Très bonne review et toujours très bon et drôle de lire un papier de Gregoire Hellot
LA RUE KITANO ( ce jeu de mots ! )
Les hebdos français ont leurs dossiers sur les francs-maçons, les meilleurs hôpitaux ou encore le prix de l’immobilier ; mais vos serviteurs ont, eux aussi, leur marronnier tant attendu : le nouveau Ryū ga Gotoku du TGS. Et une fois encore, les attentes n’ont pas été trahies avec Yakuza 6.
Quand on connaît la petite Haruka, on se dit que finalement, Princesse Sarah était bénie des Dieux. Souvenez-vous : bâtarde abandonnée d’un yakuza, elle est recueillie par Kazuma Kiryu , notre héros, après la mort de ses parents. Puis passe la majorité de ses années d’école primaire à se faire enlever par de la racaille japonaise en costume Armani, ce qui en général suffit à transformer n’importe quelle petite fille en agoraphobe hautement paranoïaque. Mais non : elle s’accroche, et bosse dans un orphelinat jusqu’au jour où un agent la repère, et décide d’en faire une chanteuse à la mode. Là, forcément, on se dit “c’est bon, la vie prend un bon virage, tout ce passé l’a rendue plus forte”... et paf. Son père adoptif (notre héros) est retrouvé à moitié mourant dans une ruelle, lui faisant louper son premier concert, et surtout conduisant à l’arrestation de Kiryu pour coups et blessures.
Haruka, livrée à elle-même, habituée à ce qu’on lui retire sa tartelette au bonheur de la bouche, est alors forcée d’abandonner sa carrière de pop-star à cause d’un paparazzi qui découvre son affiliation à la mafia japonaise. On la retrouvera dans le coma à la suite d’un accident de voiture, laissant derrière elle un bébé. C’est, en plus de cela, le moment qu’attendait la mafia chinoise pour investir Kamurochô, le fameux quartier semi-fictionnel dans lequel la série se déroule. C’en est trop pour Kiryu qui, tout juste sorti de prison, décide de partir régler le problème chinois d’une main, et de retrouver le père du lardon de l’autre.
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En tout cas , le jeu à l'air de bien conclure la saga Kiryu , vivement le Zéro chez nous

Black Beaujolais, the best (évidemment)
C'est mort