Petite baffe émotionnelle que je viens de me prendre en finissant cette serie documentaire en 10 episodes

Le docu (réalisé sur 10 ans par deux femmes encore étudiantes à l’époque des faits) retrace la vie de Steven Avery, enfant d’une petite famille pauvre tenant une casse dans le Wisconsin, qui est accusé en 1985 par la police d’un crime sexuel qu’il n’a pas commis.
Il faudra attendre 18 ans avant que le véritable violeur soit retrouvé et que Steven soit libéré. Il demandera alors 36 millions de dollars en dédommagement à la ville et a la police pour toutes ces années perdues, malheureusement pour lui cette demande aura des conséquences et sa liberté ne sera que de courte durée. En effet fin 2005 lorsque la police apprend la disparition de la photographe Teresa Halbach qui s’était rendu chez Steven Avery plusieurs jours auparavant, ils vont aller directement chez lui pour l’arrêter et tout faire pour l’incriminer en allant jusqu'à falsifier les preuves et pousser son neveu, un adolescent légèrement en retard mentalement, a avouer qu’ils ont commis ce crime ensemble.
Est-ce que Steven Avery et son neveux ont réellement commis ce crime ? Est-ce un coup monté de la police qui aurait elle-même assassiné Teressa Halbach pour ne pas a avoir a payer sa dette envers Avery ? Est-ce quelqu’un d’autre ?



Entre des flics ripoux, un procureur qui donne envie de gerber, l'avocat véreux du neveux ou encore le frère de la victime qui semble content de sa soudaine médiatisation, cette série donne pendant 10 épisodes envie de claquer quelques gueules et montre a quel point le système judiciaire peut être corrompu.

Mais c'est sans compter une note d'espoirs en la personne des 2 avocats de Steven, Dean Strang et Jerry Buting, des personnes exceptionnels qui feront tout pour le libérer et qui sont devenu aujourd'hui grâce à ce documentaire des stars sur les réseaux sociaux. Mais ils y arriveront-ils ?



Bref un documentaire poignant malgré quelques longueurs mais qui aura permis de faire éclater cette histoire au grand jour et de montrer encore une fois que la police ne sont pas forcement les gentils.