
L'histoire vrai Margaret Keane-de son vrai nom Margaret Ulbrich- (Amy Adams) qui fut marié à Walter Keane. Le film raconte cette période de l'union avec cet homme, elle fut mariée avant lui à un autre homme, qu'elle quitta car elle n'acceptait son seule rôle d'épouse. Elle quitta son ex mari avec qui elle a eu une fille, qu'elle emmena avec elle, lors de cette premier séparation. Elle aime peindre, son thème, se sont les yeux des enfants « les fenêtres de l'âme ». Elle décide donc d'être plus indépendante après cette première union. Elle peint des portraits sur les marchés, pour une somme modique. Lors d'un des marchés, un homme (Christoph Waltz ) , beau parleur, se définissant comme un véritable artiste, lui aussi peintre, aime les peintures de Margaret et décide de sortir avec elle. Très vite elle tombe sous le charme de cet homme. Il se marie peut de temps après. Très vite, le succès des toiles de Margaret va arriver, mais, son mari se fait passer pour la personne qui peint les toiles des enfants aux grands yeux, il lui explique que les hommes sont plus renommé dans le monde de la peinture. Il demande qu'elle continue à peindre, mais en se cachant. Elle ment à sa fille (qui était son premier modèle), sur le fait que les toiles sont pourtant peint par elle, quand elle se confie à un curé, le curé lui explique qu'elle doit faire confiance à son mari, c'est à l'homme de prendre toute les décisions et qu'elle doit s'y soumettre. Si durant quelques années la supercherie fonctionne, un événement va amener Margaret à ne plus accepter cette situation.
Il y a certes une certaine ambiance « tim Burton », mais beaucoup moins « poétique » et « baroque/gothique » que d'habitude, c'est plus « réaliste ». Amy Adams est parfaite, dans ce personnage de femme soumise/naïve/rebelle et Chrisoph Walz est plutôt bon dans le ce rôle, pourtant véritable caricature de « l'Artiste »-(peut être même un peu trop cabo dans le traitement du personnage) Ce film définit d'une certaine façon, ce qu'est un « artiste », pas besoin de forcement faire des écoles d'arts, mais une personne qui fait concrètement des œuvres (avec un thème qui revient avec une obsession qui définit l'ensemble de l'œuvre de cet artiste et souvent une personne qui elle même ne se définit pas comme artiste). L'ironie de l'histoire vient de l’œuvre de Walter keane...Un manifeste féministe en quelque sorte. Un de mes films préférés de Tim Burton et des films qui parlent de peinture.
L'époque, l'atmosphère' les décors sont bien retranscrits.
Malgré une fin assez surprenante et nerveuse et surtout un thème très intéressant, je suis resté ma faim.