restera le moyen de garder espoir.
pour moi, les fantômes n'existent pas, mais nous sommes dans un film, donc c'est plus "symbolique" et "métaphorique", nous sommes plus proche d'une sorte de "fable", ça me rappel un peu l'approche des films de Tarantino, je pense à Inglourious Basterds qui est un film de "vengeances de l'histoire", en gros ça c'est pas passé comme ça historiquement (c'est pas tiré directement d'une histoire vrai), mais c'est des films qui montre une "colère" qui agisse comme une catharsis face à des injustices qui ont eu lieu réellement.
C'est vrai que la fin est "ambiguë", mais je pense que c'est fait exprès, c'est plus fait pour poser des questions qu'autre chose, notamment "face à inhumanité, faut-il être inhumain en se faisant justice soit même ?", trouver la "limite" à ne pas dépasser pour que l'espoir l'emporte sur le nihilisme.
Je ne sais pas si je suis clair.
La fin n'a rien d'ambiguë, c'est au contraire très terre à terre.
Mais si tu par du fait que les fantômes n'en sont pas, que sont t'il ?
Pour moi le pouvoir de Eloise est défini dès le début avec le fait qu'elle voit sa mère, conclusion de cette scène-> elle voit les mort.
Choses confirmer par la révélation des autres habitants de la chambre.
Par contre ça tient pas car si elle communique avec les morts, une grosse partie des scènes ne peuvent être connus par ces esprits.
Et si on part de fait que c'est connu de la blonde, elle n'est pas morte.
C'est extrêmement mal défini... enfin c'était pas mal défini je pense que c'est plus fait pour être un élément variable selon les besoins comme les pouvoirs de Rey dans starwars.
Comme dit le film veux délivrer un message féministe sur la situation des femmes a cette époque mais le fait très mal.
Sinon on est horrifié par la descente au enfer, au final on se retrouve quand même a avoir de la compassion pour les fantômes numérique et en ce sens c'est raté.
Réellement le film a d'énormes problème d'écriture, .
A mon avis , ça saute bien plus au yeux sur une seconde vision.
J'avoue que ça fait déjà plus d'un mois que j'ai pu le voir et le constat est sans appel.
C'est le film de Wright le plus faible.
salerafiot moi j'ai aimé la forme, j'ai trouvé qu'il y avait des bonnes idées de fond, le film est plus clair sur la forme que sur le fond, ça je peux l'entendre, c'est pas faux, il y a des "paradoxes" surtout sur la fin, pour ça que je dis "ambiguë".
Déjà moi les fantômes existent pas, donc imagine l'effort que je dois faire, pour adhérer aux films, je dois penser les choses de manière symbolique et métaphorique en permanence, pas facile quand tu es rationnel comme moi.
Clairement pas un des meilleurs Edgar Wright mais ça se laisse bien regarder et la real est très propre . Par contre la MC ne joue pas particulièrement bien .
Je l'ai vu malheureusement en VF, mais tant mieux je pourrais me refaire une séance à la maison tranquilou en VO et sur mon OLED ca va être la fête de la couleur
Simple question qui va mettre à mal le film, c'est quoi le pouvoir de Eloise ?
Je l'ai aussi vu et si la forme est très bonne (sauf les fantômes numérique), le fond ne l'ai pas du tout.
C'est plutôt mal écrit, ce qui est étonnant de la part de Wright. Le côté film féministe est mis à mal par rapports aux final, final mal amené aussi.
Et quand tu creuse un peu, tu vois que le film prend beaucoup chez Satoshi Kon mais sans l'intelligence qui va avec.
Le pouvoir de Eloise, c'est l'étendue de son empathie qui sera parfois ébranler, mais qui restera le moyen de garder espoir.
pour moi, les fantômes n'existent pas, mais nous sommes dans un film, donc c'est plus "symbolique" et "métaphorique", nous sommes plus proche d'une sorte de "fable", ça me rappel un peu l'approche des films de Tarantino, je pense à Inglourious Basterds qui est un film de "vengeances de l'histoire", en gros ça c'est pas passé comme ça historiquement (c'est pas tiré directement d'une histoire vrai), mais c'est des films qui montre une "colère" qui agisse comme une catharsis face à des injustices qui ont eu lieu réellement.
C'est vrai que la fin est "ambiguë", mais je pense que c'est fait exprès, c'est plus fait pour poser des questions qu'autre chose, notamment "face à inhumanité, faut-il être inhumain en se faisant justice soit même ?", trouver la "limite" à ne pas dépasser pour que l'espoir l'emporte sur le nihilisme.
Je ne sais pas si je suis clair.
Mais si tu par du fait que les fantômes n'en sont pas, que sont t'il ?
Pour moi le pouvoir de Eloise est défini dès le début avec le fait qu'elle voit sa mère, conclusion de cette scène-> elle voit les mort.
Choses confirmer par la révélation des autres habitants de la chambre.
Par contre ça tient pas car si elle communique avec les morts, une grosse partie des scènes ne peuvent être connus par ces esprits.
Et si on part de fait que c'est connu de la blonde, elle n'est pas morte.
C'est extrêmement mal défini... enfin c'était pas mal défini je pense que c'est plus fait pour être un élément variable selon les besoins comme les pouvoirs de Rey dans starwars.
Comme dit le film veux délivrer un message féministe sur la situation des femmes a cette époque mais le fait très mal.
Sinon on est horrifié par la descente au enfer, au final on se retrouve quand même a avoir de la compassion pour les fantômes numérique et en ce sens c'est raté.
A mon avis , ça saute bien plus au yeux sur une seconde vision.
J'avoue que ça fait déjà plus d'un mois que j'ai pu le voir et le constat est sans appel.
C'est le film de Wright le plus faible.
Déjà moi les fantômes existent pas, donc imagine l'effort que je dois faire, pour adhérer aux films, je dois penser les choses de manière symbolique et métaphorique en permanence, pas facile quand tu es rationnel comme moi.
Clairement pas un des meilleurs Edgar Wright mais ça se laisse bien regarder et la real est très propre . Par contre la MC ne joue pas particulièrement bien .